Melek-tha › Gloriam Demondi

Lordi et Spinal Tap peuvent dormir tranquille, l’équivalence indus existe ! Lord Evil (il fallait le trouver, ce pseudonyme), depuis son petit village du Pas-de-Calais, fait surgir les forces démoniaques du haut de son grenier (j’aurai bien dit du fond sa cave, mais vu les photos du sieur, il loge juste sous le toit), et ce avec tout l’équipement indispensable : flammes, masques du Diable (cf la magnifique photo de l’album ‘Evil is too strong’), symboles de tout et n’importe quoi récupérés pour la mauvaise cause, titres en latin, effets Photoshop à gogo ; rien ne manque pour qui veut être un vrai méchant. Mais pourquoi est-ce que je m’attarde autant sur ses gimmicks, digne des compilation techno hardcore ? Mais parce que la musique est naze, tout simplement ! Les boucles sont sympas sur le moment, mais il faut toujours qu'elles durent une dizaine de minutes ; quand c’est bien, on dit que c’est hypnotique, quand c’est mauvais, on dit juste que c’est chiant. On a donc ces boucles saturées, des samples de film d’horreurs (la même recette sur plus d’une vingtaines de sorties tout de même… quand on aime on ne compte pas ?). Bref, ça et là des idées à sauver, noyées dans un océan de flemmardise et d’indigence pour un artiste qui sort un disque à chaque fois qu’il va acheter son pain. Lord Evil, si tu m’entends, quitte ton grenier et va dans le garage, customise ta voiture avec des cornes et des flammes, et lance-toi dans la techno-tuning… je peux vous laisser sur les paroles de Ars Infernalia : Satan…satan…satan…satan…satan… satzzzzzz