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Morbid Angel › Covenant

cd • 10 titres • 41:09 min

  • 1Rapture4:17
  • 2Pain Divine3:58
  • 3World Of Shit (The Promised Land)3:21
  • 4Vengeance Is Mine3:15
  • 5Lions Den4:45
  • 6Blood On My Hands3:44
  • 7Angel Of Disease6:15
  • 8Sworn To The Black4:01
  • 9Nar Mattaru2:07
  • 10God Of Emptiness5:26

informations

Enregistré aux studios Morrisound (USA) par Tom Morris & Flemming Rasmussen. Produit par Morbid Angel & Flemming Rasmussen. Paroles et musique de Trey Azagthoth et David Vincent.

line up

Trey Azagthoth (guitares, claviers), Pete Sandoval (batterie), David Vincent (basse, chant)

chronique

Après le décevant "Blessed are the Sick", Morbid Angel était attendu au tournant et se devait de rectifier le tir. Le groupe s'en sort plutot bien avec "Covenant", où l'on retrouve l'esprit et l'énergie du premier album. Les morceaux sont simples mais efficaces en allant droit au but, et la technique est bien meilleure (Trey Azagthoth, qui assure toutes les parties de guitare, est tout bonnement impressionnant de dextérité). Le groupe se lâche presque totalement, sans faire de concessions, et, de "Rapture" à "Sworn To The Black", en passant par "Pain Divine", "Vengeance Is Mine", "Blood On My Hands" ou "Angel Of Disease", c'est un enchainement de très bons titres dont certains deviendront des références. L'album se conclut sur "Nar Mattaru", un instrumental aux claviers, puis sur le désormais cultissime "God Of Emptiness", un morceau atypique très lourd et extrêmement intense, précurseur de ce que fera le groupe par la suite. Finalement, "Covenant", sans être extraordinaire, est donc un bon album dont le premier atout est sa facilité d'approche qui lui permettra de séduire un public plus large et plus varié.

note       Publiée le lundi 5 novembre 2001

chronique

Ca y est, l'esprit morbide de l'ange noir américain a enfin laché toute son obscurité sur nous. "Covenant" est l'album que beaucoup attendaient de la bande à Trey Azagtoth. C'est ici que le groupe devient réellement ce qu'il est actuellement : une entité au-delà du style réducteur death metal, une référence en termes d'intégrité musicale, et surtout, surtout, un maître dans l'art du mariage entre brutalité et noirceur. Plus encore qu'un Immolation se perdant parfois dans des breaks incessants, Morbid Angel se pose sur cet album comme le lien entre son passé old school, et sa nouvelle orientation se focalisant sur les ténèbres et les ambiances qui en découlent. Certes, "Blessed are the sick" avait déjà bien défriché le terrain, mais "Covenant" va plus loin, beaucoup plus loin... Adieu les rythmiques enjouées, la production un peu faiblarde, les solos en trop... "Covenant" c'est du noir, du lugubre, de l'atmopshère épaisse comme un soir sans lune... Les hits pleuvent, forcément j'ai envie de dire : "Rapture" et ses riffs véritables leçons au black-metal, le doublé "Pain divine"/"The promised land" véritables brûlots de brutalité, et puis.. Et puis ! Il y a ces pièces lourdes, étouffantes, les petites soeurs du précurseur "Blessed are the sick/leading the rats", j'ai nommé "Sworn to the black" et "God of emptiness"... Quelque part entre death pesant, voire doom/death sur le second morceau, Morbid Angel pose ici deux pièces clés de sa discographie, celles qui vont engendrer tout un tas de petites soeurs à nouveau, voire un album entier ("Gateways.."). Décalés, lents, cataclysmiques en concert, tout le nouveau style Morbid Angel est ici proposé... Quelques éxagérations de ma prt peut-être, mais ce n'est que pour mieux attirer l'attention sur l'aspect charnière de ce disque, et notamment donc, sur cette deuxième moitié d'album... Bref, j'en oubliai presque la remise au goût du jour de "Angel of disease" qui prend un côté fou et plus sombre au passage, seule "reprise" que je préfère à l'originale... Alors oui, la production n'est pas au top, mais elle a su créer/conserver une aura et une noirceur que le temps a su rendre inimitable et surtout, inoubliable... Je sais bien que chercher à savoir quel est le meilleur album de Morbid Angel se montre bien futile, tant cela change selon les personnes (pour ma part, celui-ci et "Formulas...), mais avec cette chronique, je tenai surtout à rendre hommage à cet album, charnière pour le groupe, et à sa qualité sans failles... Grand disque.

note       Publiée le vendredi 23 mars 2007

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Note moyenne        57 votes

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heirophant Envoyez un message privé àheirophant

Et si finalement ce disque n'était pas si mal ? Je lui mets 4 bouboules pour les quatre premières et les deux dernières. Good job Junior.

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Enorme ! Post du mois haut la main en ce qui me concerne ! (Bravo Surimi) :-))))

surimi-sans-mayo Envoyez un message privé àsurimi-sans-mayo

D'ailleurs je crois bien me souvenir que c'est dans le célèbre bootleg de 1962 "The Shape of Morbid Angels to Come" que Peter Brötzmann a composé le riff de God of Emptiness. De même que David Vincent n'est pas sans savoir que tout son jeu de scène est clairement emprunté aux Beach Boys (crédités à la fin du livret d'Altars of Madness, pour l'anecdote).

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heirophant Envoyez un message privé àheirophant

Après comme je l'ai dit, il y a quelques passages originaux. God of emptiness, par exemple, est du jamais entendu en 1993. Mais la grande majorité a déjà été entendue. Les fameuses cassures rythmiques où l'on a l'impression que le riff s'autodétruit en milieu de mesure ne sont pas, contrairement à la croyance populaire, une invention de Morbid Angel, mais de Possessed où l'on peut en entendre de nombreux exemples sur l'album seven churches. Le trémolo picking en mineure harmonique était déjà abondamment utilisé par Slayer, Kreator et compagnie. Restent juste quelques passages inédits, mais fort rares, comme le riff et le solo atmosphérique de world of shit, ou le morceau god of emptiness.

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surimi-sans-mayo Envoyez un message privé àsurimi-sans-mayo

Attention accrochez-vous bien il ne les répètera pas deux fois, sortez vos carnets de notes les amis !

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