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A Mountain Of One › Institute of Joy
- 2009 • Ten Worlds Records AMRCD02 • 1 CD
cd • 13 titres • 58:55 min
- 1Sky intro 1:38
- 2Sky is folding 4:59
- 3Bones 4:12
- 4Lie awake 5:46
- 5Green 1:46
- 6Highs of the sun 5:00
- 7River music 5:51
- 8Purple 1:30
- 9In our lifetime 6:33
- 10Ahead of the curve 7:25
- 11Who by fire 5:33
- 12White spider 4:47
- 13Knife of the sultan 3:55
informations
Londres, Angleterre, 2009
http://www.myspace.com/amountainofone
line up
Zeben Jameson (chant, guitare acoustique, piano, synthétiseur), Thomas Bullock (chant), Mo Morris (claviers, guitare, choeurs), Pablo Clements (synthétiseur), Dave Noble (guitare), Chris Stoker (guitare acoustique), Sean Read (saxophone), Rafael White (basse), Phil Davies (guitare, basse), Ben Woollacott (batterie), Kleyton Mecedos (batterie, percussions), Katherine Prado (choeurs), Edwin (choeurs)
chronique
La culture seventies n’a pas fini de faire tourner les têtes. Au grand dam de certains. A Mountain of One n’est certainement pas l’ultime groupe à s’en inspirer mais, pour l’heure, c’est en tout cas sa dernière manifestation emblématique. Après deux premiers EP publiés entre 2006 et 2007, le duo Mo Morris et Zeben Jameson nous proposent ce "Institute of Joy" d’une sérénité presque suspecte. Parce que le parti pris de nos amis est celui de la facette la plus méditative du rock psychédélique, leur premier album déploie naturellement ses couleurs comme un projecteur lumineux aux couleurs doucement mouvantes. On s’enkylose avec une placidité condescendante, mais, surtout, on prend son temps. Les effets, on les recherche sur le long terme. Guitares acoustiques et claviers mi-fantomatiques mi-planants dominent le débat, quand ils ne sont pas tout simplement rejoints par de véritables chorales, renforçant ce côté transcendant. Pour ces choix d’arrangements singuliers, on songera plus volontiers au Pink Floyd de "More" ou "Obscured by Clouds", et donc aussi, dans une certaine mesure, au Air de "Virgin Suicides". Et puis, à travers cette lancinante manière à faire évoluer leurs morceaux dans un calme olympien, c’est un peu des obscurs Spiritualized qu’on entend ; rien d’étonnant, puisqu’on retrouve Guy Massey au générique ! "Institute of Joy" connaît sa triste condition de simple disque de musique : il se rêve en carnet de voyages aux vertus insolites.
note Publiée le samedi 13 février 2010
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