Les concerts auxquels vous avez assisté

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moustache › samedi 7 octobre 2017 - 20:36

Pareil, j'étais au Swans à Bordeaux ( Dommage N°6, on aurait pu trinquer tiens... ).
3ème fois que je les vois sous cette formation ( mis à part l'échange du "percussionniste" par le gars au synthé ) et l'effet de surprise et de sidération s'estompe me concernant. Surtout lors des longs passages calmes. J'ai moins ressenti le côté grande cérémonie. Mais quand çà explose là c'est toujours impressionnant ! Et j'ai trouvé marrant que les petits jeunes métalleux est disparus au fur et à mesure.
Ah et le gars à la guitare-slide a pas arrêté de se faire engueuler par Catherine Deneuve.

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(N°6) › samedi 7 octobre 2017 - 20:44

Fallait m'envoyer un MP Mr. Moustache !

J'ai toujours kiffé fortement Korgman, parfois dans les parties lentes j'avais l'impression que ça virait au jazz, Miles Davisélectrique sous tranxène - le funk.

Ouais, Hahn semblait avoir mal aux poignets ou un truc du genre, je sais pas si Catherine l'enguelait ou quoi mais ça discutait sec. J'ai bien kiffé la chemisette de Norman, qui d'un coup me faisait vachement moins penser à Bertrand Renard, les tatouages de serpent sans doute. Faut quand même bien dire que les trois vieux ont l'air de savoir ont sont enterrés les corps...

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A.Z.O.T › lundi 9 octobre 2017 - 10:21

Nuit Pierre Henry à la cité de la musique pour la nuit blanche. Programme conçu par Pierre lui même avant sa mort, et du coup diffusé par différents collaborateurs (dont un ancien pote d'école). Les pièces choisies n'étaient pas forcément les plus évidentes (coucou variations pour une porte et un soupir) et faisaient l'impasse sur toutes ses pièces à "texte" (L'apocalypse, Dieu, Artaud, Maldoror, etc), du coup petit pot pourri des différentes années (tour de babel, symphonie pour un homme seul, ceremony, ...) sur le système de son/ré (soit une débauche d'enceintes avec petit show lumière pour les éclairer (renvoyant une impression de respiration), bien sympa pour cette soirée. En attendant les rééditions...

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boumbastik › mardi 10 octobre 2017 - 15:54

Mes acouphènes SWANSiens sont encore là et bien là, 4 jours après le concert. Les gars, vous m’expliquerez comment vous faites pour tenir 2h15 à ce volume sans bouchons ? J’étais assis derrière la cage de l’ingé son, je voyais l’indicateur du volume sonore : très souvent au-delà de 115 dB, 120 dB par moments (surtout sur les incantations vocales). Je ne veux pas susciter la polémique, je donne juste mon avis : je trouve ça stupide et inutile de jouer à ces volumes. Stupide pour des raisons de santé évidente (limite légale en France : 102 dB), et inutile car la musique des Swans (ce soir-là une sorte de post rock drone indus incantatoire improvisé) n’a pas besoin de ça pour scotcher le public. J’ai tenu une heure. Dommage car j’ai vraiment kiffé. Le terme de sidération n'est pas trop fort car je n'avais encore jamais entendu/ressenti un truc similaire.

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Klarinetthor › mardi 10 octobre 2017 - 16:49

Le son est en général meilleur à ce niveau-là qu'à 100dB, surtout pour les Swans (je me souviens de concerts avec limiteurs assez degueu dans des grandes salles parisiennes).

Et puis allez aux swans sans capotes aurales, c'est un peu comme poser sa tete sur un ampli de Sly and the family drone, c'est aimer courir des risques.

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WZX › mardi 10 octobre 2017 - 17:42

Chacun ses choix, faut juste savoir qu'après 1h à 120 dB tu peux déjà être sûr que t'auras plus les mêmes oreilles qu'avant le concert.

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(N°6) › mardi 10 octobre 2017 - 18:55

Ah, je ne t'ais pas vu Mr. Boum, mais faut dire que j'ai peu tourné la tête dans cette direction. Deux fois que je me tape les Swans en 11 mois. Je ne mets jamais de bouchon. La première fois j'ai eu des acouphènes pendant deux trois jours. Cette fois ci, honnêtement, le lendemain soir je ne les entendais plus. Tout le monde n'a pas la même tolérance non plus, les corps sont différents. Je suis un peu sourd comme un pot, certe, mais je me branle beaucoup aussi... Blague à part (quelle blague ?), si parfois on frôle le seuil de la douleur (dans ce cas je me baisse un instant, les gens faisant un mur du son), le volume sonore me semble faire partie intégrante de l'expérience Swans en live.

Quant à limitation à 102db, ben ouais, la France ne supporte plus la nuit. Faut fermer les bars et les boites. On écoutera tous Carla Bruni faisant des reprises de Depeche Mode à la guitare sèche en lisant Valeurs Actuelles bientôt.

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saïmone › mardi 10 octobre 2017 - 20:52

Ouais mais à Nantes le son était tellement bon qu'on avait pas l'impression qu'il était si fort - c'est encore plus dangereux, moi je mettais mes bouchons sur les moments relous. La puissance db ça compte pour le corps, surtout : les vibrations faut pouvoir les sentir - avec bouchons, ça n'enlève rien (ok, p'têt pas les trucs en mousses à un euro le pack de 3 000)

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boumbastik › mercredi 11 octobre 2017 - 12:30

@N°6 : je suis arrivé quelques minutes après le début du concert et la salle était suffisamment remplie pour ne pas pouvoir repérer des têtes connues au 1er coup d’œil. Et direct je me suis assis au fond.

Quant à savoir si le volume sonore élevé fait partie intégrante de l’expérience musicale, la réponse dépendra (en partie) de l’âge de celui qui répond. Effectivement, on a tous des capacités de résistance aux volumes élevés différentes. Ce qui est certain, c’est que ces capacités diminuent chez tout le monde avec le temps, d'autant plus vite qu'on s'en sert souvent et rudement. C’est de la mécanique fine, donc ça s’use. Aujourd’hui, 102 dB me suffisent amplement pour prendre mon pied. En 2012 à Meshuggah, le volume n’a pas dépassé 100 dB, ça ne m’a pas empêché de jouir.

Peut-être qu'on reparlera de tout ça dans 10 ans. Pas sûr que certains n’aient pas changé d’avis d’ici là ;)

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(N°6) › mercredi 11 octobre 2017 - 12:50

Dans dix ans j'aurais sans doute l'appareillage de Gordon Cole (de Twin Peaks). Stone Deaf Forever. ;)

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Klarinetthor › mercredi 11 octobre 2017 - 13:58

Ca fait plus de 10 ans que je fais des concerts régulièrement (plus de nombreuses repetes à volume élevé), et je n'ai pas l'impression d'avoir perdu. Je fais juste attention quand c'est très fort, et j'ai eu deux fois des acouphènes.

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WZX › mercredi 11 octobre 2017 - 17:00

Ah ouais comme quoi ça dépend vraiment des gens. Moi le moindre concert à fort volume, quelques heures en festoche, un album de black au casque, direct ça me siffle dans le crâne.

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Klarinetthor › mercredi 11 octobre 2017 - 17:01

il m'est arrivé souvent d'avoir un leger souffle le soir en me couchant après du gros morcif comme Bolt Thrower ou Converge; mais parti le lendemain; quand je parle d'acouphènes, c'est vraiment d'acouphènes (sirène de police constante pendant des jours et des jours). Jucifer me fait plus rien, malgré le mur d'amplis. Il faut vraiment de la noise vicieuse (cf sly and the family drone et ses mid-freq ravageuses) ou la puissance sauvage des Swans pour que je sorte de ma zone de confort. L'autre jour, aussi, duassemicolcheiasinvertidas jouaient à un volume pas possible, c'est rare dans les ptites salles finalement.

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boumbastik › mercredi 11 octobre 2017 - 17:29

Tant que ça part au bout de quelques heures, pas de problème. Quand ça ne part plus (mon cas) c'est le signe que la mécanique de précision auditive a pris un shoot irréversible. Alors instinctivement on s'éloigne des ambiances à fort volume sonore car même de bons bouchons (ceux à 20-30€) ne sont plus efficaces. Le dernier truc que je pourrai tenter c'est les bouchons pro sur mesure à réduction maximale, mais ça coûte un bras. Et écouter les Swans tranquille à la maison :)

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nicliot › mercredi 11 octobre 2017 - 20:38

Les feuilles tombent mais la tige reste verte

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No background › mardi 17 octobre 2017 - 16:15

Le volume sonore fait effectivement partie de l'expérience musicale. J'ai vu Sunn O))) fin 2007 à l'ATP festival dans les Cournouailles, le son était tellement fort que le corps ressentait les basses et surtout infrabasses, bouchons ou pas. Ce remuage de tripes est très "Satan" (la nana qui était avec moi, croyante, avait l'impression que le groupe balançait Satan dans son corps, elle trouvait ça intéressant même si perturbant). Je les ai revus à la Vilette Sonique en 2010, joant les Grimrobes démos à volume faible, c'était intéressant aussi tellement on avait plus notion du temps qui passe, mais la réalité c'était que c'était juste soporifique. David Yow passant après commença par quelque chose comme "what was that shitty band?".
Concernant les Swans en 2016, le volume très fort dans la petite salle de la Paloma à Nîmes écrasait toute dynamique, aucun intérêt de jouer aussi fort s'il n'y a aucune variation, le volume était strictement le même entre "repos" et "envolées".

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Klarinetthor › mardi 17 octobre 2017 - 16:29

attends, si tu peux meme plus ecouter les Swans avec des bouchons, c'est pas du coté des Swans et des ingésons le probleme, c'est plutot dans son système auditif.

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Dun23 › mercredi 18 octobre 2017 - 07:13

En parlant des Swans, vu hier leur ancien batteur, Signorelli, avec cette machine de guerre dont le nom est synonyme de rouleau compresseur, à savoir les bien nommés Unsane au Petit Bain à Paris. Et écrasés est bien l'état dans lequel nous sommes repartis de là bas. Les nouveaux titres sont du Unsane pur jus.

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No background › mercredi 18 octobre 2017 - 09:53

Klarinetthor, j'ai du mal m'exprimer. Pour Swans, j'avais des bouchons parce que j'ai les oreilles sensibles mais c'était tout à fait supportable, mon beau-frère n'en avait pas par exemple. Ce que je voulais dire, c'est que jouer fort pour jouer fort n'a d'intérêt que si le reste suit. En 2015, Swans avait joué dans la grande salle dans le cadre du This is not a love song festival, le son était au même niveau, mais super bien réglé, ça rendait vraiment justice au côté hypnotique et imposant de la musique. A ce propos, je me rappelle avoir vu Municipal Waste dans un sous-sol de bar à Paris, on n'entendait pas du tout le chanteur, c'est un peu con de jouer tellement fort que le chanteur a beau s'égosiller on ne discerne même pas la voix dans le brouhaha ; après, c'était pas le même budget ni la même salle, ni la même renommée, ni la même attitude certes.
Dun23, vu Unsane dans le cadre dudit festival l'année dernière, une impression de rouleau compresseur oui, c'est ça. Il n'y a que pour Dale Crover pour le concert Porn / Melvins au Glazart que je me suis dit aussi : "mais quelle brutasse", surtout qu'il jouait bien plus de deux heures dans la soirée.

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A.Z.O.T › mercredi 18 octobre 2017 - 10:00

Festival Autistic Campaign à Rouen, avec une affiche diverse et un public un peu clairsemé. Ce que j'ai retenu Erik Minkinnen en solo, 30 min de larsen à la guitare passé à travers moults effets, donnant de superbes textures et un volume sonore suffisant pour écouter sans bouchons. Le reste du vendredi était franchement mauvais.

Le samedi, dans une MJC de Rouen, Me Donner soit Terrine et Usé, avec d'un côté 2 toms et une plaque rouillée avec effets, de l'autre un séquenceur et une sorte de jouet yamaha balançant des samples aléatoires de voix. Ca donnait un truc indus foutraque assez jouissif (pour un finish house bruitiste du plus bel effet)

Vomir, fidèle à lui même, n'a pas bronché pendant 30 min avec son sac poubelle sur la tête

Scenes from Salad , je suis resté un peu dubitatif, y avait de bons moments, d'autres non.

Opal SWORD , soit une nana qui aime à la fois PNL et HTRK, pour un mélange curieux entre cold wave et autotune, ca passait bien en faisant abstraction des paroles ("je suis toute seule dans ma chambre à 3h du maaaaaaaaat") pour les curieux : https://soundcloud.com/opalrtg