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Morgul › The horror grandeur

7 titres - 45:20 min

  • 1/ The horror grandeur
  • 2/ Ragged little dolls
  • 3/ The murdering mind
  • 4/ A third face
  • 5/ Elegantly decayed
  • 6/ Cassandra's nightmare
  • 7/ The ghost

informations

Enregistré au studio Soundsuite. Produit par Terje Refnes et Jack D.Ripper. Enregistré par Terje Refnes.

line up

Jack D.Ripper (tout…), sauf : Maestro Pete Johansen (violon)

chronique

  • heavy/black metal macabre

Avec cet album, Morgul clôt ce qui se révèle être une trilogie. Charmock s'appelle désormais Jack D.Ripper et il est seul, sans Hex. Le son a aussi beaucoup changé, finie l'intégrité toute norvégienne des guitares. Pour s'accorder avec sa nouvelle boîte à rythme (parfaitement programmée), il a modernisé les synthés, les guitares et les effets. Tout cela ne sonne plus tout à fait aussi black qu'avant, et l'indus de l'album suivant pointe déjà son nez. Mais c'est toujours la bonne maison hantée, plus que jamais, la démence, le macabre, qui sont le cœur de ce nouvel album. Le morceau titre, qui ouvre l'album, est une merveille. Riche, variée, évolutive et à l'atmosphère parfaitement maîtrisée. Durant deux longues minutes envoûtantes, Jack va parler tout bas, gémir un peu, rire, sur un trait de violon qui glace le dos et nous parle de folie… puis Morgul entre, guitares puissantes, rythmes rapides, tout en efficacité, et la voix noirissime de Jack. Les claviers sont à la fête, les orgues s'envolent, les petits bruits sont partout, et, toujours, le violon comme soliste morbide. Entre voix noire et chants clairs, délires, cris, Jack nous fait entrer dans son cauchemar. Tout au long de l'album comme de ce premier morceau, Morgul alterne les rythmes, passant de la violence au malaise silencieux, à la rage, à la peur. "Ragged Little Dolls" est une espèce de pièce métal à la fois noire et lumineuse, les voix sombres s'entrecroisent. Morgul pratique aussi la surprise, le clin d'œil par de nombreux ponts "instrumentaux" à l'ambiance étrange, fête foraine, boîte à musique, clown triste… voilà ce qu'est Morgul. "The murdering mind" est une vraie réussite mélodique, simple et profonde, avec une chute de note qui semble incessante, comme un mouvement perpétuel… vers le fond. Ce qui caractérise cet album sont plus particulièrement ce violon si pertinent et qui imprègne la musique de ses pleurs macabres, et le côté très heavy, très soigné et sonore, des soli de guitares. Encore une fois, le son est moins black, moins agressif mais plus puissant, les lenteurs sont fréquentes, pour permettre aux sons et aux voix de faire leur ambiances lourdes avec la grandiloquence dont ils ont besoin. Mais un morceau comme "Elegantly decayed", entre death et thrash, mais avec la patte Morgul, montre que Jack est toujours Charmock. C'est brutal et nerveux, et là-dessus un bien curieux synthé vient nous ouvrir la porte du cauchemar. A travers ce morceau ou encore "The third face", à travers des passages, des intonations, on devine le Morgul de "Sketches… " à venir. Mais l'ambiance est toujours à l'horreur, aux fantômes et aux demeures qui craquent. "Cassandra's nightmare" ou "the ghost" comme leurs noms l'indiquent, dans la lignée du morceau-titre, appartiennent à la veine mélodique et spirituelle de "Parody of the mass ", le très bon prédécesseur. Morgul change et reste le même. Mais l'album n'a rien d'une œuvre de transition. Un bien bon recueil qui montre que quel que soit son nom, celui qui se fait désormais appelé Jack D.Ripper a toujours autant d'idées, et toujours autant envie de faire de la musique. Ce dernier point s'entend, et c'est une très bonne chose.

Bon
      
Publiée le dimanche 14 avril 2002

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil
    Complètement d'accord avec Coldstar : l'album a une espérance de vie supra courte. Le gimmick du violon est vite chiantissime. Heureusement que la production est assez puissante (enfin, de ce que je m'en souviens, je l'ai revendu depuis) pour lui éviter un 2/6.
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    broumwizi Envoyez un message privé àbroumwizi
    j'adore dans cet album , le morceau " the murdering mind " ,quand tu ecoutes le riffs tu as l'impression de tomber du haut de ta montagne d'attitudes inhibées pour exprimer ce que tu es vraiment ; Ca aurait fait une bonne musique de film pour " chute libre "
    COLDSTAR Envoyez un message privé àCOLDSTAR
    Personnellement j'ai adoré à la premiére écoute j'ai adoré notamment les violons tziganes...ambiance-ambiance...La prod est super...mais à la longue les mélodies sont gonflantes, ont un air de déjà-entendu (où?) et ça manque cruellement du génie d'un ARCTURUS ...Ce disque a eu pour moi une bien faible durée de vie. 3/6
    Note donnée au disque :