Vous êtes ici › Les groupes / artistes › E › Eternal Majesty › Wounds of hatred and slavery

Eternal Majesty › Wounds of hatred and slavery

chronique

Nicko

• metal extrême

• black metal

Les parisiens d'Eternal Majesty reviennent ici avec un deuxième album studio, 3 ans après l'excellent "From war to darkness..." qui représentait une sorte de témoignage et un résumé des premières années du groupe. Sur ce nouvel opus, déjà, on peut noter la signature du quatuor avec le très reconnu label britannique Candlelight Records (par l'intermédiaire du sous-label Appease Me... - Blut Aus Nord, Monolithe...), ce qui peut permettre d'ouvrir d'autres horizons aux français. Ce qui frappe sur ce CD, c'est la Noirceur qui se dégage des morceaux, due à mon avis à un travail très approfondit au niveau des guitares, très diversifiées et variées. Allié à cela des claviers très discrets, vous obtenez un album qui se rapproche pas mal des débuts d'Emperor (avec une meilleure production et un style quand même moins porté sur les claviers) en plus énergique et direct aussi. En plus, je trouve le chant de Navint parfois proche de celui d'Ihsahn sur "In the nightside eclipse". Là où le premier album balançait un gros pavé noir dans la marre et montrait une créativité débordante ainsi que le résultat de plusieurs années dans l'underground parisien, ce deuxième album apporte la maîtrise et prouve que le groupe sait rebondir et enfoncer le clou. Les qualités ne manquent pas non plus, leur black-metal est à la base d'inspiration norvégienne, rapide et aggressif, mais il subsiste tout un tas de subtilités riches et intéressantes comme des lignes de basse originales, des patterns de batterie cherchant le plus souvent à se démarquer des schémas classiques des blasts conventionnels, des parties de guitares ajoutés (sèches et/ou en arpèges notamment) renforçant la noirceur de la musique. Bref, de l'évolution tout en gardant une certaine tradition du genre, l'essence même du black-metal. Aussi, même si l'album possède de meilleurs arrangements et une production optimale, il manque la touche grandiose, le plus qui fait passer un album excellent au statut de référence. Cependant, au final, on se retrouve avec un deuxième album de très grande qualité de la part d'un groupe sous-estimé. Et pourtant, la signature sur Appease Me/Candlelight est un gage de qualité et d'originalité !

note       Publiée le dimanche 17 décembre 2006

Dans le même esprit, Nicko vous recommande...

Emperor
In the nightside eclipse

dernières écoutes

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Wounds of hatred and slavery".

notes

Connectez-vous ajouter une note sur "Wounds of hatred and slavery".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Wounds of hatred and slavery".

empreznor › il y a 17 ans Envoyez un message privé àempreznor

oué pas convaincu, gros son, mais (archi)trop propre. sinon bon travail au niveau de la batterie, c'est toujours ça.

vargounet › il y a 17 ans Envoyez un message privé àvargounet

En même temps, je prefère ça à des descriptions pompeuses ,répétitives et une fois sur deux mensongères dans le genre "obscure black metal, fucking great ,buy or die".

Note donnée au disque :       

zbr › il y a 17 ans Envoyez un message privé àzbr

Label qui semble d'ailleurs trouver plus d'intérêt dans les 'BUY NOW' baveux que dans de bref descriptif de ses releases/artistes.

Note donnée au disque :       

zbr › il y a 17 ans Envoyez un message privé àzbr

(suite) Nous sommes donc conviés à un grand bon de tout juste 9 bientôt 10 ans en arrière, époque à laquelle le BM devenait bien mélodicopuant. Tout est là, manque juste la cover avec le château dans la sombre forêt embrumée ou le diablotin garanti tout en couleur flashy. En continuant avec des prods de cet acabit je pense que mon intérêt pour ce label va sans nul doute s'oblitérer assez rapidement. Eternal Majesty trouvera cela dit avec cette signature l'assurance d'une distribution et d'une promotion plus importante que par la passé ce qui lui permettra de trouver un plus vaste auditoire à sa musique "à la graisse de chevaux de bois". Heureusement qu'il reste en France des formations comme Arkhon Infaustus ou une autre dont le nom m'échappe actuellement, pour foutre un peu de piment dans cette 'scène métallique' qui devient (à moins qu'elle ne le soit déjà) de plus en plus 'pisseuse'. Un album qui plaira donc sans l'ombre d'un doute à ce bon vieux Médor, pour qui il est un plaisir sans pareil que celui de retrouver sa bonne vieille paté; pourquoi diable changerait on une si bonne recette ?! Elle est tellement bonne !

Note donnée au disque :       

zbr › il y a 17 ans Envoyez un message privé àzbr

"gage de qualité et d'originalité" , j'étais déjà sceptique avec les précédentes productions de ces deux labels, autant dire qu'avec ce Wounds of hatred and slavery, le doute est lavé; on passera donc gentiment son chemin concernant un éventuel gage d'originalité. Du gros BM sans substance, dans lequel on perçoit sans mal les différentes influences du groupe, que l'on retrouve donc pour notre plus grand bonheur remixées à la sauce France profonde, pas "crue et martiale" pour autant au grand dam de notre ami HateHaine; juste lourdes et tout juste inspirées ("point trop n'en faut" comme dirait l'autre) pour que la ou les personne(s) coupable(s) de la composition de cette galette, ô combien diabolique, puisse trouver de quoi nous accoucher une chiasse de riffs sans grand intérêt.

Note donnée au disque :