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Artillery › By Inheritance

cd • 10 titres • 47:38 min

  • 17:00 from Tashkent00:54
  • 2Khomaniac06:43
  • 3Beneath the Clay (R.I.P.)04:49
  • 4By Inheritance05:43
  • 5Bombfood05:44
  • 6Don't Believe04:40
  • 7Life in Bondage05:26
  • 8Equal at First04:24
  • 9Razamanaz (Nazareth cover)03:14
  • 10Back in the Trash06:01

informations

line up

Flemming Rönsdorf (chant), Carsten Nielsen (batterie), Peter Thorslund (basse), Morten Stützer (guitares), Michael Stützer (guitares)

chronique

C'est trop effrayés par la portée limite des canons - qu'ils se sont pourtant donné beaucoup de mal à charger au cours de leurs albums précédents - et quitte à se mettre à dos les die-hard vegans à la poudre à canon que les vétérans Danois d'Artillery, pour leur troisième album, se sont convaincus qu'il était temps de changer de style. Et l'aventure pour eux c'est une course dans la jungle de Jérôme Moucherot, le pays du speed où ils pourront montrer comment c'est eux qui rugissent le plus fort. Fini de déconner. Artillery ont pas l'intention de se laisser bouffer par les années 90's comme les autres. Bon, en attendant je sais pas trop contre qui exactement ils avaient l'impression de partir en guerre - peut-être EvilMustaine et son très axe du mal Rust In Peace sorti la même année - mais on peut pas nier qu'ils y ont mis les moyens. Ils se sont appliqué et tout. Exit les manches courtes et les shorts à frange, pendant l'hiver danois c'est au techno-thrash finement maillé qu'on se revigore. Cachemires et thinsulate jusque sur les ongles. In Inheritance démarre sur les chapeaux de roues et n'en démordra pas jusqu'à la dernière seconde, emporté par un riffing hypermélodique de stakhanoviste en grève du zèle et à la limite du burn-out exhibitionniste. Il transpire la joie dans un espèce de délire de folle brutale, Annihilator-Watchtower-Megadeth-Bouchées-à-la-reine, à speeder dans tous les sens tout en prenant à intervalles réguliers le temps de placer une petite cadence mitraillettée ou un solo de salon de thé en porcelaine fine, avec toute la frontalière mièvrerie que ça peut évoquer. Si on prend ça, et qu'on y ajoute ce chant fardé digne d'un spectacle d'otaries engagées à la dernière minute pour remplacer Axl Rose dans le rôle du présentateur de ce cirque-opéra-symphonique post-apo tourné au vinaigre, vous tenez d'ailleurs le résumé en deux phrases du meilleur et du pire de ce disque, dont le sympathique tient surtout à la maîtrise qu'il a du mauvais goût pour en faire une arme de guerre. Et merde, quelle maîtrise.

note       Publiée le mercredi 23 juillet 2014

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Consultant en informatique Envoyez un message privé àConsultant en informatique
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Je l'ai pas écouté... Mais c'est vrai qu'il faut absolument que j'ajoute un jour sa pochette à mon tableau de chasse !

Raven Envoyez un message privé àRaven
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Ahahahartillery ! (marrant, je pensais vu tes penchants chimiques que t'attaquerais plutôt par Terror Squad, qu'est nettement plus ravagé de mémoire...)

Consultant en informatique Envoyez un message privé àConsultant en informatique
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Jviens d'avoir Kilmister au bigo. Il veut te voir à St Michel. Demain 15h.

Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

Il y a des bons riffs là dessus. Mais comme Iron Maiden et le reste du heavy metal, il faut aimer les chanteurs d'opérette en moule burnes pour prendre complétement son pied.

Note donnée au disque :       
Potters field Envoyez un message privé àPotters field

ça fait bien plaisir de le voir chroniqué celui ci !