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Satyricon › The Shadowthrone

cd • 7 titres

  • 1Hvite krists dod
  • 2In the mist by the hills
  • 3Woods to eternity
  • 4Vikingland
  • 5Dominions of satyricon
  • 6The king of the shadowthrone
  • 7I en svart kiste

informations

Enregistré en mai et mixé en juin, juillet et aout 1994 au studio Waterfall. Produit par Satyr, engineered by k. Moen.

line up

Frost (NOR) (batterie), Samoth (guitares, basse), Satyr (guitares, grim voices & chœurs, acoustiques)

Musiciens additionnels : Steinar Sverd (piano, claviers)

chronique

  • black metal atmosphérique

Le froid, la mélancolie, le désespoir. Ce deuxième album de Satyricon reprend les sentes neigeuses où nous conduisait «Dark medieval times», mais il nous emmène plus loin. L’intégrité true black de l’excellent prédecesseur est ici moins intense, Samoth est dans la place, mais l’intégrité du sentiment, finalement, y gagne. Déjà enclin aux ambiances symphoniques, Satyr donne plus d’importance au piano, aux nappes envoûtantes, à la subtilité des riffs, dont la personnalité s’affirme. Sombre et souvent encore assez lent, le black ici présent est une longue complainte norvégienne, chœurs viking, chants guerriers, et l’esprit si intensément présent d’un glorieux passé. C’est à la fois brut et sophistiqué, sombre et lumineux, compliqué et si merveilleusement, si simplement beau. Il fait froid par ici, très froid, et même si on est plus dans les petits matins brumeux que dans la nuit profonde, il ne s’agit pas de contes pour enfants. La langue norvégienne est belle et Satyr entend bien la défendre. Les guitares acoustiques, le piano, les riffs excellents, les blasts de Maître Frost, et cette voix si Evil sont traversés de nostalgie autant que de rancœur, et finalement, Satyr rend ici un hommage à son pays plus vibrant que dans ses projets plus purement folkloriques, car il y laisse libre cours à sa noirceur. «Vikingland», au titre si évocateur, est une merveille. Ce n’est pas la seule de cet album. Chaque riff sonne comme un hymne guerrier, et chaque son nous montre la forêt, les montagnes et les lacs. Plus riche, plus inspiré, plus mûr, «The shadowthrone» transforme l’essai marqué par «Dark médieval times». Et il conduit tout droit à «Nemesis Divina».

note       Publiée le dimanche 21 avril 2002

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notes

Note moyenne        63 votes

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commentaires

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Un peu longuet, mais intéressant pour son côté historique. On entend plein de choses symptomatiques de son époque, une production assez particulière, des passages empruntés ou partagés par d'autres formations proches comme Gehenna ou Storm. Pas essentiel pour ma part (je préfère les productions plus récentes), mais loin d'être inintéressant!

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Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

Moi c’est mon fav. Les ambiances y sont délicieuses…

Message édité le 16-10-2023 à 00:43 par Rikkit

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Même constat que l'album précédent, du black générique, rien ne ressort.

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Wolf666 Envoyez un message privé àWolf666

Pfff, les commentaires des newbies... J'adore "In the mist by the hills" les accélérations, ahh ça tue!!

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bloodyhours Envoyez un message privé àbloodyhours

Il me paraît bien fade par rapport à son prédécesseur, mais il est quand même bon!

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