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King Crimson › Epitaph

32 titres - 241:36 min

  • 1/ 21st century schizoid man (7:08) - 02/ In the court of the crimson king (6:28) - 03/ Get thy bearings (6:00) - 04/ Epitaph (7:28) - 05/ A man, a city (11:42) - 06/ Epitaph (8:03) - 07/ 21st century schizoid man (7:45) - 08/ Mantra (3:45) - 09/ Travel weary capricorn (3:17) - 10/ Improv : Travel bleary capricorn (2:23) - 11/ Mars (8:54) - 12/ In the court of the crimson king (7:24) - 13/ Drop in (5:15) - 14/ A man, a city (11:44) - 15/ Epitaph (8:20) - 16/ 21st century schizoid man (8:03) - 17/ Mars (9:43) - 18/ 21st century schizoid man (7:37) - 19/ Get thy bearings (11:05) - 20/ In the court of the crimson king (7:02) - 21/ Mantra (8:48) - 22/ Travel weary capricorn (3:58) - 23/ Improv (8:55) - 24/ Mars (8:02) - 25/ 21st century schizoid man (8:22) - 26/ Drop in (6:52) - 27/ Epitaph (8:15) - 28/ Get thy bearings (18:37) - 29/ Mantra (5:40) - 30/ Travel weary capricorn (4:37) - 31/ Improv (4:32) - 32/ Mars (5:52)

informations

BBC Radio sessions, Fillmore East, Fillmore West, USA & Plumpton Festival, Chesterfield Jazz Club, Angleterre, août-décembre 1969

line up

Robert Fripp (guitare, mellotron), Michael Giles (batterie), Greg Lake (basse, chant), Ian Mcdonald (saxophone, mellotron), Peter Sinfield (parolier)

chronique

Suite au statut culte obtenu en un très cours laps de temps par l'anthologie en 4 CD en concert de la période 1973-1974 parue en 1992 sous le titre "The Great Deceiver", Robert Fripp se devait de faire quelque chose du même acabit pour rendre hommage à l'incarnation qu'il préfère : celle des débuts. Disponible en pré-commande sous forme de quadruple CD (alors qu'il a toujours été vendu sous forme de double dans le commerce), Epitaph a cette lourde tâche à endosser. Ce luxueux coffret offre aux oreilles attentives l'occasion d'écouter un nouveau né se débattre et crier sur tous les tons son aspiration à la vie. De ce fait, en dépit des 32 titres proposés, le répertoire ne se renouvelle que très peu, proposant pas moins de cinq versions de l'emblématique 21st Century Schizoid Man, et autant d'interprétations des thèmes adaptées de Get Thy Bearings, Travel Weary Capricorn ou Mars. Ces premiers balbutiements témoignent d'une énergie et d'une soif de découverte peu commune, chose particulièrement évidente sur les quatre titres des sessions BBC. Si les enregistrements de Fillmore est et ouest sont de qualité appréciable, les bandes des concerts anglais laissent à désirer et handicapent assez sérieusement le plaisir d'écoute. Néanmoins, c'est là l'unique occasion pour le grand public d'entendre ce que fut, le temps d'un instant, la nébuleuse King Crimson qui allait entraîner dans son sillon la naissance du mouvement progressif.

note       Publiée le jeudi 6 décembre 2001

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    kranakov Envoyez un message privé àkranakov

    En fin de compte, malgré leur piètre qualité sonore, c'est bien les disques 3 & 4 que je préfère ici - la fièvre du jeu collectif est criante sur le concert du festival de Plumpton : GILES est un batteur assez effarant pour l'époque et flanqué de MCDONALD il fait des miracles. LAKE chante remarquablement bien, assurément, mais c'est vraiment ce noyau éclair à l'échelle de l'histoire du groupe qui définit pour moi le son CRIMSON. Et puis cette impro improbable avec solo de batterie inouï…

    Ce n'est pas mon incarnation favorite, bien sûr, mais lancé dans l'exploration des trois énormes box sets consacrés à 72-74, je ne peux que prendre mon pied à entendre que ce qui s'assumera pleinement avec des musiciens très différents est déjà en germe ici. Il est probable qu'on ne fasse jamais le tour de CRIMSON...

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    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    moi qui pensait être seul à préférer "Wake" à "Court", je me sens moins seul !
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    bubble Envoyez un message privé àbubble
    et bien de meme carrement d'accord avec toi pour in the wake ! qui est largement sous estimé ..et qui montre un fripp avec une approche assez personnel de la guitare acoustique . et oui niveau mellotron c'est phenomenal !
    aur Envoyez un message privé àaur
    Toutefois, "Devil's Triangle" n'est pas la seule raison de se procurer Poseïdon, opus faisant preuve d'une maîtrise et d'une mesure plus grande que Court ! Le deuxième album du King met plus en avant le jeu de Giles, révèle un usage plus subtil du mellotron, qui vient plus soutenir de par sa couleur sonore le travail de Fripp sur sa guitare acoustique. Sur Court, c'est le mellotron qui est le centre de gravité de l'oeuvre. Sur Poseïdon, c'est la subtilité dans l'écriture et l'alliage des couleurs sonores qui domine. Pour en revenir à Epitaph ; à l'écoute de ces enregistrements, on pense parfois à la folie de Sysyphus, sur Umma Gumma du Floyd !
    aur Envoyez un message privé àaur
    Bien d'accord avec toi, Bubble ! Sur "Devil's Triangle", comme sur "Last Skirmish". Les instruments se livre un véritable combat. Le mellotron de Fripp cogne, vengeur et assoiffé de song, tandis que la batterie de Giles s'affole ; et que le piano de Tippett se répands en d'envahissantes chinoiseries du meilleur effet. Grandiose !!!