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Can › Saw delight

  • 1989 • Spoon CD027 • 1 CD

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Membre Note Date
Tango Mago      vendredi 17 juillet 2009 - 21:08
aur      lundi 5 mars 2007 - 09:07
Seijitsu      samedi 14 juillet 2012 - 22:12
Progmonster      mardi 19 avril 2005 - 19:08

5 titres - 37:29 min

  • 1/ Don't Say No (6:28)
  • 2/ Sunshine Day and Night (6:02)
  • 3/ Call Me (5:33)
  • 4/ Animal Waves (15:19)
  • 5/ Fly by Night (4:07)

informations

Inner Space Studio, Cologne, Allemagne, 1977

line up

Holger Czukay (effets, voix, chant), Michael Karoli (guitare, violon, chant), Jaki Liebezeit (batterie, chant), Rosko Gee (basse, chœurs), Irmin Schmidt (claviers, chant), Reebop Kwaku Baah (percussions, choeurs)

chronique

  • kraut rock > new wave

"Saw Delight" fera prendre la mesure à Virgin qui, s'il pouvait se féliciter d'avoir mis la main sur un tel monument, devait dans le même temps s'en mordre les doigts d'avoir pris sous son aile un groupe qui disparaissait à petit feu. Élément irréfutable de cette implacable déliquescence ; Can subit son premier changement de line-up. Pas de départ à souligner, c'est bien ce qui est paradoxal, mais bien l'introduction de Rosko Gee (basse) et Reebop Kwaku Baah (percussions), ex-membres d'un Traffic lui-même en pleine déconfiture. Deux bassistes et un percussioniste en soutien de Liebezeit, voilà de quoi réjouir le fan qui sait à quel point tout Can est porté sur le groove. Déduction malheureuse puisque Lee et Kwaku Baah viennent pour ainsi dire remplacer Czukay et Liebezeit ! Le batteur se contente du minimum syndical, laissant le gros du travail à un Reebop Kwaku Baah à qui l'on en demande vraissemblablement trop. Une contre performance qui, en soi, ne choque pas outre mesure, tant ce pilier essentiel à la définition intrinsèque du groupe semblait avoir été peu à peu négligée ces derniers temps (c'était déjà très criant sur "Flow Motion"). Holger Czukay, quant à lui, cède donc sa basse pour se concentrer plus volontiers à des traitements électroniques et autres samplings divers. En tendant bien l'oreille, on peut en distinguer trois ou quatre sur tout le disque. Autant dire que le mentor de Can a définitivement jeté l'éponge ! Ces effets spéciaux pourtant, comme sur le long mais peu convaincant "Animal Wave", annoncent les traitements qui seront adoptés par Brian Eno sur "My Life in The Bush of Ghosts", album historique s'il en est. Que dire d'autre à propos de "Saw Delight" si ce n'est qu'il fait l'impasse sur les effets psychotropes de leur musique pour s'adonner presqu'exclusivement à leur interprétation toute personnelle des musiques du monde (le plus soukouss que nature "Sunshine Day and Night"). Bref, déjà ici c'est limite, alors c'est bien inutile de s'aventurer plus loin, même s'il ne reste que "Out of Reach" et "Can" à se farcir. Mais ces deux là sont vraiment pénibles.

note       Publiée le mardi 19 avril 2005

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    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane  Aladdin_Sane est en ligne !

    Je viens de me procurer les 3 derniers albums en vinyles à pas cher : "Can", "Out of Reach" et "Rite Time". Vu la réputation de ces albums, j'ai un peu peur mais bon, c'est plus pour la collec' qu'autre chose...

    Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

    Un peu comme le précédent album, ça sent la fin. Saw Delight n'est pas désagréable et s'écoute volontiers malgré quelques moments un peu laborieux (et puis c'est vrai que Animal Wave est sympa), mais il manque un gros quelque chose. Ce quelque chose qui nous faisait vibrer sur leurs premiers albums (même si je place quand même Landed du bon côté de la barrière tant il m'apparait sous estimé). Ce quelque chose ne serait-ce pas la magie ? J'en ai bien l'impression...

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    aur Envoyez un message privé àaur

    OUT OF REACH, sorti en 1978, montre un groupe qui ne sait plus ou aller : une sorte de Santana Band Kraut ! La moitié de l'album est à jeter pour cause chansons insipides avec voix pitoyable (Roscoe Gee, le bassiste), l'autre est écoutable. CAN, sorti en 1979, rectifie le tir, avec qques bonnes surprises : notamment le très disco ASPECTACLE, et le très sombre SAFE : du DISCO-KRAUT très mélancolique. Et les solos et le son de Michael Karoli sont incroyables : seul Robert Fripp est capable d'avoir un tel son !!!

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    Tango Mago Envoyez un message privé àTango Mago

    Radioactivity président.

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    radioactivity Envoyez un message privé àradioactivity
    partie -1 : Une femme sans âge me prend par la main; la légére pression qu'elle y imprime, à la fois rassurante et impérieuse, ne laisse aucun doute sur le déroulement des minutes à venir, il va me falloir la suivre...Le décors autour de nous a cette brillance fantômatique que seuls les rêves peuvent avoir. Une brume vaporeuse nous entoure. Je suis la femme sans âge, ne sachant, de l'excitation ou de l'inquiétude, laquelle allait l'emporter. Peu à peu la brume se dissipe suivant des mouvements géométriques compliqués jusqu'à ce que plus rien ne vienne troubler la scéne qui s'offre désormais à nous...La femme sans âge me regarde calmement avec cette expression que peut avoir une mére pour son enfant lorsque ce dernier ne sait pas qu'elle l'observe...elle m'invite à m'assoir, toujours sans mot dire comme si en ce point du temps et de l'espace, le seul mode de communication tenait au creu de la main...