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Cinema Strange › The astonished eyes of evening

  • 2001 • Trisol TRI 098 cd • 1 CD digipack

cd • 10 titres

  • 1Réveil en sursaut d'un rêve
  • 2Ere the flowers unfold
  • 3Dead eyes open or how the woman in the attic fled, never to return
  • 4Catacomb kittens
  • 5Speak,Marauder !
  • 6Mathilde in the dirt
  • 7Legs and tarpaulin
  • 8Finger broken branches (instrumental)
  • 9Tomb lilies
  • 10The red and silver fantsatique and the libretto of the insipid minstrel

informations

Lion's Den, janvier - août 2001, à l'exception de 'Speak, Marauder ! ', octobre 2000

line up

Lucas Lanthier alias Zampano (chant, programmation, librettos), Daniel Ribiat alias Yellow (basse, guitare acoustique, programmation, claviers), Michael Ribiat alias Laffite (guitare, guitare acoustique, piano, orgue, programmation)

chronique

avatarShelleyan

Après un premier chef-d’œuvre, le second album de Cinema Strange était attendu avec une impatience qui frisait l’hystérie ; après tout, ressusciter le batcave en Europe en seul album est une bien lourde responsabilité. Hé bien, plutôt que de profiter de son succès pour céder à la facilité, le groupe prend des risques, surprend son auditoire en délivrant un album superbe, plus atmosphérique où il accentue son aspect le plus cabaret. En véritables saltimbanques gothiques, nos lascars tissent des climats mélancoliques et décalés où la voix de Lucas devient acteur principal d’un show sombre et décadent. On peut véritablement parler de spectacle sonore tant les atmosphères et les tempi varient, s’accélèrent, se brisent, s’essoufflent, dansent, se replient…Les morceaux sont lents, jamais uniformes et s’enchaînent comme les actes d’une pièce entre pianos désaccordés, basses punk et spirales vocales. Cinema Strange est un groupe théâtral au sens noble du terme et ‘Astonished eyes of evening ‘ ne s’écoute pas à la sauvette ; moins immédiat que son prédécesseur, il requiert une certaine attention de la part de l’auditeur qui, s’il accepte de se laisser entraîner dans cet étrange cirque macabre, y trouvera puissance, émotion et décadence romantique. Un album à écouter en dégustant un bon verre d’absinthe.

note       Publiée le vendredi 14 février 2003

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vigilante › Envoyez un message privé àvigilante

T'as bien fait d'en reparler de ces zoulous ;) pas changé d'avis depuis en dessous. Chef d'œuvre subtil en clair obscur, et sans forcer, c'est ça qui est bon !

Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
avatar

C'est vrai, ils manquent...J'aime beaucoup Deadfly Ensemble mais c'est moins percutant (quoique sur scène, ça tue la mort)...Cela dit, le premier opus dont je m'étais un brin lassé (trop de 'Greensward grey' en soirée) me revient en force depuis quelques mois !

Richard › Envoyez un message privé àRichard

@caténaire.Entièrement d'accord avec toi. Cet album n'a pas l'évidence et le côté direct du premier ni la forme d’essoufflement relatif que l'on peut retrouver sur le troisième. Je me rappelle juste du "choc" à la sortie de l'opus éponyme des Américains. Je crois me souvenir qu'il arrivait à ce moment de nulle part.Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il n'y avait rien de comparable à l'époque dans le genre. Des pionniers du revival en somme. L'accroche a été directe et l’intérêt évident aussi bien avec la mince discographie que sur scène (Cinema Strange était hallucinant...). Pour être honnête, Cinema Strange me manque quand même :)

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caténaire › Envoyez un message privé àcaténaire

Pour moi, c'est ce qu'ils ont fait de mieux. Même le premier album n'est pas à ce niveau.

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Richard › Envoyez un message privé àRichard

Quel album extraordinaire ! C'est certain, durant la période revival batcave du début des années 2000, Cinema Strange en était son plus digne représentant. Lanthier et les deux frangins nous invitent à un magistral spectacle où la folie n'est vraiment jamais loin. Tourbillons d'ambiances, variétés des atmosphères, Cinema Strange n'avait pas son pareil pour distiller un addictif poison. Je les apprécie toujours autant. Magistral, tout simplement.

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