Tristitia › The last grief

Dur dur de ce faire une opinion sur ce disque. Car à l'image de la jaquette de Jean-Pascal Fournier, la musique proposée ici par Tristitia n'a rien, mais alors rien à voir avec leurs précédentes productions. Ca commence déjà très mal, le premier morceau du disque "Once upon a dawn", n'est autre qu'un sample de Soul Reaver. Vous savez, le moment ou Raziel raconte son histoire. C'est, accordé, marrant et dans le style, envoutant, mais ça n'apporte rien au disque. Et de toute façon, à ce titre succède une seconde, et cette fois véritable intro. Venons en alors au fait : la musique. Exit le doom lent et noir, adieux vocaux goth, accélérations, ambiances parfaitement mises en place par les guitares. Ici, sur deux titres, l'un sera exclusivement acoustique et instrumental. De même, les vocaux, assurés ici par Richard Bengtsson; ils oeuvrent dans le heavy, mélodiques à souhait, mais ceci dit, à mon avis inadaptés. La rythmique, en voilà une affaire, les percussions ne servent à rien, elles assurent simplement un fond musical, et dès qu'elle s'emballent, ça confine au ridicule (cf. "Golden goddess of fire"). Tout cela étant dit, le résultat reste assez convaincant sur certains titres, lorsqu'on y sent quelques reminiscences doom ("Slaughteary", "Darknia"). Ce n'est au final, pas mauvais en soit, mais pour ma part, je trouve que le disque manque cruellement de personnalité.