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Redshift › Fautline

cd • 6 titres

  • 1Faultline15:45
  • 2Chrysolite4:29
  • 3Pyro_gen14:58
  • 4Aquamarine7:03
  • 5Quenzer11:19
  • 6Praetorian20:42

informations

Enregistré en concert au Hampshire Jam 2 festival à Liphook Angleterre le 09 Novembre 2002

line up

James Goddard : Synthétiseurs, piano électrique et échantillonage Rob Jenkins : Guitare électrique, synthétiseur et séquenceur Julian Shreeve : Synthétiseurs, échantillonage et séquenceur Mark Shreeve : Synthétiseurs, séquenceur et FX

chronique

  • musique Électronique berlin school

Privilégiant toujours une sonorité lugubre et une image très nocturne, c’est sans surprise que Faultline démarre avec une intro atmosphérique sombre et lourde. Une pulsation, telle un immense phare sonore qui augment son intensité chaque fois qu’il croise notre regard, génère une ambiance lente truffée d’effets sonores qui se mêlent aux strates éparses de guitares et d’un synthé pesant, menaçant et tout aussi enveloppant. Subtilement, ce lent tempo augmente sa ferveur sur des résonances qui drainent un lourd mouvement atonique, poussant la séquence à s’agiter. Un court spasme qui revient enlacer cette pulsation résonnante. Chrysolite poursuit cette ambiance pesante jusqu’aux premiers souffles de Pyro_gen. De faibles notes, comme un xylophone synthétique, se dandinent sur une ligne sobre et morne. Graduellement, des coussins synthétiques s’installent et flottent dans une atmosphère plus lisse. Les notes coulent en s’étirant sous le charme d’un séquenceur plus audacieux. Et le rythme s’anime sur des mellotrons saillants aux essences enveloppantes, tel un manteau violoné. Il est lourd et pesant sur des synthés volages et croise un superbe mellotron flûté, qui l’apaise un bref instant, avant de reprendre le collier du courroux sur des percussions séquencées. Un bon moment, lourd comme dans la plus pure tradition Redshiftienne. Après l’atmosphérique Aquamarine, Quenzer avance sur des pulsations pesantes et des séquenceurs tout à fait géniaux. Mélanges de battements pesants et de percussions roulantes, les séquenceurs font la fête sur des rythmes ambivalents et les longs solos de guitares de Rob Jenkins qui fendent une lourdeur incroyable. Un autre titre pesant, qui s’amuse tant avec ses tempos lancinants que ses séquenceurs percutants. C’est nappé de coussins synthétiques résonnant de lourdeur et de chœurs gothiques ténébreux que Praetorian ferme Faultline. Subtilement, le tempo accentue sa croissance derrière cette intro caverneuse. Une pulsation étrange, comme un gros ‘’blob’’ qui respire, ou aspire, le rythme croît avec une lourdeur hypnotique, rongée par des effets sonores corrosifs. Le pouls augmente sur une séquence qui devient plus alerte, accroché par les riffs d’une six-cordes lancinante. Et c’est l’explosion! Guitare qui se frotte à un séquenceur lourd sur un rythme lent qui mute en une cadence plus soutenue et plus sauvage. Le rythme croise le non rythme sur une finale à l’image de l’œuvre; lente et pesante. Avec Faultline, j’ai la vague impression que Redshift a atteint le point de non-retour. Même si l’opus respecte en tous points les atmosphères des saltimbanques des ténèbres, il y manque quelque chose. Redshift tourne en rond et se répète dans des séquences mécaniques qui n’étonnent plus. C’est un bon cd, mais après des œuvres colossales comme I, Ether et Down Time, Faultline, de même qu’Halo, laisse un goût de frustration dans les oreilles.

note       Publiée le lundi 25 septembre 2006

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