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The Bellwether Syndicate › The Night Watch

cd • 5 titres

  • 1All fire
  • 2The night watch
  • 3101 go
  • 4Translucent
  • 5You can see through me

extraits vidéo

informations

Zone O Studio, USA.

line up

William Faith (chant, guitare), Sarah Rose (chant, guitare), Mike Skull (basse), Philly Peroxide (batterie, clavier)

chronique

Alors que les fans hésitent quant au sort de Faith and the Muse qui n’ont plus sorti d’albums depuis 2009, ils/elles comprennent en 2013 que William Faith s’est probablement trouvé une nouvelle muse à la sortie d’un EP d’un projet baptisé The Bellwether Syndicate. On savait l’Américain extrêmement actif en tant que musicien de session, producteur, qu’il s’était rapproché du mouvement anarcho-punk, allant même jusqu’à sortir un disque avec son propre groupe punk Anima Mundi en 2007, c’est dire si les spéculations allaient bon train quant à l’orientation de son nouveau combo. Effectivement, The Bellwether Syndicate rompt assez franchement avec tout ce qui entoure Faith and the Muse, c’est plutôt naturel. Sa nouvelle complice est une DJ reconnue, Sarah Rose alias Scary Lady Sarah, également musicienne. Drone de synthé menaçant en intro et ça part avec une rythmique bien punchy, des guitares appuyées, entre deathrock et une version moins lourde de Killing Joke, la voix claire de William faisant le reste, secondée aux choeurs par Sarah sur le refrain pour un rendu mi-menaçant mi-hanté. On appelle au soulèvement des opprimés, Bellwether Syndicate se positionne dans un message social. La chanson révèle pour qui tendra l’oreille de petites nuances ainsi un motif semi-acoustique en featuring au second plan. ‘The night watch’ poursuit dans cette veine musclée mais ne basculant jamais vraiment ni du côté du punk ni du deathrock, on se retrouve plutôt dans un post-punk goth tendu, précis, net dans la production, avec quelques accords d’un synthé bien gras du plus bel effet. ‘101 go’ ne ralenti pas la cadence mais s’oriente dans un axe légèrement plus goth’n’roll tant dans ses arrangements que sa mélodie et c’est franchement efficace. ‘Transulcent’ casse d’un coup cette dynamique par un début au chant mélancolique qui va se muer en quelque chose évoquant volontiers David Bowie version shoegaze. La puissance électrique s’est transformée en une sorte de transe obscure et planante à la fois. Beau morceau permettant l’enchaînement avec la pièce finale rappelant quelque peu l’ambiance de ‘Heroes’ (dans les guitares surtout) jouée plus vite et avec chant féminin cette fois. De l’indie avec une aura gothique ou l’inverse ? Peu importe. Une façon douce-amère de conclure ce premier essai physique. Qu’en penser ? Pas évident d’être objectif quand William Faith est dans la balance. C’est bon, efficace, bien joué et produit mais ça sonne légèrement banal malgré tout. Ca s’écoute avec un plaisir certain mais au même titre que d’autres groupes, une étrange situation quand Faith and the Muse ou même Shadow Project avaient placé la barre si haut. Il s’agit probablement simplement de laisser aux musiciens le temps d’apprivoiser leur nouvelle formation, idem pour nous, les fans. C’est désormais chose faite avec un premier LP sorti il y a peu, près de dix ans plus tard, l’histoire de Bellweter Syndicate semble lancée, on s’en réjouit…

note       Publiée le mercredi 7 février 2024

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    Aplecraf Envoyez un message privé àAplecraf

    Je n'ai eu l'occasion qu'écouter le LP qui est bien sympathique mais banal comme tu le dis si bien.