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Redshift › Oblivion

cd • 6 titres

  • 1Oblivion10:28
  • 2Leave The Light On5:54
  • 3Flow12:31
  • 4Under The Sun3:00
  • 5Runes14:47
  • 6Small Bright Light:Gone Out6:40

informations

Enregistré au Distant Sun Studio entre Décembre 2003 et Septembre 2004

line up

James Goddard: Piano électrique, poly & mono synths & FX Julian Shreeve: Synthétiseur Modular Moog, poly & mono synths, séquenceur & FX Mark Shreeve : Synthétiseur Modular Moog, séquenceur & FX

Musiciens additionnels : Ian Boddy (Piano électrique, polysynths sur Flow)

chronique

  • musique Électronique berlin school

Avec Halo et Faultline, Redshift traverse une période difficile. Le départ du guitariste, James Goddard n’est rien pour arranger les choses. Mais, parfois, il ne suffit que d’une petite étincelle…
Venant des profondeurs ténébreuses, un lourd souffle atmosphérique hante une discrète séquence qui ondule parmi des effets sonores aussi lugubres qu’intrigant. La pièce éponyme démarre cette nouvelle aventure musicale dans la plus pure tradition de Redshift. La séquence progresse avec puissance et flexibilité sur un synthé menaçant et flottant, dont les strates multiplient la profondeur atmosphérique sur un rythme hésitant, qui monte et descend au gré des pulsations séquentielles. Une excellente ouverture qui laisse présager de grands moments musicaux. Leave The Light On est plus atmosphériques. L’ambiance est à couper au couteau tellement elle est dense. Une lourde pulsation séquentielle traîne son mouvement, inondée de strates synthétiques flottantes. Vers la fin, une douce mélodie émerge des profondeurs abyssales, pour s’en retourner aussitôt. Les lourdes pulsations continuent avec Flow. Le séquenceur bourdonne intensément, alors que le piano électrique voltige ses notes limpides dans une atmosphère tout aussi noire. Lent, le tempo s’agite à travers chœurs virtuels, couches de violons et un séquenceur qui pulse un mouvement sinueux, ascendant avec force, descendant avec douceur. Après le très atmosphérique et intrigant Under The Sun, Runes se manifeste avec de lentes pulsations. Elles jouent avec des notes qui se dandinent sur un mouvement atonique très sombre. Le tempo est moulant et hésitant sur un synthé enveloppant et un piano mélodieux. Le séquenceur envahit l’espace avec des ondulations lourdes qui galopent un mouvement polyrythmique massif, enveloppé de synthés mellotronnés et de percussions séquentielles. Un autre excellent titre, marqué de la griffe Redshift. Des chœurs placides pavent la voie à Small Bright Light:Gone Out. Un titre immensément flottant avec une fine basse louvoyante et un synthé en mode orchestral, nuée de violons, qui s’écrase dans le néant. Où, une suave flûte mellotronnée berce les derniers vestiges d’Oblivion. Une toute petite étincelle, mais une toute petite, me dit que Redshift a retrouvé le goût de poursuivre l’aventure musicale. Oblivion est dans la plus pure tradition Redshiftienne, ce que l’on entendait sur I et Ether. Un titre aussi lourd que Faultline, mais avec plus de passion.

note       Publiée le lundi 25 septembre 2006

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