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Azarath › In Extremis

cd • 10 titres • 40:32 min

  • 1The Triumph of Ascending Majesty05:11
  • 2Let My Blood Become His Flesh03:22
  • 3Annihilation (Smite All the Illusions)03:25
  • 4The Slain God04:54
  • 5At the Gates of Understanding04:14
  • 6Parasu Blade03:51
  • 7Sign of Apophis03:09
  • 8Into the Nameless Night04:56
  • 9Venomous Tears (Mourn of the Unholy Mother)03:04
  • 10Death04:26

extraits vidéo

informations

Voix enregistrée par Andrzej Izdebski à l'Iziphonics Studio, octobre 2016. Basse enregistrée par Filip Hałucha à l'Heinrich House Studio, juillet 2016. Batterie et guitare enregistrée par Jakub Mańkowski auCustom34/Soundgreat Promotion, mars et juin 2016. Mixé et masterisé par Piotr Gruenpeter à Maq Record en novembre 2016.

Sorti en cd, vinyle, téléchargement sur bandcamp. Illustration par Mortuus.

line up

Inferno (batterie), Bart (guitare), Necrosodom (guitare, voix), Peter (basse)

chronique

Azarath est polonais comme son nom l’indique, fait la gueule comme nous disent les photographies promotionnelles, et dégage autant de tendresse pour le monde qu’un lampadaire pour le trottoir en béton dans lequel il est fixé. J’avais longuement écouté certains de leurs albums de leur période "Pagan records", label emblématique du métal de l’extrême polonais, notamment les Diabolic Impious Evil et Demon Seed qui sont quand même des petits bijoux de bourrinage malsain et obtus. Azarath a comme particularité d’avoir grandi comme il pouvait sous l’ombre de plus en plus grandissante de leurs compagnons de label Behemoth, partageant le même batteur, qui s’avérera être le seul survivant du groupe originel, dont les images de l’époque fleurent bon les répétitions dans le garage tout juste désovietisé de tonton. Et ce n’est pas peu dire qu’il va vraiment se plier en quatre pour se faire entendre notre cher Inferno : qu’est-ce qu’il en étale ! Et qu’est-ce qu’il en rajoute ! C’est la première chose qui m’a sauté aux oreilles, cette propension à en mettre plein la tronche aux mecs qui savent à peine tenir un rythme avec un stylo en tapant sur la table… mais, je me suis dit "allez, fais un effort, n’envoie pas tout bouler direct comme un disciple de Kali" ; et, effectivement, j’ai retrouvé à force de concentration d’écoute cette malignité, cette méchanceté qui transpirait de leurs dorénavant vieux albums des années 2000 ("années 2000" et "vieux", jamais j’aurais imaginé en arriver là, arf) : ça pétarade, c’est sulfureux, un peu à la Immolation vu de loin, un peu à la Nile vu de travers, et c’est vraiment mauvais esprit. Il me semble à force de réécouter tous ces groupes de métal polonais que, s’il y a bien un endroit où la pestilence a du mal à s’évaporer tranquillement sous une forme pacifiée, c’est bien du côté de Tczew (comme ça se prononce), parce que, à force de voir s’écrouler les certitudes quant à une vie plutôt respectueuse d’autrui, se dégage véritablement une vision sans fards de l’avenir de l’homme via le death metal putride, violent et malsain d’Azarath : une bêtise descendue au niveau de la bite, servant dorénavant uniquement à détruire le plus petit que soi, l’autre, ou, au moins, le cacher dans un trou pour qu’il pourrisse jusqu’à la fin des temps. La Pologne et son métal toujours aussi obscène et violent : voilà ce qu'il vous faut pour ne pas vous réveiller de bonne humeur.

note       Publiée le mardi 19 décembre 2017

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    merci pour le fusil... Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...

    Le précédent, le barotraumatisant Blasphemers' Maledictions, a une production qui ne lui rend pas totalement hommage mais en effet, "violence", c'est le mot, et il n'est pas dévoyé concernant ce groupe. Les 3 premiers sont evil comme il faut, que vous aimiez le death ou pas. La Pologne : vrai pays pour traverser le miroir.

    Note donnée au disque :