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Judas Priest › Painkiller

cd • 10 titres • 46:10 min

  • 1Painkiller06:06
  • 2Hell Patrol03:37
  • 3All Guns Blazing03:58
  • 4Leather Rebel03:35
  • 5Metal Meltdown04:49
  • 6Night Crawler05:45
  • 7Between the Hammer and the Anvil04:49
  • 8A Touch of Evil05:45
  • 9Battle Hymn00:57
  • 10One Shot at Glory06:49

informations

Enregistré aux studios Miraval en France et aux Wisseloord Studios aux Pays-Bas

line up

K.K. Downing (guitares), Rob Halford (chant), Scott Travis (batterie), Glenn Tipton (guitares), Ian Hill (basse)

chronique

Voilà une chronique qui doit être attendue, une fois n'est pas coutume... Le fameux "Painkiller" de Judas Priest, ou la résurrection pour le combos de Birmingham. Qui aurait misé un kopeck sur le quintette au soir des années 80 ? Je ne peux qu'imaginer la tête de ceux qui ont eu en premier l'occasion de se mettre dans les oreilles cet album et son début absolument fabuleux... Sérieusement, là, il y a de quoi se poser des questions. Après moult albums pour le moins mauvais, poussifs, manquant d'accroche, ce "Painkiller" est un grand coup de pied dans la carrière de la bande à Halford. Peut-être que le changement de batteur y est pour quelque chose, mais là, Judas Priest rentre de plein pied dans les années 90 avec un album aux relents thrash metal, une production massive, des guitares acérés, des compos directes et inspirées, percutantes. Putain, ce premier morceau, clairement dans le top 10 des plus grands morceaux du metal, d'une intensité rarement atteinte, représentant à la perfection ce côté froid et métallique du style. Rob Halford est remonté comme une pendule avec un chant sur-aigüe, puissant, méchant, limite inquiétant. Certainement sa meilleure performance au sein du groupe jusqu'à présent. L'ambiance de l'album est très noire, toujours teinté de science-fiction à la Tron, mais pour la première fois en 10 ans, je trouve que là, le groupe touche au but avec une atmosphère vraiment convaincante sur ce point. Les solos de guitares sont énormes, ça n'arrête pas de bastonner avec une précision chirurgicale. Et quand le tempo se fait plus lent et lourd, ça donne... "A touch of evil" ! Bref, pas trop la peine de s'éterniser là-dessus, le "Sad but true" de Judas Priest niveau lourdeur avec un sens de la mélodie très personnel et encore une fois un chant terrible. Les mots manquent pour vraiment vous faire comprendre que cet album est unique dans la discographie du groupe. Unique, c'est le bon mot et je dirais presque hélas... En effet, à peine un an après sa sortie, Rob Halford décidait de quitter le groupe pour se consacrer à d'autres projets musicaux... Il faudra attendre plus de 7 ans pour que le Priest soit de retour avec un remplaçant au Metal God... Mais nous n'y sommes pas encore, nous avons en tout cas ici un album absolument magistral, sans aucun doute le meilleur de la carrière - qu'on peut qualifier de riche en rebondissements - du groupe ! Les jeunes groupes peuvent en prendre de la graine, les quarantenaires sont encore là et vous le prouvent ici avec l'album de l'année 1990 !

note       Publiée le vendredi 3 avril 2009

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Note moyenne        53 votes

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Après vérification : je ne sais pas ce qui brûle plus les yeux, en fait, dans le genre hémoglobine chromée, ici, entre les riffs de coq-cyborg ou la voix ; faudrait l'arbitrage vidéo, c'est chaud. Glitter prend un nouveau sens pour sûr. Tronçonneuse aussi. Le dealeur, lui, prend une retraite dorée.

Message édité le 04-01-2023 à 15:50 par born to gulo

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Ultimex Envoyez un message privé àUltimex

A retenter donc, j'en prends bonne note.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Ben ça ! Figure toi justement qu'avec mon corbeau sûr on disait justement à l'instant qu'il était plus du genre ski hors piste que poussage de fonte, rayon activité sportive. Enfin, de mon point de vue, Robbie est louder than tous les riffs (certes ici assez... séroïdés, pour sûr, mais même pas sûr qu'ils se fassent chier à faire autre chose que les coqs, à la salle). C'est sa voix l'impression majeure que je retiens du disque, et elle sent l'hystérie, pas la congestion du banc de développé couché.

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Première écoute et... Non, ça ne passe pas trop pour le moment. Pas que ce soit mauvais mais... L'impression que le groupe décide de démarrer la décennie 90's tout plein de bonnes résolutions : fini la coke et la facilité, on prend un abonnement à la salle de muscu la plus proche pour soulever de la fonte et se remettre en forme et... C'est tout. Résultat, un groupe fier de nous montrer ses nouveaux muscles mais bien trop raide, ayant oublié tout sens du fun, du refrain qui claque, de la prod' qui scintille. A voir sur le long terme donc mais, dans l'immédiat, je préfère largement le Priest acéré avec une (grosse) patine FM (Defenders of the faith) ou à patauger dans le hard FM de manière parfaitement décomplexée (turbo). Pour la NWOBHM bien sérieuse, j'irai plutôt chez le taulier d'en face (Maiden), plus charismatique dans le genre, et ce, malgré sa prétention à se croire grand conteur.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Turbo est au repos post-one-night-stand-à-répétition du week-end de Noël, rapport à un certain singe de mes amis. Il a pas chômé, le drôle.

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