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Space Needle › The Moray Eels Ate The Space Needle

cd • 10 titres • 66:18 min

  • 1Where the fuck's my wallet ? 13:17
  • 2Flowers for Algernon 7:45
  • 3Never lonely alone 3:54
  • 4Love left us strangers 3:55
  • 5Hypatia Lee 9:29
  • 6Old spice 3:18
  • 7Hot for Krishna 2:30
  • 8More than goodnight 3:52
  • 9Bladewash 11:44
  • 10One kind of lullaby 6:11

informations

Long Island, New York, Étas-Unis, 1996

http://www.myspace.com/spaceneedlemusic

line up

Jeff Gatland (guitare, percussions), Anders Parker (guitare, percussions, chant), Jud Ehrbar (batterie, claviers, guitare, chant), Max Buckholtz (violon)

chronique

Pendant trois minutes, les guitares de Jeff Gatland et Anders Parker s'amusent à broder une trame complexe et immuable qui finit par hypnotiser l'auditeur et suspendre le temps. Quand, soudain, tout s'arrête, puis redémarre propulsé par la batterie de Jud Ehrbar. Deux minutes plus loin, le groupe abandonne sa charge héroïque pour un long passage de dissonances aléatoires sur une assise jazz plus feinte que véritablement ressentie. Chaotique, hésitant, modulant... Puis bref retour à l'explosion du thème avec vigueur, deux minutes avant de disparaître. "Where The Fuck's My Wallet ?" nous aura ainsi balladé pendant près de quinze minutes sans jamais trop savoir où, quand et comment. Ira-t-on jusqu'à se demander pourquoi ? Une circonspection qui retranscrit assez fidèlement l'impression tenace laissée après l'écoute de "The Moray Eels Ate The Space Needle", album qui pourrait presque ériger en valeur étalon la constante inconstance dont fait preuve ici les Space Needle. Car si, individuellement, les titres de ce disque ne manquent pas de charme, la juxtaposition d'éléments si différenciés, avec des niveaux de productions parfois aux antipodes l'un de l'autre, donnent surtout l'impression d'une collection de titres regroupés pêle-mêle sans soucis de cohérence. "Flowers for Algernon" revient aux boucles de guitare et maintient le cap sept minutes durant alors que "Never Lonely Alone", puis "Love Left Us strangers", à sa suite, sont des chansons pop minimales, comme si Elliott Smith avait du composer un pastiche Motown pour le "Blue Velvet" de Lynch à la place de Badalamenti. Le grand écart. Et de fait, l'album alterne sans cesse entre chansons pop à l'esprit garage, au mieux proche des Mercury Rev, et pièces ambitieuses aux atmosphères d'abord furtives, puis brutales, transcendées par la présence du violon électrique de Max Buckholtz ("Hypatia Lee" et "Bladewash"). Un album... déroutant.

note       Publiée le dimanche 15 mars 2009

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