Wesley Willis › Fabian road warrior

Wesley Willis, c'est le ponpon. Je défie quiconque de me trouver plus "hors norme" que ça !
Tout au long de l'album, nous sommes amenés à nous demander s'il s'agit là d'une gigantesque farce ou d'un parti pris artistique volontaire ; les chansons se déclinent toutes sur la même séquence préenregistrée d'un clavier Casio ou Bontempi, le pitch variant de l'un à l'autre, leur donnant un aspect plus ou moins cadencé, à loisir. Là-dessus, le bonomme improvise des textes surréalistes qui ne veulent absolument rien dire ou servent comme autant de prétexte à dire ce qu'il pense d'artistes contemporains.
Rigolo cinq minutes, bluffant et surprenant, si cette parodie a de quoi laisser pantois, elle n'attirera pourtant que les plus curieux et autres amateurs de bizarreries en tout genre. Obscur et/ou experimental. Et encore... L'objet idéal pour animer les soirées où se dispute le titre du disque le plus craignos de tous le temps.