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Popoï Sdioh › Before and after party

cd • 16 titres

  • 1Confusion
  • 2( So )
  • 3Sweet monsters
  • 4Bonobo's party
  • 5Perla said
  • 6Absolute initiation
  • 7Nu flesh
  • 8Cafaad
  • 9Leftlegcrashtest
  • 10My_W
  • 11Back to wawa
  • 12S drag down
  • 13Bonobo's after party
  • 14BCKSTG
  • 15Musique pour bagarre
  • 16En ascenseur !

informations

Nerves Studio et autres, 2008-2012

line up

Lagartja Nick (chant, guitare, flûte, bouteille, choeurs), Federico Iovino (chant, batterie, claviers, programmation, samples, choeurs), Jeff Sholley (basse, choeurs), Vokobahn (calviers, melodica, électronique, choeurs)

Musiciens additionnels : Wino, Leszek, Tomek (choeurs additionnels)

chronique

  • deathrock moderne

Popoï Sdioh ont réussi là où Corpus et Lt-No ont échoué en parvenant à faire évoluer un groupe purement deathrock/batcave vers une orientation plus electro/indus, peut-être justement parce que dans leur cas, le changement n'a pas été aussi radical qu'on aurait pu le craindre. Mais je ne vais répéter ce qu'ai j'ai déjà écrit dans la chronique de leur premier opus, je me contenterai de déclarer ceci : ce disque est une pure tuerie ! J'y ai retrouvé tout ce que j'aime, tant chez Land of Passion que Popoï Sdioh, cette tension sans faille avec des guitares acérées, des percussions guerrières, une basse lourde et cette dualité diabolique entre le chant grave de Lagartja Nick et celui plus aigu de Federico Iovino. Là encore rien de neuf par rapport à ce que j'ai pu rédiger par le passé. Normal, le combo n'a pas modifié son approche, il l'a perfectionnée. L'efficacité des compos est carrément redoutable et ce n'est pas le fruit du hasard. Il y a déjà cette manière de découper les orchestrations sous forme de boucles pour une ambiance sans cesse au bord de la rupture, se brisant pour repartir de plus belle, piégeant l'auditeur dans une véritable transe; viennent ensuite les sonorités électroniques grinçantes, jamais réellement prédominantes mais en soutien continu des guitares accentuant leur effet lame de rasoir. Et cette batterie ! Sans cesse roulante, toute en sonorités pesantes avec peu de caisse claire, elle transforme les chansons en cérémonies tribales folles et menaçantes, une sorte de gigantesque orgie où l'on s'attend à voir les participants grimés avec de la boue, se secouant convulsivement autour d'un gigantesque feu dans une friche industrielle (ok, je m'égare mais cette musique est délicieusement dangereuse et porteuse d'images). L'ambiance est très cohérente tout au long de l'album et pourtant aucun sentiment de durée excessive, d'expérimentation stérile, la force de la musique ne décroît pas un seul instant. Je suis également très fan de cette manière de poser les vocaux d'une manière menaçante et décadente, avec usage adéquat et équilibré des effets, belle leçon pour celles et ceux qui croient qu'ils suffit de crier pour être agressif. Les bombes se succèdent : 'Perla said', 'Nu flesh', 'Back to Wawa', 'Bonobo's party'...Mine de rien, ces mecs ont réussi à moderniser le deathrock, ça frise le génie !

note       Publiée le dimanche 20 mai 2012

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