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GinSoakedBoy › mardi 28 août 2012 - 15:03

Oui je me suis emmêlé entre le coffret smalltown et le live at molde sur Okka...le coffret contenant plein de formations différentes dont un live du tentet, que je vais certainement réécouter d'ailleurs.

Intéressant le Alarm que tu propose Coltrano, ne connaissant pas très bien ce qu'il a pondu dans les 80's, je note.

Enfin, oui complètement, Die Like a Dog ça tue, mais pour commencer c'est un peu rude (l'effet Kondo certainement).

(J'avais repéré une collab entre deux trio de légendes ya un ptit moment, à savoir ceux de brotzmann et Evan Parker, mais j'ai jamais pu mettre la main dessus. Tu le connais coltrano?)

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Coltranophile › mardi 28 août 2012 - 15:26

"The Bishop's Move" sur Victo. Un peu en-deça de mes attentes franchement mais des moments forts tout de même.

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Coltranophile › mercredi 5 septembre 2012 - 14:09

Une autre parution Delmark donc comme il se doit mettant en avant la scène de Chicago; ici, la énième vague de musiciens free descendant d'Hal Russell (et donc de Vandermark) plus directement que de l'AACM. Fast Citizens avaient déjà deux disques à leur actif mais sous le nom de Keefe Jackson et Aram Shelton respectivement, la formation coopérative voyant son "leader" changer à chaque nouveau disque. Il s'agit donc plutôt d'une forme de direction déléguée à tel ou tel musicien qu'un véritable leadership. Le premier morceau m' semblé un peu lourdeau, empêtré dans une mélodie à la Eric Dolphy avec sa rythmique bop (dans la veine du quintet avec Booker Little et Mal Waldron) qui n'est jamais transcendé. Le reste du disque est d'un tout autre calibre avec de belles textures, un gros travail d'écoute mutuelle et tout ce qui peut rendre le free fascinant. Le quatrième et le sixième titre ("Lazy Day" et "Simpler Days") sont particulièrement réussis. Pas indispensable mais fort bon.

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ericbaisons › mercredi 5 septembre 2012 - 15:52

pas le plus connu des lives de Jimmy, formation pré-trio, mais un excellent cru avec des thèmes tous plus excellents les uns que les autres (de My funny valentine et Mack the knife à des trucs plus confidentiels), les impros manquent parfois de fluidité mais ça leur confère un coté brut et direct. Jimmy à la clarinette mais aussi au ténor, Jimm Hall à la guitare, Neidlinger ou middlebrooks à la contrebasse, et Osborne à la batterie.

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Coltranophile › mercredi 5 septembre 2012 - 16:24

Yep, très bon disque. Pas encore l'abstraction des trios à venir mais déjà une patte certaine sur les Giuffre de l'époque.

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dimegoat › jeudi 6 septembre 2012 - 15:36

en écoutant à la suite un live de Hendrix et Meditations de Coltrane, je me demandais vers qui/quoi m'orienter en matière de virtuosité bruitiste à la guitare électrique. Il y a bien quelqu'un ici qui aura cela dans sa besace!

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Dioneo › jeudi 6 septembre 2012 - 15:41

Déjà, il y a ça :

Le Black Woman de Sonny (et Linda) Sharrock. C'est peut-être pas virtuose à la Hendrix - en ceci que ça ne joue pas forcément sur le solo acrobatique question phrasé etc - mais côté bruit magnifique, y'a de quoi. Y'a bien à prendre du côté de ses interventions dans Last Exit aussi (avec Brotzman, Laswell-que-perso-j'aime-aps-la-plupart-du-temps et Ronald Shannon Jackson qui fracasse sévère à la batterie). Bon, sur ce point - Last Exit - je pense que d'autre sauront mieux t'en causer que moi.

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dimegoat › jeudi 6 septembre 2012 - 15:43

quelle efficacité, merci!

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Dioneo › jeudi 6 septembre 2012 - 16:05

Hum, de rien... Écoute le avant e savoir si tu veux me remercier ou lancer une fatwa sur ma personne.

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Coltranophile › jeudi 6 septembre 2012 - 16:09

Last Exit, tout n'est pas facile à trouver donc le Köln par facilité vu que ça reste un des meilleurs. Sinon pour le genre guitare bruitiste tu peux aller chercher du côté de Marc Ducret avec Tim Berne ou avec son trio, Henry Kaiser, le fils Brotzmann (Caspar), Thurston Moore avec Wally Shoup. Bizarrement, certains morceaux de Ralph Towner (en accoustique) sont très bruitistes.

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Dioneo › jeudi 6 septembre 2012 - 16:10

(Ah oui, Kaiser... Quel grand malade, lui).

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Coltranophile › jeudi 6 septembre 2012 - 16:26

Il y a eu quelques rééditions des Metalanguage récemment mais je me demande si c'est encore dispo. Le Social Set 1&2, dont j'ai plutôt bon souvenir.

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Seb de Super › jeudi 6 septembre 2012 - 21:40

Fred Frith si on parle de bruits au pluriel et non de bruit blanc ou de saturation et son collègue Derek Bailey aussi. Et les japonais sont pas en reste avec Otomo Yoshihide, Keiji Haino et Masayuki Takayanagi.

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Coltranophile › vendredi 7 septembre 2012 - 09:26

Oui, Takayanagi, c'est incontournable dans le genre: les deux (Otomo et Haino seraient sans doute bien différents sans lui). Faudrait que je me repasse ces trucs furieux avec Kaoru Abe pour me décrasser la boîte crânienne.

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darkmagus › dimanche 16 septembre 2012 - 11:44

Braxton est une figure essentielle de la musique contemporaine, toutes sensibilités confondues.
Ne pas écouter sa musique, faite tantôt de recherche introvertie, tantôt de relecture provocatrice et jouissive des styles passés, serait une faute pour tout amateur de jazz contemporain.
Trois grands Braxton, à redécouvrir ou à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas le bonhomme, mais comme presque tous les disques de jazz d’obédience « gutsienne », pas facile à trouver hélas !
: Creative Music Orchestra, Dortmund, Six Compositions 1981
J'ajoute que seul le disque « creative orchestra music » est (très bien) chroniqué ici.

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darkmagus › dimanche 16 septembre 2012 - 11:55

......et dans la même logique de mélange de recherche pointilliste et d'humour provocateur, quelques AEC, tout aussi difficiles à trouver

The Meeting

Ancient To The Future

Full Force

Nice Guys

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Scissor Man › dimanche 16 septembre 2012 - 12:34

Une tuerie. Et cette communion mystique de folie (37 mn) qu'est cette version de "Leo" de John Coltrane. Va falloir que je mette la main sur "Lord of lords" qui à une bonne réputation.

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ericbaisons › dimanche 16 septembre 2012 - 22:20

C'est le dernier alice que j'ai choppé récemment. C'est assez déroutant par rapports aux albums studios, largement moins propre et ordonné avec cet orgue dément dont elle abuse.

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darkmagus › samedi 29 septembre 2012 - 14:42

Ecoutez Lester Young, écoutez-le bien, vous êtes dans les années 50, pas ses meilleures années, ni techniquement, ni artistiquement, mais ses plus sombres années , ses dernières ; oubliez la photo en noir et blanc, oubliez le swing désuet qui essaie coute que coute de ramener sa musique du côté ensoleillé, écoutez seulement le son et le discours de Lester, de moins en moins à l’aise techniquement, de plus en plus hésitant, voire inhibé au fur et à mesure qu’il avance dans sa dernière décennie, et vous percevrez alors tout le désarroi , l’insoutenable désespérance, l’infinie tristesse, puis enfin la morbidité que cet homme a dû, plutôt qu’a su, nous transmettre au travers d’un phrasé unique, onirique et flottant dans l’air, gorgé jusqu’aux larmes d’une humanité douloureuse et désabusée.

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darkmagus › mardi 2 octobre 2012 - 23:42

Ne vous fiez pas au demi sourire niais de Gil Evans et aux pochettes colorées, ces 2 disques magiques, somptueux, aux climats inquiétants sont outrageusement beaux. Dommage que sur « the individualism » aient été rajoutés des bonus tracks qui dénaturent l’unité et la face sombre de l’oeuvre initiale.