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Covenant › Northern Light
- 2002 • Metropolis records MET 261 • 1 CD
11 titres - 58:39 min
- 1/ Monochrome
- 2/ Call The Ships To Port
- 3/ Bullet
- 4/ Invisible & Silent
- 5/ Prometheus
- 6/ We Stand Alone
- 7/ Rising Sun
- 8/ Winter Comes
- 9/ We Want Revolution
- 10/ Scared
- 11/ Atlas
informations
Produit par Jacob Hellner
line up
Joakim Montelius, Clas Nachmanson & Eskil Simonsson
chronique
J’ai toujours été très sélectif avec les bâtards de Depeche Mode. Bien souvent, j’ai la sensation qu’ils ne font que répéter une même recette, et la scène synth pop qui en a hérité fait partie de celles qui tournent en rond depuis pas mal de temps. Mêmes gimmicks, mêmes productions, etc, moi ça a vite fait de me gonfler et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai fini par arrêter de suivre au bout d’un moment. Covenant est l’un des rares sous-fifres que j’épargnerais du lot. Parce que je vous le demande l’air un peu gnan gnan mais à votre avis, qu’est-ce qu’on est en droit d’attendre d’un bon, d’un vrai album de synth pop, mmmh ? 1- qu’il y’ait des tubes, des vrais. 2- qu’il y’ait de l’émotion, et si possible de la naïveté teintée de mélancolie (le mélange fatal). 3- que les sonorités et les mélodies soient personnelles si possible, pour que le groupe ne fasse pas la même soupe mille fois entendue mais un truc plus personnel. Et 4, la cerise, que le chanteur aie un vrai charisme. Sur Northern Light, Covenant réunit les quatre conditions et accouche d’un album electro pop à l’esthétique délicieuse, dans la lignée d’un Violator qu’on aurait délesté de toute sonorité organique et passé au freezer. Le trio brille d’abord par la voix d’Eskil Simonsson, en bon sosie de Dave Gahan jusque dans les refrains, plus naïf et monocorde certes, mais très élégant et gracile. Ensuite, c’est leur capacité à pondre des tubes calibrés pour le dancefloor qui saute aux oreilles, mais cela sans que l'aspect putassier ne gâche la beauté des morceaux – et en ne se privant jamais d’expérimenter différents sons, différentes voies de traverse. Covenant impose sa puissance de feu sur les hits "Call The Ships To Port" et "Bullet", les rythmiques frisent parfois l’EBM, rappelant les origines minimales des suédois, qui calment leur machine sur quelques morceaux doucereux comme "Prometheus" ou "Winter Comes", et expérimentent des sonorités de synthétiseur plus chaleureuses dans "Rising Sun", sans avoir peur de frôler la techno pure ("We Stand Alone"), la house ("Scared") ou le trip hop ("Atlas"). Seule ombre au tableau, l’irritant "We Want Revolution", complètement différent du reste en plus, que ce soit dans l’utilisation de ce vocoder cliché au possible ou dans ces tonalités radiomerdiques (?), dépareille nettement et on le zappera sans sourciller. Northern Light reste à mon sens un grand disque de pop synthétique, brillant par son feeling à la fois glacial et mélancolique, émotionnel et faussement aseptisé - leur meilleur avec le premier à mon goût. Un bel album, tout simplement.
note Publiée le lundi 14 avril 2008
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- enslaver_666 › Envoyez un message privé àenslaver_666
Mon intérêt envers la musique indus/ebm/synthpop s'est d'abord développé grâce à des groupes comme NIN et Depeche Mode. J'étais donc prédisposé à aller de l'avant vers une musique plus purement electro et c'est surtout Covenant qui a fait à l'époque mon initiation. Avec "United States Of Mind", "Northern Light" est ce que le groupe a fait de mieux jusqu'à maintenant en carrière. Le tout commence avec un "Monochrome" patient, qui va tranquillement chercher une certaine intensité. "Call the Ships to Port", plus dansant, est sans conteste un tube de la synthpop moderne. L'accrocheuse "Bullet" poursuit le début en force de l'album puis vient "Invisible & Silent" et son joli refrain en chœur avec une voix enfantine. Il est dommage qu'après "We Stand Alone", le groupe ne parvient pas à maintenir la même force mais par contre, prouve son talent à manipuler les ambiances, les sons, à nuancer sa musique. Covenant ne se contente pas de balancer une musique qui va toujours à 100 miles à l'heure comme bien des groupes synth/futurepop le font. Et la voix de Simonsson ? Elle encourage certes bien des clichés mais nul doute qu'elle reste l'une des plus solides du mouvement. Un album qui débute très fort mais qui est incapable de maintenir le même intérêt jusqu'au bout. Il est également bien dommage qu'en 7 albums, le groupe en a offert seulement deux qui méritent vraiment le détour.
- Note donnée au disque :
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
(sinon, en fait, à part le gimmick dance de we stand alone, ça va descendre d'une boule)
- Note donnée au disque :
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
je parlais de sequencer:beta
- Note donnée au disque :
- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
je parle du Club Mix, hein, qu'on s'entende > http://www.youtube.com/watch?v=ye4Aj5T6gCo (PS: essayé ton XRDS et ca daube, même pas à l'orteil du susdit)
- Aiwass › Envoyez un message privé àAiwass
@Wotz : essaie XRDS, on reparlera du bus de Keanu plus tard