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King Crimson › Live in Detroit 1971

10 titres - 91:44 min

  • 1/ Pictures of a City (9:02)
  • 2/ Formentera Lady (9:08)
  • 3/ The Sailor's Tale (5:59)
  • 4/ Cirkus (9:14)
  • 5/ Ladies of the Road (7:54)
  • 6/ Groon (17:49)
  • 7/ 21st Century Schizoid Man (13:19)
  • 8/ Mars (13:23)
  • 9/ in The Court of The Crimson King (3:31)
  • 10/ Lady of The Dancing Water (2:25)

informations

Detroit, Michigan, USA, 13 décembre 1971

line up

Boz Burrell (basse, chant), Mel Collins (saxophone, flûte, mellotron), Robert Fripp (guitare, mellotron), Ian Wallace (batterie)

chronique

"Live in Plymouth 1971", le dernier témoignage de cette formation bien précise, la seconde à franchir l'Atlantique, était plus qu'honorable en tant que tel. Quelques menues nuances le laissaient toutefois très vite se laisser distancer par d'autres prestations en concert par faute d'un matériel qui manquait parfois de caractère ou, plus souvent, de bonne restitution sonore. Ce nouveau double set enregistré à Detroit vient palier ces deux défauts. Le son, sans atteindre la haute définition des pièces enregistrées pour le Summit Studio, est relativement bon. Là encore, pour restaurer la linéarité d'une performance, différentes sources audio, de qualités diverses, auront parfois été nécessaires. C'est le cas pour l'inédit "Groon" qui dépasse allègrement le quart d'heure et intègre même des passages (comme ce fut déjà le cas sur une des impros des bandes du Summit Studios) de ce qui deviendra plus tard "Larks' Tongues in Aspic", preuve s'il en est qu'en dehors de ses multiples et interchangeables configurations, King Crimson reste un groupe en perpétuelle quête d'absolu. À l'époque, c'est sans doute ce sentiment qui motivait l'utilisation intensive du VCS3 : une explosion tonitruante qui réduit en bouillie toutes ondes sonores (le solo de batterie sur "Groon" encore). Si c'était du plus grand effet alors, cela prête à sourire aujourd'hui. Mais il trouve tout de même sa place dans des moments d'extrême torpeur comme "Mars". Sur ces deux disques, le groupe continue à livrer ses versions poids lourd de son célèbre répertoire ("21st Century Schizoid Man", "Pictures of a City", "Cirkus") et s'adonne toujours à sa relecture toute personnelle du jazz (la suite "Formentera Lady" / "Sailor's Tale" dans, peut-être, une de ses plus fidèles interprétations), mais aussi du blues (l'évident "Ladies of the Road" et une étonnante adaptation de "In the Court of the Crimson King"). Une nouvelle publication aussi satisfaisante que pleine de surprises qui montre que, de tout temps, il n'y eut ni de bonne ni de mauvaise version du groupe, mais juste King Crimson.

note       Publiée le jeudi 19 décembre 2002

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