Vous êtes ici › Les groupes / artistesFF.D.Project › Mare Tranquillitatis

F.D.Project › Mare Tranquillitatis

17 titres - 125:30 min

  • 1/ 28 Years Later Coldwater Canyon (Tribute To TD) (9:00) - 2/ Alone In The Dark (7:35) - 3/ Another Place (10:42) - 4/ Behind The Light (6:31) - 5/ Daylight (6:35) - 6/ Experience (3:44) - 7/ Galaxy 2002 (6:27) - 8/ Memorys Two (5:01) - 9/ Memorys (4:50) - 10/ Land Of Magic (4:33) - 11/ Indian Sky (Final Cut) (18:42) - 12/ Galaxy 2005 The Return (10:03) - 13/ Galaxy 2004 The Long Way (7:42) - 14/ Galaxy 2003 The Next Generation (6:15) - 15/ Two Times In One (6:12) - 16/ Space Night Drumming (4:22) - 17/ Morninglight (7:15)

informations

line up

Frank Dorittke : Guitares, percussions et keyboards

chronique

  • musique Électronique new berlin school

La première fois que j’ai entendu du FD Project c’est avec le cd Mountainway, paru l’année dernière. Sa musique est difficile à cerner, disons que c’est un mélange de Mike Oldfield et de Software. C’est rythmé, mélodieux et c’est surtout axé vers la guitare, car Frank Dorittke est avant tout un guitariste. Un bon guitariste qui, un peu comme Mike Oldfield, aime travailler en solitaire. Il fait tout, compose, produit et mixe sa musique. En spectacle, il est seul avec sa panoplie de guitares et synthétiseurs. La sortie de Mountainway, ainsi que du DVD Electric Visions, lui a apporté une bonne notoriété. Dans cette foulée Pharmacom Records (www.pharmacon-rec.de) a décidé de faire un coup publicitaire et de mettre GRATUITEMENT en ligne Mare Tranquillitatis, une compilation qui comprend des inédits. Et ça vaut le téléchargement. Pour la peine, je vous propose les liens directement sur cette page !!! En tout 17 pièces, plus de 2 heures de musique, composent Mare Tranquillitatis. Il y en a pour tous les goûts. Évidemment, c’est de la MÉ, donc pas de paroles, mais de la musique, beaucoup de musique. Les séquenceurs sont en mode rythme et les titres sont toujours appuyés par un tempo. Il y a peu de moments atmosphériques. Il s’agit plutôt de genre de ballades cosmiques, comme Behind the Light, qui finissent par exploser avec de gros solos de guitares. 28 Years Later Coldwater Canyon ressemble vraiment à du TD, les séquenceurs, le rythme et la guitare. Avec Alone in the Dark, le jeu des synthés rappellent la période Mergener Weisser de Software. Un bon titre avec un beau synthé, du punch et des gros solos de guitares suaves et aigus. Another Place démarre dans l’œil d’un cyclone épuisé. Les notes tourbillonnent légèrement sur des percussions claquantes et un beau jeu de synthé enveloppant. Un des titres avec le moins de guitare, le beat tourne continuellement et devient hypnotique, sans jamais tombé dans la banalité. Une bonne leçon de Berlin School. Très bon titre. Et c’est ce qui est plaisant avec Dorittke, il n’y va pas systématiquement avec des solos de guitare. Il est à l’aise avec son environnement musical et définit ses structures avec tous les instruments qu’il manipule. Memorys et Memorys 2 sont des odes hommage à Mike Oldfield et son Tubular Bells. Memorys est particulièrement plus pesant. Land of Magic est une belle petite ballade new age. Plus doux et harmonieux que ça et tu tombe dans la pop légère. Indian Sky est la pièce la plus fignolée. Un gros 18 minutes sur des séquences en mutation, labouré de grosses cordes et de belles percussions. J’aime bien la séquence qui s’échappe et nous amène sur une structure plus heavy. Le jeu de percussion est délirant. Mon petit côté heavy métal qui refait surface. Un autre bon titre est Galaxy 2004 The Long Way. Hypnotique, la ligne séquentielle varie subtilement, alors que Galaxy 2005 The Return est plus pesant. Le synthé est gros et s’époumone sur une ligne séquentielle en loupe. Le beat est constant, autant que les plaintes synthétiques qui se transforment en kermesse à six cordes. La finale est plus rock. Galaxy 2003 The Next Generation renifle les cendres de The Long Way, tant la séquence semble être sur le même mode, mais avec plus de puissance. Two Times In One est un autre titre axé sur de bons solos de guitare. Le tempo est lent, la séquence est en fraction d’écho. Un beat simpliste qui fait taper du pied, bien entouré par des vapeurs de synthé et de six cordes. Space Night Drumming est une jolie ballade à la Land of Magic, sans le côté new age. C’est doux et c’est très beau. De courtes minutes à rêvasser. La mélodie est superbe. Morninglight clôture ce cd gratuit avec une belle ligne séquentielle en spirale. Le synthé y est discret, plaintif. La pièce progresse en douceur avec une ode mélodieuse plaintive qui se mélange aux larmes de la six cordes. Cassant, le beat est à la fois statique et rampant entre le rock et la ballade, nappé d’un épais brouillard synthétique. Un titre riche, un titre panaché. Mare Tranquilitis de FD Project n’est pas nécessairement un pur album de MÉ. Ça oscille entre. L’utilisation des séquenceurs et synthétiseurs ouvre une porte sur cette forme d’art. Il y a des moments intenses où le beat est hypnotique et captivant, un peu comme les longues lignes séquentielles de la Berlin School. Pour le reste, je dirais que c’est un genre de jazz électronique, où la guitare est plus une guitare qu’un objet séquentiel, comme Ashra et Göttsching. Une chose est certaine, c’est le moyen idéal de saucer vos oreilles dans le merveilleux monde de la Musique Électronique. Si des titres comme 28 Years Later Coldwater Canyon ,Alone In The Dark et Indian Sky ont chatouiller vos oreilles, elles sont mûres pour la grande aventure musicale.

note       Publiée le lundi 8 mai 2006

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Mare Tranquillitatis" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Mare Tranquillitatis".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Mare Tranquillitatis".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Mare Tranquillitatis".

    Tango Mago Envoyez un message privé àTango Mago
    Une excellente galette d'electro en téléchargement complet s'il vous plait ! Le luxe total ! 'AH y ch'ont ben ché p'tit gars d'ché Gut !"