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Nautilus › In Search of Castaways

  • 2004 • BSC Music Prudence 398.6691.2 • 1 CD

11 titres - 67:28 min

  • 1 Prelude 2:24
  • 2 Time To Turn 13:29
  • 3 Archaeopteryx 4:24
  • 4 Shadow Nights 3:00
  • 5 Back On Earth 3:26
  • 6 In Search Of Castaways 21:58
  • 7 Luna And The Friend Of Mine 3:15
  • 8 Silence 1:33
  • 9 Paganel's Dream 5:38
  • 10 The Final Discovery 5:15
  • 11 A Friendly Farewell 3:00

informations

Pour entendre des échantillons sonores et en savoir plus sur l’artiste, visitez son site web au : http://www.nautilus-records.de/

line up

Martin Ludwig: Keys, Syntheziser and Sequencer Werner Strätzig: Guitars and Mandoline Ralf Weiden: Sampler, Synthesizer and Sequencer

chronique

  • musique Électronique progressive

Nautillus est une belle trouvaille. Je ne sais pas à quoi ressemble leurs premières œuvres, mais je peux vous dire que In Search of Castaways est une mirifique épopée musicale, aux harmonies spontanées. Des rythmes ambivalents, jumelés à de superbes mélodies où guitares et synthés s’échangent la direction musicale. Il s’agit d’un un 5ième opus pour ce trio Allemand; un très bel album qui survole les frontières musicales, au gré de ses besoins d’harmonies.
La douce guitare de Werner Strätzig croise les discrets solos de sa guitare électrique, ceinturée par un synthé aux voiles et aux chœurs réservés. Prélude présente une intro classique qui se poursuit avec un piano arpégé en ouverture de Time to Turn. La guitare électrique se joint à ce tandem piano guitare pour moduler un léger mouvement séquentiel aux délicates striures synthétisées et subtils effets sonores. Minimaliste, le piano percute ses notes avec une aisance séquentielle étonnante derrière la ligne principale, et ses solos de guitare de plus en plus furieux. Un maelstrom musical génial avec des solos qui deviennent aussi mordants que les riffs, et un délicieux piano qui serpente innocemment, jusqu’à la clôture.
Avec Archaeopteryx, nous visitons les sublimités harmonieuses de Nautilus. Un doux synthé aux souffles d’un sax virtuel coule sur une ligne basse où un tendre piano promène ses notes. Les chœurs virtuels ondulent sur ce mouvement doux, harponné par une guitare tout aussi tendre. Un alliage de tendresse qui rappelle les élans harmonieux de Vangelis, surtout avec une superbe voix qui éclaire l’obscurité de la tendresse avec émotion. Shadow Nights? Pas tout à fait mon style. Un genre de rock bleuesy, avec une basse lourde et agile, de bonnes percussions, sur des solos de guitare assez pesant. Alors que Back On Earth est un mouvement séquencé, à la Indra, avec un synthé aux notes ondulantes et nerveuses sur de belles strates bien enveloppantes. Un morceau de rêve avec un synthés aux mouvements fluides et complexes sur des serpentins échotiques. Dommage que ça soit si court.
Un bourdonnement pulsatif initie une séquence hypnotique malveillante d’où émerge de longs solos de guitare qu’une subtile modulation échange en solos de synthé tortueux. In Search Of Castaways est un titre épique dont la cohésion des guitares et synthés foisonne sur des les solos magiques, avec la complicité des tablas qui s’abattent sur un rythme minimalisme, vers la 10ième minute. La guitare acoustique devient plus pincée, sous une averse synthétique et un synthé bienveillant. Au loin, on y entend une faible ligne séquentielle martelée la quiétude sur des strates aux émotions lentes. Une succulente séquence aux notes arpégées, qui cognent à répétions sur des effets sonores de même structures, alors que la déchirante guitare de Werner Strätzig percute l’ambiance de solos corrosifs et mordants, aspirant toute la finale. Après cette fin canon une guitare acoustique, nettement plus sage et aux émotions Latinos, berce une tranquillité ignorée, avec un synthé aussi enveloppant que discret. Silence est une courte incursion dans un bel univers spatial. C’est beau mais encore là, beaucoup trop court. Paganel's Dream est un beau carrousel, aux suaves souffles vocaux qui se mue en mouvement séquentiel spiralé aux synthés tortueux et très chaleureux, comme à l’époque de l’analogue. The Final Discovery démarre avec un beau rythme clanique et des voix qui chantent un hymne à la liberté. Entre du Vangelis et du Mike Oldfield, un beau piano serpente le mouvement auquel s’ajoute une panoplie d’instruments aux essences tribales, avec de beaux solos de guitares et de très bons arrangements conduisant à une finale orchestrale riche et harmonieuse. A Friendly Farewell termine cet opus avec une très belle mélodie jouée sur la guitare acoustique. Une finale qui nous ramène au début acoustique de Prelude.
In Search of Castaways, est un petit chef d’œuvre. De la MÉ, ceinturée d’un brillant jeu de guitare; aux cordes lourdes et pesantes, aux solos déchirants et tonitruants sur des séquenceurs moulants et agressifs et un synthé enveloppant aux solos tortueux et flottants. Un trio d’excellents musiciens qui présente une œuvre majeure et mélodieuse aux sonorités limpides et harmonieuses. De Code Indigo à Mike Oldfield, en passant par Vangelis, Nautilus est d’une versatilité étonnante et est autant à l’aise sur des courtes mélodies que sur de grandes fresques sonores aux évolutions complexes, comme l’étonnante pièce titre, In Search of Castaways. Un groupe à découvrir, à tout le moins pour ce merveilleux album qu’est In Search of Castaways.
Disponible au : http://www.nautilus-records.de/

note       Publiée le vendredi 2 février 2007

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    merci pour le fusil... Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...
    "we are living in a yellow submarineeeee" (désolé...ok,ok, au fond à droite ,je connais le chemin...)