Vous êtes ici › Les groupes / artistesCCovenant › Skyshaper

Covenant › Skyshaper

10 titres - 53:19 min

  • 1/ Ritual Noise
  • 2/ Pulse
  • 3/ Happy Man
  • 4/ Brave New World
  • 5/ The Men
  • 6/ Sweet & Salty
  • 7/ Greater Than The Sun
  • 8/ 20 Hz
  • 9/ Spindrift
  • 10/ The World Is Growing Loud

informations

L'édition limitée contient trois titres supplémentaires: 1/ Subterfugue For 3 Absynths, 2/ Relief, 3/ Ritual Noise (Calico RMX)

line up

Joakim Montelius, Björn Engelmann & Eskil Simonsson

chronique

  • synth pop / future pop

J’espérais plus de cet album. Aguiché comme une stupide petite gamine devant un paquet de tagada par le single "Ritual Noise", complètement débile mais irrésistible, je m’étais chopé Skyshaper à sa sortie, en attendant une digne suite de Northern Light. Mh mh. Sauf que non. Sauf que des tagada dans Skyshaper, eh bah y’en a pas beaucoup, y’en a même pour ainsi dire que deux : le pré-cité pour la catégorie tube-accrocheur-cul-cul-la-praline-dans-tes-baffles, et le sublime "We Are Greater Than The Sun", avec sa mélodie de synthé façon "aurore boréale" et son loop carpenterien (évidemment, si ça ressemble à du John y’a pas mal de chances pour que ce soit dans la poche en ce qui me concerne). Pour le reste, on nage dans la redite en moins bien, malgré deux-trois titres plus expérimentaux et inspirés ("Pulse", "Sweet And Salty" ou "Spindrift" dans la lignée de "Rising Sun"), Skyshaper n’offre pas grand-chose sinon un racolage sans grande sincérité ni émotion, et le comble, aucun tube potable à se mettre sous la dent sinon les deux cités plus hauts, le groupe s’essayant même bassement à une espèce de trance molle de la bitte sur "Brave New World" et "20 Hz", ou cherchant sans succès à faire un peu moins sérieux avec "Happy Man", un minimal à la Kraftwerk. Il y’a toujours cette indéniable volonté de diversité dans les tons et les ambiances, ce désir de ne pas produire une synth pop de dancefloor sans âme ni personnalité, mais contrairement à Northern Light, ici, on s’emmerde vite. La voix d’Eskil n’est pas du tout mise en cause : toujours aussi bien coiffée et over-charismatique d’élégance gahanienne, elle surnage sur ces dix titres. Skyshaper est un album sans éclat, anecdotique et tristement banal dans le monde surfait de la synth pop. A noter que la réédition contient un disque bonus limite plus intéressant que le disque, comprenant "Subterfugue For 3 Absynths", un interminable instrumental (42 minutes) créé avec trois boucles technoïdes superposées qui ne varient presque pas du début à la fin, et "Relief", très beau morceau minimal et envoûtant qui aurait dû figurer sur le premier disque. Mais là aussi, les Covenant ce sont un peu foutu de notre gueule.

note       Publiée le mardi 15 avril 2008

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Skyshaper" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Skyshaper".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Skyshaper".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Skyshaper".

    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    le dernier paraît excellent au début, mais en fait c'est juste une splendeur

    Note donnée au disque :       
    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    bon, énième retentative, et à part happy man, je retiens rien

    Note donnée au disque :       
    Darkstar Seven Envoyez un message privé àDarkstar Seven
    avatar

    Hum... surpris de voir Covenant ici...

    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar
    Oui, surtout au début de leur carrière en fait ; mais celui-ci est pas terrible.
    juj Envoyez un message privé àjuj
    ils en ont toujours fait par-ci par-là, des minimaux kraftwerkiens, non ? c'est même un des trucs qu'ils font le mieux