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Les films que vous avez vu

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Procrastin › jeudi 23 avril 2020 - 16:32

@(N°6) Hahaha j'en étais sur, je me suis même fait la remarque en le revoyant que ce genre de sombrexitude m'évoquais ta patte :)

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(N°6) › vendredi 24 avril 2020 - 14:58
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Ah ouais carrément, wow ! :)

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dimegoat › vendredi 24 avril 2020 - 17:44
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Entre le ciel et l'enfer (A. Kurosawa, 1963)



Comme je me fais tous les Nakadai, je suis passé par cet excellent film policier, saisissant de maîtrise, d'ambiance, avec une fin qui t'achève. Et puis gros kif de retrouver nos rônins préférés en costume de ville. Franchement, ça devient agaçant cette facilité du cinéma japonais des années 50 et 60

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Raven › vendredi 24 avril 2020 - 18:28
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T'es mûr pour une session Fukasaku après. Kuro ist krieg, "sabré" comme film noir. L'apothéose de Nakadai chez le Maître c'est peu-être son visage de vieillard raviné au milieu des flammes... Un truc qui marque presque autant que sa tronche dans le final de Sword of Doom.

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(N°6) › vendredi 24 avril 2020 - 19:00
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Avec tous le respect, j'enquillerais pas forcément du Fukasaku après un chef-d'oeuvre comme Entre le Ciel et l'Enfer du papa Kurosawa. La comparaison serait ultra-rudasse.

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Raven › vendredi 24 avril 2020 - 19:59
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Ah c'est sûr que c'est bien plus cru et pas léché, mais à "l'époque" où je les enquillais j'avais fait les Fuka après les Kuro noir (Salauds, Chien enragé etc) et c'était passé comme une lettre. Après j'm'étais rematté Violent Cop je crois. Trop de subjectivité sans doute.

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(N°6) › vendredi 24 avril 2020 - 20:23
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Les Fukasaku puis Violent Cop, ça fait sens, comme on dit. DVDDionnet ?

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Raven › vendredi 24 avril 2020 - 20:29
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Yep ! Dionnet pour Kitano et Grünberg pour Cronenberg, ô nostalgie des bonus cinéphiles.

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dimegoat › dimanche 26 avril 2020 - 18:46
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La condition de l'homme (1959, Kobayashi)

Si tu veux du sombrex, en veux-tu en voilà. Premier film de la trilogie dans laquelle Kobayashi règle ses comptes avec le militarisme. 3h20 dans un camp de travail japonais en Mandchourie, ça te tente ? Il m'a pesé sur l'estomac, celui-là, un peu raide.

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dimegoat › lundi 27 avril 2020 - 15:33
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Beastie Boys Story (Spike Jonze, 2020)

Il vient de sortir ce documentaire tiré du "two-men" show que Mike D et Ad-Rock ont tenu l'an dernier, sorte de condensé en stand-up de leur (excellente) auto-biographie, le Beastie Boys Book. Du coup, je n'ai rien appris devant ce spectacle qui parle de musique et d'amitié. C'est très ricain et formaté et surtout très inutilement larmoyant sur la fin. Il y a quand même quelques archives que je n'avais jamais vues.

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(N°6) › lundi 27 avril 2020 - 15:54
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Dans la série "film de boule (non mais littéralement)" - Initiation d'une femme mariée - Claude-Bernard Aubert (1983)

Ah, les afterworks de la Cogip.

C'est toujours assez étrange de mater un porno vintage, et encore vintage, on est sur la queue (lol) de comète du porno en pellicule, à l'aube du début de la fin et de l'arrivée des VHS. Bon on va pas faire genre le scénar est intéressant, le titre dévoile (re-lol) à peu près tout de l'intrigue. Bourgeoise coincée qui s'enjaille au côté de son mari à une sexualité un peu plus fun que le missionnaire le Samedi soir après Drucker. Ce qui est intéressant malgré tout, c'est de voir des êtres humains normaux dans un porno. Les femmes ont l'air de vraies femmes et pas de strip-teaseuse silliconées, les hommes ne sont pas tous gonflés aux stéroïdes avec des tatouages tribaux dégueulasses et des bites de 25 cm, les gens ont des poils (incroyable révélation sur l'anatomie humaine) et puis y a quand même une construction, même du niveau scènes de cul du coup. C'est à dire qu'on ne voit pas une nana se faire défoncer en DP au bout de 5 minutes. Ca commence par une gentille pipe au bois et ça va crescendo jusqu'à des scènes d'échangisme finaux, avec là aussi un crescendo (ça se jette pas au milieu d'un gang-bang du premier coup). Du coup, malgré le côté ridiculement cliché et dorcélien de la bourgeoise initiée par son mari (au secours) à vraie porn-stache, ça dépeint quand même du cul qui fait très "réaliste" par rapport à ce que le porno est devenu. Et on peut se demander à quel moment ça a vraiment dérapé (par stades successifs sans doute, les tubes étant le pire d'entre eux). Le film tiens bon la rampe (lol Grosse Têtes approved) surtout grâce à la présence de Cathy Ménard, actrice porno aux cheveux courts, un peu androgyne, et faux airs d'Elsa Zylberstein, et qui dégage quand même quelque chose (encore une fois, parce qu'elle ne ressemble pas à l'idée qu'on se fait d'une actrice porno). Et puis aussi grâce à la BO on ne peut plus porn-funk (littéralement) de Paul Vernon. Qui bien sûr est Alain Goraguer, ce qui est quand même la classe (ou pas, en fait il en a tartiné des tonnes de musique comme ça pendant les grandes années du porno au cinéma, ce qui a bien sûr contribué au côté "porn" du style musical en question, pour le meilleur et le pire).

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Rastignac › lundi 27 avril 2020 - 17:05
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Ces réflexions sur le porno et les corps me font penser que si ce n'est déjà fait, il faudrait écrire une histoire du poil à l'époque contemporaine. En quoi est-il vu comme classe ou plouc, pur ou impur, signe de bonne santé ou de perversion, pourquoi, comment... vu tout le business qui dépend de ce machin dérisoire, je me dis que c'est aussi central que le bout de gras pour l'économie aujourd'hui.

Ici, en parlant de pur et d'impur j'ai donc regardé Happiness vanté dans ce forum.

Déjà, y a un gros casting pour un film qui se veut vomitif rigolo "edgy" "cringy" ; sont tous très forts là-dedans, Ben Gazzara le blasé intergalactique, Hoffmann le pervers multivers, et la nana de Twin Peaks qui fume trop. Ça parle beaucoup de monologues et d'illusions sur ce que sont les autres, ce qui nous repousse, et ce qui nous attire, et des interférences qui poussent à faire purement et simplement n'importe quoi, par naïveté, psychopathologie, orgueil, paresse, jalousie, enfin les dix commandements en accéléré. Beaucoup de scènes qui m'ont bien fait rire mais je suis bon public en humour noir. La scène interview du papa peu de temps avant la fin est stupéfiante, et comme noté ci-dessus, le flutiau en rajoute (j'ai vu que Clint Mansell Michael Nyman pardon devait faire la BO, heureusement que ça ne s'est pas produit). Pas du grandiose, mais comment dire... un manifeste pour montrer à tous que le bizarre ne se cantonne pas aux films, une sorte de miroir parfois punitif sur le spectateur (je pensais à Funny Games parfois, dans le style violence sans artifices, notamment encore pour la scène interview papa/fiston). La scène finale et la mine réjouie du même fiston est pour moi la meilleure image qu'il me reste de ce voyage... spongieux et collant.

What We Do in the Shadows.


Faux documentaire néo-zélandais sur les aléas de la colocation entre vampires de nos jours à Wellington. C'est sûr qu'il faut prévoir tout, comment on gère la vaisselle, qui nettoie les flaques de sang, etc. Cela emmène à des embrouilles, mais aussi à une certaine camaraderie, quand les mecs veulent aller en boite de nuit par exemple. Ils prendront sous leur aile un benêt local qu'ils vampiriseront et qui s'en vantera un peu trop par la suite, ainsi qu'un autre humain qui lui sera tout simplement programmeur informatique (sans spoiler). Les rencontres avec les loups garous montrés comme des hipsters horripilants vaut son pesant. Les trois vampires (+1 au jeu plus... sobre) sont très attachants, mais leurs meurtres sont réellement plus proches des films de vampires dégueux que de Twilight. Sale et amusant, tranquille pour rigoler doucement, je conseille. A été adapté en série chez les américains, mais je n'ai pas envie de voir de remakes...

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Klarinetthor › lundi 27 avril 2020 - 17:09
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un poil, pas sur la tête, tu veux dire? pas vu depuis une expedition etno dans le bassin (lol) nord du Congo en 83, 84 peut-être?

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Rastignac › lundi 27 avril 2020 - 17:11
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des poils en général oui, sur la tête, sur le visage, sous les bras, entre les jambes, sur les jambes, sur le dos, sur les seins, etc. Y a eu des histoires du corps d'écrite, mais du poil j'ai pas de référence. Quant au Congo, kestu jactance ? Pas compris.

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bubble › lundi 27 avril 2020 - 18:31

What We Do in the Shadows. Deux films pour le prix d’un.. il faut vraiment le voir en doublage français . taika waititi a donné carte blanche aux doubleurs français . Il a choisi les gars des messages à caractère informatif ( cogip et compagnies.. ) renforcé par Astier, testot et Salomone . Une très bonne poilade pour les fans de la minute informative... c’etait vraiment très intéressant ...

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born to gulo › lundi 27 avril 2020 - 18:39

Oui, vu en VF, excellent, au point que j'ai pensé reconnaître le père Astier dans le vampire bourru, et Testot dans le narrateur.

Plié de rire les 3/4 du temps.

"Sobre" est le mot.

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Rastignac › lundi 27 avril 2020 - 19:54
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Ah merde je l’ai vu en vo! Va falloir que je le chope en vf maintenant.

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(N°6) › lundi 27 avril 2020 - 19:56
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Vous me hypez de ouf avec votre pseudo-docu doublé par Le message à caractère informatif et Astier et Testot (qui est un des types qui me fait le plus rire au monde). Speaking of which... cf topic série.

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bubble › lundi 27 avril 2020 - 23:18

En VF ça se passe à limoges ... rien que ça déjà ;-)

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born to gulo › lundi 27 avril 2020 - 23:50

Oui, c'est à ça que tu vois que c'est vache de bien traduit.