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Atriarch › An unending pathway
- 2014 • Relapse records RR7267 • 1 CD digipack
cd • 7 titres
- 1Entropy
- 2Collapse
- 3Revenant
- 4Bereavement
- 5Rot
- 6Allfather
- 7Veil
extraits vidéo
informations
chronique
Incroyable, il a survécu…Le voilà titubant sur le sentier de rocaille, le souffle court, les poumons serrés tant par l’épaisseur de l’obscurité, que la puanteur des miasmes qui stagnent dans l’air dense…Mais le royaume des ombres ne laisse pas si aisément filer ses proies, l’initiation ne fait que débuter. Honnêtement, je n’aurais jamais pensé qu’il puisse exister des passerelles entre deathrock et black metal or Atriarch tendrait à prouver le contraire (pas un hasard, ce split avec Alaric)…Incroyable, ce titre d’ouverture ! Après une mise en bouche, sombre, incantatoire, avec récitation, la chanson évolue en pur deathrock avec vocaux idoines (ce chanteur est vraiment doué), pour exploser en black avec chant hurlé et torturé. Boum, rituel, batteries roulantes, guitares déchirées deathrock, chant décadent, basse plombée, atmosphère malsaine qui se densifie, comme une version metal de ‘Only theatre of pain’ avec montée en puissance vers la souffrance. Atriarch a ce don de glisser sur des ponts de glace, de doser la torture, entre passages tendus et éclats de désespoir absolu, sans jamais laisser filtrer une seule once de lumière. Ce mélange de deathrock et de black doom est d’une intensité terrible et met en valeur les qualités du combo comme jamais. Les compositions ne sonnent jamais ennuyeuses tant les rebondissements et retours de situation y sont permanents aussi bien dans l’extrême que la retenue. La démarche d’équilibriste des genres est périlleuse mais le groupe s’en sort avec les honneurs, équilibrant reprises de souffles (l’intro de ‘Rot’), montées tourbillonnantes, mysticisme macabre rampant, odes à la mort flamboyantes, mélancolie hivernale (l’ouverture de ‘Allfather’)... On sent la maîtrise des instruments mais sans vouloir en ajouter une couche, je saluerai encore une fois la performance vocale de Lenny Smith qui se révèle un vrai et brillant chanteur dans toutes les acceptations du terme. L’album qui pourrait réconcilier les fans de deathrock avec le black et vice versa; Atriarch ou l’art de la goétie musicale.
note Publiée le samedi 13 février 2016
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commentaires
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- Kagoul › Envoyez un message privé àKagoul
Dans un genre Death Rock mais assez unique, avec quelques relents de black sur certains titres je trouve, je citerais GOLD avec leur album No_Image que j'adore ! voici un extrait dont vous me direz des nouvelles : https://soundcloud.com/thebandgold/gold-shapeless
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- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Hmmm... Si vous commencez à m'appâter avec du BM grec non-orthodoxe (uh uh... oui bon, facile) juste quand j'écoute les cinglés de Transcending Bizarre?, je vais me sentir une bien forte envie d'y aller voir, avec vos conneries ! (Et ça me va, en fait, qu'on me la titille ainsi).
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Effectivement, c'est intéressant aussi, Serpent Noir...
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- Kagoul › Envoyez un message privé àKagoul
Merci Twilight et Borntogulo ! je découvre ces deux groupes grâce à vous : Atriarch et Serpent noir, et je suis émerveillé :-) ce mélange entre Black Doom et Death/gothic rock est tout bonnement excellent :-)
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- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo born to gulo est en ligne !
Dans le genre alliage indécent de réussite, entre black metal et rock gothique, essaie à l'occasion le Erotomysticism de Serpent Noir, je me l'étais pris en pensant au départ que c'était une petite friandise coupable de vieux dark-waveux, et en fait plus je l'écoute plus il prend des airs de simple splendeur.
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