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Les concerts auxquels vous avez assisté

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boumbastik › mardi 24 octobre 2017 - 14:30

Pas pu rester au Kraka pour Kadavar (qui suivait Death Alley et Mantar), ça sifflait trop. Alors Dying Fetus à la RockSchool même pas la peine d'essayer. Je vais consulter, histoire de faire un bilan. En attendant je mets l'activité concerts en stand-by. *soupir*

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A.Z.O.T › jeudi 26 octobre 2017 - 11:32

Com Truise au Batofar (ca faisait une paye que je n'y étais pas allé, et j'étais bien content de voir que le système son a été refait à neuf). Passons sur la grosse tâche en première partie (bidouiller des synthé analo ne justifie pas tout) pour ce gros set de seth avec un son ENAURME qui allait piocher dans les 3 albums. La synthwave étant un genre qui me fait plutôt chier, c'est toujours rassurant de voir des mecs comme ça en live.

Départ demain pour le maschinenfest, où je vais enfin pouvoir ce sacré Brian. Des gutsiens au rdv ?

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Scissor Man › vendredi 27 octobre 2017 - 12:50

Pour te répondre Dioneo, oui, c'était… bestial et comme dirait JF, petite destruction entre amis ! Il a commencé à poil, il a fini sur les rotules. La petite Mariachi a bien géré son solo. En arrêt maladie la Maria Bertel.

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Klarinetthor › vendredi 27 octobre 2017 - 13:06
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Mariachi, c'etait plus que bien géré, excellent. l'ouverture parfaite pour 7s7 ensuite. J'en ai les oreilles qui bourdonnent encore aléatoirement.

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A.Z.O.T › mardi 31 octobre 2017 - 15:39

Retour des 3 jours du Maschinenfest à Oberhausen, dit le rassemblement des labels hands - ant-zen - audiotrauma (et retox depuis qu'ad noiseam nous a tristement quitté). Du boom boom krr dans un ancien hall à turbines avec un système son conséquent pour ce genre de musiques qu'on écoute en général sur deux enceintes à la flèche d'or. (par contre les ingénieurs sons devaient être sourds vu comme ils poussaient les subs au point de ruiner certains sets)
En bref :
Vendredi arrivée tardive pour SIAMGDA , electro-indus générique, pas grand chose à en dire. Nous arrive ensuite Dirk seul sur scène avec sa chemise ouverte pour un set de Dive bien enjoué, je connais peu, mais le côté poppy plus la voix et le charisme du mec rendait le truc bien sympa. Changement d'ambiance avec IN SLAUGHTER NATIVES , grosse déception sur scène, une nana au synthé SATAN joué à 2 doigts pour déclencher des sons de porte, pendant que Jouni perdu dans la bouillie d'infrabasse s'époumonnait dans son micro, rude. Puis vint Mono No Aware pour un set power noise dans ta face pour reprendre les choses en main. Enfin Imminent/Synascape finissent la soirée plus doucement (y avait de la mélodie c'est dire).

Samedi : arrivée pour la fin de Suicide Inside , soit un side project des deux d'Ambassador 21, il ne se passait pas grand chose, rien à voir avec leur versant breaké en tout cas. Puis Gold, soit une sorte de post-hardcore avec une femme chant (plus jeu de scène "je suis détaché et je bouge les bras au ralenti"), pas mal, mais le groupe était mixé comme un DJ d'électro avec un kick énorme et une basse aux fraises. Le temps de manger et d'arriver pour la fin de Geneviève Pasquier, grande Diva dans une robe de pin-up années 50 avec un mec aux machines pour un mélange entre synth pop, passages franchement plus noise avec sa touche personnelle, vraiment bien. On passe à Empusae, soit le concert où le son dégueu a pris la part sur la musique. Vu les retours entendus ca a énervé (à raison) beaucoup de monde, le point positif est que le son s'est (un peu) amélioré pour le reste du festival, mais le point négatif c'est que ce concert d'empusae (avec le gratteux de dirge, plus une nana aux cris/saxophone) n'aura été qu'une bouillabesse de basse (une bouillabasse donc), où il n'y a plus moyen de distinguer quoi que ce soit. On sentait bien que ce n'était pas la volonté du mec (surtout vu la production aux petits oignons qu'il a sur CD) mais bien la technique. Viennent ensuite les deux espagnols Esplendor Geometrico pour un set équivalent à ce que j'avais vu deux au Visions cet été, des boucles tech-indus avec des samples d'espagnol balancés par dessus et les interventions criés/chantés. Les visuels accompagnent parfaitement le truc, se concentrant sur un même mouvement circulaire (que ce soit de la bande de magnéto, un derviche tourneur ou une secte tchétchène). Viennent ensuite Greyhound (inconnu au bataillon pour ma part) pour un set power noise inspiré de converter où ça n'arrête jamais. Puis suit Somatic Responses , les deux frères (jumeaux ?) ont fait un live plutôt intéressant brassant assez large dans leur catalogue, entre des choses un peu idm, allant à du power noise bourrin. Je ne connaissais pas en live, et c'est plutôt pas mal. Pour finir le vieux briscard Ah cama Sotz , toujours autant à fond pour clôturer ce changement d'heure, parfait pour finir.

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Klarinetthor › vendredi 17 novembre 2017 - 15:03
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Les Croisières Dolori, la gare XP, jeudi 16 novembre 2017

des bruits perturbent le tapis de feuilles mortes. Personne n'aurait pu penser à de la musique pour égayer cet enterrement attirant au plus une dizaine de personnes, surtout des badauds. La première clavieriste est tatouée, une glace à l'italienne sur l'épaule dénudée qu'elle arbore sans frissonner, en plein hiver lorrain. Le deuxième à marcher est un zombie chevelu sorti d'un marching band louisianais, qui glapit dans son trombone quand il ne maltraite pas les branches qui tombent à sa portée. La troisieme, clavieriste aussi, a fait le tour de l'Europe, on ne sait si elle a acquis son polyglottisme chez Kafka dans le royaume de Bohème ou dans les Carpates. Ils s'arretent de progresser mais continuent de se complaindre en faisant des claquettes sur les caveaux voisins du trou fraichement creusé sous la couche gelée. Quel adieu!

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(N°6) › samedi 18 novembre 2017 - 11:32
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The Limiñanas - Rock School Barbey @JuppéCity

Soirée à base de dégustation de chefs pouet pouet mélange de saveurs, du genre qui te foutent une cacahouète dans un chou à la crème. Par contre le vin (le petit blanc) était excellent, alors me verre contre un jeton de 2€, ça valait largement le coup. Alors je suis resté planté devant l'étal du vigneron tel Dougie Jones, mes derniers jetons dans la poche, y revenant pour me faire remplir le verre.

La musique ? Disons que dans les années 80 on aurait appelé ça Paisley Underground, mais avec des visées vers Dashiell Hedayat et Gainsbourg. Donc ça fait penser à une version frenchy, catalane même (ils sont de Perpignan) des Galaxie 500, des Mary Chain, d'Opal, ce genre de chose. Lionel a de plus en plus la gueule à Warren Ellis sauf qu'il tourne pas le dos à son public, Marie a sa batterie juste devant la scène, elle martèle tel Meg White version MILF rousse qui se prendrait pour Bobby Gillespie (sur le premier album des Mary Chain justement). Ca envoie une purée d'enfer, toute rétromaniaque qu'on soit, le principal c'est d'être meilleur que les autres. Le chant était assuré par un guitariste (ah oui, le duo était sept sur scène) d'une part et par la chanteuse Nika Leeflang de l'autre, qui maniait avec force sensualité l'outil indispensable à ce genre de rock psyché (un peu ce que sont les coups de cymballe au stoner) : le TAMBOURIN. Un coup sur la cuisse droite, deux coups dans la paume, et parfois un frottement du pouce. A un moment, malgré le mur du son et les gros beats à la Marie, on entend plus que ce régulier bruit de ferraille, qui induit l'hypnose.

En plus je faisais baisser la moyenne d'âge de la salle, c'est pas tous les jours… (c'est à dire que le public était de la même époque que la musique jouée, pas des masses de gamins, contrairement à Kas Product par exemple où ça se répartissait plus également entre les générations). Mais des fois, c'est dans les vieux pots...

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Klarinetthor › mercredi 13 décembre 2017 - 13:58
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ZAYK + Hyperculte, Centre culturel suisse (75003), dans le cadre de la carte blanche à Bongo Joe records (12 et 13 décembre 2017)



Riche idée du CCS d'inviter Cyril Bongo Joe, disquaire et label genèvois curieux, et de le laisser programmer avec Vincent Bertholet (Hyperculte, OTPMD,...). Bongo Joe dont le catalogue va de la Tène, à de la musique de Giallo d'aujourdhui, des compils de séga/maloya, Derya Yildirim, Hyperculte, Odessey and Oracle,... jusqu'aux kraut-psyché zurichoises de ZAYK, qui ouvraient le concert hier.

J'arrive dans le centre du Marais à 20h bien tassés, 20h parisiennes et non suisses, je rate donc les débuts. J'aurais le droit tout de même à plus de 30 minutes de plages métronomiques à la Neu, souvent progressivement accélérées. Le noyau dur repose sur la section rythmique batterie basse qui se balade. J'ai un peu moins aimé l'enrobage, les deux guitares et le clavier, pourtant bien au point harmoniquement; juste du déjà entendu, du trop discret, trop calme (trop pop?). A la différence des assez similaires Minami Deutsch vus il y a un mois, il n'y a pas de chant japonais pour rehausser la formule. Les micros sont utilisés parcimonieusement sur un ou deux morceaux et rajouter à la planance avec des murmures en anglais. En résumé, ouverture agréable aux oreilles mais j'espere que la musique plus dansante du duo genevois va un peu reveiller cet amphitheatre assis et moquetté.

retour au même endroit au fond à gauche de l'amphi (on ne perd pas ses bonnes habitudes), mais debout ce coup-ci, car je sais que je ne vais pas pouvoir rester le cul posé pendant Hyperculte. Le groupe prendra le temps de se chauffer et de chauffer le public, deux morceaux pour inciter l'amphi à danser et se rapprocher, se frotter aux quelques mètres séparant le premier rang de sièges de leur matos. Execution, et si ça peut faire sourire de voir cette foule appelée à se soulever, l'ambiance et le reste du concert y gagnera enormément. On sent les deux musiciens particulièrement détendus, rodés ce soir. Simone est d'une fluidité parfaite à la batterie, juste regarder et ecouter ses patterns variés qui se jouent de ses cowbells colorées suffit à se delecter. Le son est un peu nébuleux et avec pas mal de reverb sur les voix, certain ingrédients de leur son se perdront entre leur émission et mes oreilles; quelques mots, mais surtout la richesse harmonique du jeu de contrebasse à l'archet de Vincent. Qu'importe. On aura droit à à peu près tout leur album (Choléra, Résigné, les crabes, le tyran; le Feu pour finir évidemment). Dans les surprises (un bonus vraiment appréciable pour des comme moi qui les ont vu deux fois déjà en 2017), un morceau au milieu du set issu du spectacle-concert "la violence de nos rêves" que le groupe a monté avec Jérôme Richer, sur la question du militantisme à l'age "mûr" (et la figure d'Ulrike Meinhof); ici avec des paroles appliquées au mouvement NO TAV du val de Suse où "jeunes" et "vieux" luttent ensemble et solidairement. Et enfin sur une note plus légère en rappel une reprise d'Eisbaer de Grauzone. Vivement que le projet Hyperculte continue.

Ce soir, Cyril Cyril et Giallo Oscuro pour ceux qui voudraient en reprendre.

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dariev stands › jeudi 14 décembre 2017 - 13:12
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Tiens Zayk, vu il y a pas longtemps, c'était assez cool. Bonne présence, batteuse créative, deux guitares qui s'entrecroisent... Très Electrelane, mais ce que j'ai préféré c'était les passages les plus post-rock, les moins motorik (j'en ai trop écoutééééééé).

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Klarinetthor › jeudi 14 décembre 2017 - 15:25
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il y en avait assez peu de ce que j'ai pu entendre.

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Scissor Man › samedi 20 janvier 2018 - 10:21

JOHN DUNCAN aux instants Chavirés, soirée du label iDEAL Recordings.

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A.Z.O.T › mardi 23 janvier 2018 - 18:11

Et ca donnait quoi le reste ? (Je ne connaissais point john duncan, ca vaut quoi sur albeum ?)

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Scissor Man › mardi 23 janvier 2018 - 19:09

John Duncan valait principalement le détour. Il est très prolifique musicalement et son petit dernier, Mantra / Ursonate (que je n’ai pas encore) résume parfaitement son travail : Mantra est un long titre de 33 min qui réunit une douzaine de voix avec la sienne. C’est à la fois poétique et experimental, glacial et tendu… à rapprocher des « fameuses loops”, les répétitions sonores d'Alessandro Bosetti. Dans les deux cas, c’est de la non-music autour du langage, une sorte de verbiage en mode repeat. Du coup, le titre Mantra prend tout son sens. Ur Sonate est un poème de urt Schwitters longtemps interdit qui refait surface. Donc oui le gars est barré, il éructe, aboie, provoque, c'est une personnage complexe, un peu dadaïste. Concernant les autres artistes du label présents au concert, il n’y avait rien de vraiment transcendant, jasss, reste assez prévisible, JOACHIM NORDWALL, c’était pas mal mais sans surprise. Par-contre, du label, je retiens surtout Bob Bellerue - Yamaha Deluxe, de la noise drone ; lui et Macbeth sont à découvrir selon moi pour le côté extrême.

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Klarinetthor › mercredi 24 janvier 2018 - 13:05
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ya une bien interessante soirée Trace records aux Instants ce soir, ça va jammer avec du monde au programme (concert auquel j'ai bientôt assisté, normalement)

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Scissor Man › mercredi 24 janvier 2018 - 13:20

Te plante pas, c'est demain soir. Mais oui ! Ça va être bien !

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Klarinetthor › mercredi 24 janvier 2018 - 14:43
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ah oui merci, les erreurs font avancer. ouip, demain, jeudi. Je vais dormir plus que 2h la nuit, bientot...

On a pu voir un super concert sous le signe du free, du math et du punk lundi au Supersonic, avec Qonicho Ah (beau, rond, chaud, et bien en forme), le Singe Blanc (avec un son plus brutal mais toujours leurs rythmiques bizarres; et puis ils ont un peu arrêté d'user des cris de chimpanzés, comme seules paroles, je n'y vois absolument aucun inconvénient; ils ont remis les pendules à l'heure, presque tout pile cinq ans après qu'on ait pu les voir à la Miroiterie, alors que leur dernier album est plus faible trouve-je) et Don vito (plus binaire, en mode machine de concert; là pour le coup les voir dans une cave sombre apporte un plus par rapport aux spotlights du Supersonic).

PS : les deux derniers tiers du concert de Qonicho Ah ici : https://soundcloud.com/qonicho-ah/l...

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(N°6) › samedi 10 février 2018 - 23:58
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Klub des Chats... enfin des Loosers. Krakatoa dans la banlieue de JuppéCity

Toujours bien cool d'autant que les zicos sont des cadors. Par contre, petite impression quand même que le Fuz se repose pas mal sur la setlist de la précédente tournée, c'est très basé sur les gros morceaux de Vive la Vie, avec qq extraits de La fin de l'espèce (les mêmes aussi). Donc pas super chargée avec le nouvel album, ce qui parait bizarre vu qu'il se prête naturellement au format. Bon, les refrains au vocoder manquent un peu, vu que Fuz est bien pire chanteur que rappeur, mais sinon, il assure quand même comme une bête sur certains classique (Baise les Gens, De l'amour à la haine). Donc concert cool mais j'attendais un peu plus de cette pop psyché du dernier album et moins de la tournée Vive la Vie redux. Toujours surpris de la jeunesse du public par contre. On a chanté Joyeux Anniversaire au batteur, c'était ben cute.

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dimegoat › dimanche 11 février 2018 - 07:16
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J'ai failli venir et puis j'ai eu un sursaut d'honnêteté: plus je vieillis moins j'aime Fuzati

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(N°6) › dimanche 11 février 2018 - 10:26
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Bah t'aurais du venir, c'était bien malgré cette petite réserve. Et puis y avait Martial Jesus Solis de Total Heaven (le disquaire incontournable de JuppéCity), qui passait du Nonstop à la pause. Ca s'entend pas tous les jours.

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Rastignac › dimanche 11 février 2018 - 10:56
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à chaque que je lis vos pérégrinations bordelaises et le surnom que vous donnez à votre tendre foyer, j'ai la chanson de Luc de la Rochellière qui revient dare dare en tête tel un zombie marathonien. Pfff.