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Souls › Tjitchischtsiy (sudêk)

13 titres - 53:52 min

  • 1/ Smoke Me (4:15)
  • 2/ Fishbowl (3:11)
  • 3/ Barlights (3:48)
  • 4/ Bmw (4:28)
  • 5/ Words unsaid & Things undone (3:31)
  • 6/ Switch (1:03)
  • 7/ The Ass I am (3:05)
  • 8/ I Guess (3:47)
  • 9/ Ladybird (5:21)
  • 10/ Ø (3:37)
  • 11/ Hickies [I] (1:15)
  • 12/ Hickies [II] (1:17)
  • 13/ Danskin (11:48)

informations

Starec Studio, Växjö, Suède, 6 au 14 août 1994

line up

Cecilia Nordlund (chant, guitare), Andreas Danielsson (guitares, Korg, percussions), Johan Carlsson (basse, percussions), Bo Peter (batterie)

chronique

  • post grunge

Le label suédois indépendant Telegram nous a déjà apporté quelques bonnes surprises ; je pense notamment au groupe Red Shift et son intrigant chanteur Michael Dee, mais aussi la toute aussi trouble femme-enfant qu'est Stina Nordenstam. C'est donc en confiance que mes oreilles se prêtent au jeu de Souls, un quatuor rock biberonné à la sauce grunge et qui jouit, délice suprême, de la production de Monsieur Steve Albini. Toutes ces garanties et tous ces espoirs partent hélas très vite en fumée à l'écoute de ce "Tjitchischtsiy (Sudêk)" (ça ne s'invente pas...) dont le titre, à priori dénué de sens, traduit à la perfection le sentiment qui se dégage de cette longue heure faite de bâillements et d'ennui. Les guitares ne se montrent jamais farouches, ni vicieuses. En fait, Souls semble ne s'être même jamais posé la question de savoir quel type de sons ils allaient développer. Dans de telles circonstances, même Steve Albini ne peut pas faire grand chose. Et on a même l'impression qu'il n'a en réalité rien fait du tout, justement. Les riffs n'ont rien de vraiment originaux, même s'ils se révèlent accrocheurs, particulièrement dans les premières dix minutes du disque qui ne manque pas d'attrait sur le plan mélodique. Le seul atout qui pourrait susciter un semblant d'intérêt à l'égard de Souls est sa chanteuse, Cecilia Nordlund, qui, par instants, n'est pas trop éloignée des exercices vocaux de Mademoiselle Gudmunsdottir. Donc, voilà le tableau ; imaginez Björk s'adonner au grunge. Ça ne vous excite pas ? Bein, vous avez bien raison. En plus, paraîtrait qu'ils aient remis ça en 1997. J'avoue qu'à l'écoute de leur première production, je ne suis pas trop tenté d'en connaître la suite. Bien qu'en toute honnêteté ils mériteraient un trois, je leur colle donc un deux que je justifierais par le gâchis qui en a été fait.

note       Publiée le jeudi 11 mars 2004

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