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Sarcofago › I.N.R.I
cd • 9 titres • 27:17 min
- 1Satanic lust3:09
- 2Desecration of virgin2:03
- 3Nightmare5:39
- 4I.N.R.I.2:09
- 5Christ's death3:35
- 6Satanas2:07
- 7Ready to fuck3:29
- 8Deathrash1:38
- 9The last slaughter4:48
extraits vidéo
informations
Il existe plusieurs versions de cet album, avec parfois des titres bonus.
line up
Antichrist (Wagner Lamounier) : chant, Incubus (Geraldo Minelli) : basse, Butcher (Zéder) : guitare, D.D Crazy (Eduardo) : batterie.
chronique
Sorti en 1987 au Brésil, pays plus connu pour la samba, le pain de sucre, les plages de Copacabana, le carnaval et les escadrons de la mort (cherchez l'intrus) que pour le black métal, "I.N.R.I" nous propose un black pour le moins très inspiré par Hellhammer et durant la petite demi-heure que dure ce premier LP, on entend un son de guitare assez gras, des grognements proclamant un satanisme outrancier et une batterie blast, pas forcement très rapide pour du blast d’ailleurs. Tous les ingrédients d'un black metal primaire et brutal sont réunis ici. Si l'esthète féru de black old school trouvera sûrement beaucoup de subtilités dans les diverses compos, le généraliste du métal extrême, moins averti par nature, aura du mal à trouver ce qui différencie les morceaux les uns des autres. Peut-être le riff efficace et glacial de l'intro de "satanic lust", ou les accords acrobatiques de "INRI", ou encore les hurlements étranges et le solo de guitare dans "the last slaughter". J'ai vraiment beaucoup de mal avec "INRI" qui, malgré son statut culte, sonne à mes oreilles comme un album black old school brutal sans grand intérêt. Désolé mais j'ai beau essayer, ça ne passe pas. 2,5 sur 6.
chronique
Je ne prétends pas contester l’avis de Darkstar Seven qui en sait bien plus sur le metal que je n’en connaîtrai jamais (à chacun son domaine, même si quelques incursions en terre étrangère sont parfois salutaires), plutôt vous proposer mon avis de néophyte. Car il faut bien l’avouer ce disque (que rien ne me destinait à acheter) m’a fasciné dès le début. Répulsion, tout d’abord (quelle est cette bouillie sonore ? Ils avaient pas un bassiste au départ ?), consternation ensuite (je rêve ou cette batterie est complètement à la ramasse ?), intérêt (c’est quand même bien punk extrême et moi, j’aime le punk), puis fascination… Sacrée ambiance quand on y regarde à l’époque… 1987 ? Ok, Napalm Death arrivait sur le marché, Hellhammer avait déjà sorti ses démos, Celtic Frost pondu trois albums et que dire de Bathory qui passait déjà à autre chose ? Oui, mais c’est le Brésil et à cette époque, en dehors de Ratos de Porão, Vulcano, le thrash extrême ou le punk hardcore ne sont pas encore monnaie si courante…Alors quand nos lascars se pointent dégoulinant de rimmel, en cuir noir et ceintures de cartouche pour poser dans un cimetière (avec le Christ au milieu en cinquième Beatles), il n’y pas photo, on sent qu’on va s’en prendre plein la tronche. Et c’est vrai. ‘I.N.R.I’ ou la provocation adolescente dans tout son extrémisme, le ‘no limit absolu’ en matière de mal… À commencer par le chant ultra extrême, parfois proche de l’aboiement, comme si Wagner Lamounier (alias Antichrist) vomissait un démon en même temps que ses paroles (blasphématoires et obscènes jusqu’à la caricature), se laissait parfois aller jusqu’à l’hystérie absolue (‘Christ’s death’, ‘The last slaughter’). Il y a ensuite cette batterie, complètement en décalage selon les passages (j’ai lu qu’elle aurait été accélérée en studio, d’où ce son de boîte à rythmes affreux), ces riffs tranchants, pas toujours fluides mais joués avec l’énergie du désespoir, et pour conclure la production fauchée où le pauvre bassiste est presque carrément zappé au mixage, où certains soli sont quasiment inaudibles (‘Ready to fuck’), où l’ambiance capturée est sale, malsaine, aussi suintante qu’un sous-terrain de caveau, sans tomber dans la facilité du grésillement pour autant… Et voilà, c’est punk as fuck dans son extrémisme outrancier puéril, c’est terrifiant dans sa pureté obscène (aucun recul contrairement à Venom), glaçant dans dans son expression du mal, fascinant dans sa quête de morbidité (le bonus 'Recrucify', parfait pour un snuff d'horreur)… Tout pour faire un album culte ! Car dans un genre comme le black, tout le monde sait qu’une atmosphère imparable prime sur la virtuosité du jeu…
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- CeluiDuDehors › Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
Roh vous etes durs avec cet album...a la ramasse, mal produit, pueril...c'est justement ce qui fait le sel de ce genre de metal, c'est dans la droite lignee des premiers Venom, Bathory et Sodom et ca a meme carrement mieux vieilli que ces derniers. Quant a l'acceleration des parties de batterie en studio c'est un faux debat, il suffit d'ecouter les demos et la compil Warfare Noise pour se convaincre que D.D etait non seulement tout a fait capable de jouer a cette vitesse mais meme de jouer encore plus vite! Energique, chaotique, nerveux, constament sur la breche, bas du front et enorme influence sur la frange la plus extreme du style, de Blasphemy a Beherit en passant par Mayhem jusqu'a Revenge aujourd'hui, ce disque merite amplement son statut d'album culte de l'underground metallique!
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- Abdul al-Hazred › Envoyez un message privé àAbdul al-Hazred
Contre-chro bienvenue et qui vise juste!
- Note donnée au disque :
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
merci :0)
- Note donnée au disque :
- Sigur_Langföl › Envoyez un message privé àSigur_Langföl
Belle chro, Twilight!
- Note donnée au disque :
- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
Excellent album. Ça défoule, nettement plus efficace que les premiers pas de Sepultura.
- Note donnée au disque :