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XIII › Serpentyne

  • 1996 • Semaphore CD 50540-422 • 1 CD digipack

cd • 13 titres

  • 1Microfiction
  • 2Angel
  • 3Nowhere
  • 4Babylon
  • 5Museum
  • 6Snakeeyes
  • 7Broken mirror
  • 8Forbbiden fruits
  • 9Eden
  • 10In the hole
  • 11Gift
  • 12Close my eyes
  • 13Liberation

informations

Rockmine Studio, mai et juin 1995

line up

Hallur Ingólfsson (chant, guitares, piano, batterie, programmation, harmonica), Jón Thorvaldsson (basse, piano, sampler), Gisli Már Sigurjónsson (guitare)

chronique

Toujours des évocations d'éléments naturels...Le sel et maintenant des teintes marines pour un disque pourtant marqué d'allusions religieuses ('Eden', 'Babylon', 'Angel', 'Forbidden fruits')...Musicalement, un pas a été franchi, on sent que Hallur Ingólfsson cherche à étendre le champ d'expérimentation d'une ligne qu'il tient malgré tout à garder proche des débuts. Le résultat débouche sur une forme de rock appuyé aux accents metal, du genre doom, car notre homme ne goûte guère aux rythmes rapides leur préférant des mid-tempi pesants. Il s'autorise également quelques passages plus tranquilles, quelques cassures pour accentuer les contrastes avec les attaques de riffs, n'hésitant pas une pointe ou deux de programmation ('Angel') et d'influences purement rock ('Babylon'). Innovation marquante, le chant se laisse beaucoup plus aller, module des émotions plus contrastées entre force, calme, pointes de colère, ce qui donne plus de corps aux compositions. Des teintes légèrement mélancoliques nuancent donc le propos sur certaines intros lorsque les guitares se font claires, le chant mélodique mais sinon, rien de neuf sous le soleil voilé d'Islande. Malgré de belles réussites ('Museum', 'Broken mirror'), le disque ne décolle pas. Trop de chansons, ces putain de tempi qui n'accélèrent pas, des ambiances efficaces mais exemptes de mélodies qui feraient la différence, une absence répétée de riffs marquants et une durée approchant souvent les cinq minutes sans les ingrédients suffisants pour nourrir l'auditeur. Je me souviens avoir lu une critique plus sévère (mais pas foncièrement fausse) présentant XIII comme un tribute-band à Alice in Chains, une copie carbone sans l'âme ni l'émotion du modèle. Comme tout auditeur poli, je laisse au cd le temps de fixer ses atmosphères mais l'ennui gagne rapidement. Plus les pièces s'enchaînent, plus les influences lourdes se diluent ; le schéma des introductions placides suivies de plans électriques commence à devenir franchement gonflant. En conservant les cinq ou six meilleurs titres, nous obtiendrions de quoi produire un maxi sympa mais le gimmick des treize tire ce disque en longueur. Peut-être les fans de Alice in Chains y trouveront-ils plus de matière que moi ? Personnellement, je zappe.

note       Publiée le mardi 1 mai 2012

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