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Joy Division › Closer

  • 1980 • Factory 520 015-2 • 1 CD

cd • 9 titres

  • 1Atrocity Exhibition¨6:06
  • 2Isolation2:53
  • 3Passover4:46
  • 4Colony3:55
  • 5A Means to an End4:07
  • 6Heart and Soul5:51
  • 7Twenty Four Hours4:26
  • 8The Eternal6:07
  • 9Decades6:10

informations

Strawberry Studios, Stockport, Angleterre, 1980

line up

Bernard Albrecht (guitare, claviers), Ian Curtis (chant), Peter Hook (basse), Stephen Morris (batterie)

chronique

  • cold wave > post punk

Aucune raison de ne pas vouloir regarder le monde tel qu'il est. Après "Unknown Pleasures" qui nous décrivait l'effroyable réalité des choses, Joy Division nous invite, avec ce second album, à entrer dans le cœur même du système, à s'en approcher, plus près, pour se fondre en lui. "Closer", après de multiples écoutes, se révèle être un album beaucoup plus diversifié que son prédécesseur. L'équipe au complet, c'est à dire, le groupe et son producteur, Martin Hannett, s'essayent à d'autres choses, d'autres ambiances, d'autres tempos, d'autres structures, d'autres sons (l'introduction capitale des claviers) et d'autres styles d'écriture aussi. Malgré tout cela, "Closer" reste un parfait album de Joy Division, leur second et dernier, avant que Ian Curtis ne décide de mettre un point final à cette exploration morbide devenue insoutenable. Un testament en quelque sorte. La force de Joy Division, tout comme celle de Suicide, par exemple, se situe précisement dans sa capacité à avoir saisi toute la rage démesurée d'un groupe comme les Sex Pistols pour la canaliser avec intelligence afin de la rendre intérieure, latente, et donc malsaine. C'est cette différence importante qui confère au groupe cette dimension universelle, en tant que symbole du mal de vivre, et qui fait que des titres comme "The Eternal" ou "Decades", qui referment cet album, porteront toujours en eux un goût d'éternité là où les beugleries de Johnny Rotten auront vite fait de fatiguer le plus grand nombre.

note       Publiée le mercredi 24 juillet 2002

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Note moyenne        92 votes

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asharak Envoyez un message privé àasharak

Presque parfait, si ce n'est le son aigrelet des claviers...

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Richard Envoyez un message privé àRichard

Plus le temps passe et plus 'Decades' me serre intensément la gorge.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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"Cœur et Âme, l'un brûlera" / "Cœur et Âme, on brûlera".

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

J'ai acheté 5 bouquins sur eux. On apprend de Hook que les gars ne faisaient pas trop attention aux paroles de Curtis. Qu'ils étaient comme des îlots, et que Curtis menait, cimentait leur travail. Mais 5 bouquins, ça fait une mini overdose de JD. Et moi, empathique, je stoppe un moment l'écoute et la lecture. Des suicidés du Rock dont j'ai connaissance, c'est Ian qui me touche le plus, depuis que je connais leur travail. Maintenant que j'ai largement l'âge d'avoir un fils de l'âge de Curtis à sa mort, mon empathie ne me lâche pas. Après, je me penche sur ce que fait Hook, " Peter Hook and the Light ", inégal mais quelquefois transcendant. Il me semble que ce qu'il fait, Hooky, est oeuvre de business oui, mais aussi oeuvre de piété.

Message édité le 17-12-2021 à 09:06 par zugal21

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Écouté après une semaine intense de Unknown Pleasures en boucle (je vais bien merci) il paraît juste... Décharné. Exsangue. Déjà pendu à la sortie, ouais. Mort. C'est pas "plus près" le titre, con de corbac, c'est "celui qui ferme", c'est la main qui passe sur les paupières, c'est rien d'autre.

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