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King Crimson › Live in Philadelphia 1982

13 titres - 79:29 min

  • 1/ Thela Hun Ginjeet (7:14)
  • 2/ Red (5:56)
  • 3/ The Howler (4:45)
  • 4/ Frame by Frame (4:55)
  • 5/ Matte Kudasai (3:40)
  • 6/ The Sheltering Sky (9:28)
  • 7/ Discipline (5:22)
  • 8/ Elephant Talk (5:07)
  • 9/ Indiscipline (11:12)
  • 10/ Neurotica (6:29)
  • 11/ Heartbeat (4:18)
  • 12/ Sartori in Tangier (4:20)
  • 13/ Larks' Tongues in Aspic Part II (6:43)

informations

Fredric R.Mann Music Center, Philadelphie, USA, 30 juillet 1982

line up

Adrian Belew (guitare, chant), Bill Bruford (batterie et percussions électroniques), Robert Fripp (guitare), Tony Levin (basse, chapman stick)

chronique

Le Crimson version quatre-vingt n'a jamais remporté les suffrages des fans de la première heure à cause d'un côté pop prononcé et d'un manque évident en émotion forte et en intensité (si on se met à songer à "Starless", par exemple). C'est que le propos de ce Crimson-là est différent. C'est cela aussi qui a contribué à faire de ce groupe un laboratoire unique où une même vision de la musique faite de discipline, de travail et d'exigence pouvait s'exprimer sous des filtres différents. Qu'on ne s'y trompe pas ; le Crimson de messieurs Fripp, Bruford, Levin et Belew est alors le plus complexe, le plus technique qui ait jamais vu le jour jusqu'ici. "Live in Philadelphia" fige sur disque un Crimson qui prend la pause alors qu'ils entament une tournée pour promotionner leur très moyen "Beat". L'intégralité de l'album "Discipline" y est joué (avec un "Thela Hun Ginjeet" intense en ouverture), quelques réminiscences d'un passé glorieux sont proposés (l'inévitable "Larks' Tongues in Aspic Part II" et "Red" qu'ils peuvent enfin faire vivre sur scène), laissant pour finir que peu de place aux tout nouveaux titres. Ils sont au nombre de quatre : "Heartbeat", mais — et là, je suis d'accord — tout le monde vous dira qu'on aurait pu s'en passer, le sympathique instrumental "Sartori in Tangier", l'excellent "Neurotica" (une des deux pièces, avec "Requiem", qui valent à elles seules la peine qu'on jette une oreille à ce maudit album bleu), et enfin "The Howler", un titre déjà bien oblique dans sa version studio et qui fait ici office de grande première puisque, à ma connaissance, il s'agit là de la première publication de ce titre dans le contexte d'un concert. Belew reste fascinant dans sa déconcertante facilité à chanter sur des structures rythmiques alambiquées. Alors si, comme moi, vous adulez cette période à sa juste valeur, je ne saurais trop vous recommander l'acquisition, de ce vingt-sixième volume du King Crimson Collector's Club, à mettre en bonne place aux côtés de "Absent Lovers" et du "Live in Berkeley".

note       Publiée le samedi 19 février 2005

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