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White Willow › Sacrament
- 2000 • The laser's edge LE 1034 • 1 CD
6 titres - 48:05 min
- 1/ Anamnesis (9:11)
- 2/ Paper Moon (6:44)
- 3/ The Crucible (7:31)
- 4/ The Last Rose of Summer (3:23)
- 5/ Gnostalgia (10:17)
- 6/ The Reach (10:59)
informations
Lydkjokkenet Studio, Oslo, Norvège, automne 1999
line up
Brynjar Dambo (claviers, glockenspiel), Sylvia Erichsen (chant), Jacob C.Holm-Lupo (guitares, basse, claviers, chant), Aage Moltke Schou (batterie, percussions, glockenspiel), Johannes Saeboe (basse), Ketil Vestrum Einarsen (flûte, melodica, flûte à bec, claviers)
chronique
White Willow a du faire face à une refonte quasi totale de son line-up. Le claviériste Jan Tariq Rahman, à qui l'on peut imputer en grande partie la coloration des deux albums, précédents laisse le champ libre à Jacob C.Holm-Lupo. Etonnement, ce départ, sensé affecté l'homogénéité du groupe, va ramener celui-ci au propos qui fit le succès de "Ignis Fatuus". Lupo va laisser le soin à la chanteuse Sylvia Erichsen, déjà présente sur "Ex Tenebris", de prendre désormais à son compte les parties vocales, un choix judicieux tant celle-ci allie à la fois puissance et émotion. Elle nous permettra aussi d'oublier les interventions malheureuses du chant masculin qui ont desservi "Ex Tenebris". C'est aussi le retour de la flûte, et au-delà, la réintroduction des arrangements soignés et précieux qui n'ont pas peur cette fois de côtoyer des envolées lyriques qui savent se faire appuyées ("Anamnesis"), voire inquiétantes ("The Reach"). Couplé à sa brieveté qui permet d'échapper à d'éventuelles lourdeurs, l'esprit de concision qui anime "Sacrament" en fait, pour l'heure, le meilleur album du groupe norvégien.
note Publiée le mardi 7 mai 2002
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- fracture › Envoyez un message privé àfracture
- Le nouvel album, Storm Season, vient de sortir au cas où. je le trouve très Ayreonien.
- Darkanar › Envoyez un message privé àDarkanar
- Une musique qui sait se faire intime et émotionnelle sur des titres comme anamnesis ou the last rose of summer mais aussi très descriptive sur the crucible ou l'excellentissime gnostalgia (pour moi la perle de l'album). Mais je les vois ces paysages enneigés, ces fjords, ces forêts, ces cieux nordiques!!!... Et en plus, ils savent s'accorder des envolées plus typiquement prog (the reach ou paper moon). En conclusion, un 6/6 amplement mérité. P.S. Putain, mais c'est une véritable chronique que je viens de faire là!!! Mais quand on aime.............................. P.P.S. je n'ai toujours pas résolu mon problème de "sautage de lignes"; me voilà condamné à mettre des centaines d'espaces pour aérer mon texte!! Grrrr.....
- Note donnée au disque :
- Darkanar › Envoyez un message privé àDarkanar
- Apparemment, mon message était trop long pour constituer un seul message; je l'ai donc diviser (c'est vrai que je suis bavard moi...) Je te trouve bien sévère sur ce chef d'oeuvre d'émotion (et d'évasion). Comment ne pas succomber à ces ambiances si tristes, ces atmosphères si mélancoliques; celles qui vous enrobent dans un linceul dont il est dur de se défaire... Une mélancolie bien présente, certes, mais jamais appuyée, ni caricaturale (on est ici très loin du doom!!!), à aucun moment imposée à l'auditeur. Bref, un univers qui sonne juste, vrai ; l' émotion sort d'elle-même de la musique et non l'inverse... En effet, les musiciens de White Willow ne se veulent pas les héraults de la mélancolie et du mal de vivre scandinave, mais ont tout simplement le désir de faire de la belle musique....et ils y arrivent. Toutefois, si la gaieté et la joie de vivre ne sont pas présentes, l'obscurité n'est pas non plus au rendez-vous. Effectivement, White Willow est tout sauf un groupe sombre. La lumière s'échappe de partout où elle peut s'immiscer, de chaque interstice musical, de chaque temps mort, de chaque silence laissé entre deux notes...
- Note donnée au disque :