Vous êtes ici › Les groupes / artistes › F › Furudate (tetsuo) / Toeplitz (kasper T.) › Neon green
Furudate (tetsuo) / Toeplitz (kasper T.) › Neon green
- 1998 • Les disques du soleil et de l'acier DSA 54060 • 1 CD
4 titres - 72:26 min
- 1/ Fadesonnen (20:20)
- 2/ Citadelle (10:23)
- 3/ Copy of Lights (34:26)
- 4/ Le Fracas t'en souviens tu ? (7:17)
informations
Tokyo, Japon, 1998
line up
Kasper T. Toeplitz (basse), Tetsuo Furudate (guitare, violon)
chronique
Bon, y en a pas que pour Keiji Haino non plus, hein... Parce qu'il ne faut pas oublier tout de même qu'à la course du plus grand bruitiste bridé que le Japon nous ait offert, ils sont quelques uns à se livrer une âpre concurrence. Prenez Tetsuo Furudate par exemple. On parle nettement moins de lui. Pourtant il cultive la même capacité horripilatoire que son comparse surmédiatisé. Ce n'est pas dans les habitudes de Furudate de gueuler comme un goret. Il a sa guitare pour ça. Et son violon électrique. Autant dire que quand il s'aventure dans les frets les plus éloignées du sommet de son manche - vous m'avez compris - ça peut faire très très mal. Un bruit acide qui vous perfore le tympan. Ça hurle, ça vibre, ça résonne, ça fait trembler les murs et ça les lézarde par plaisir. Sur "Neon Green", le japonais s'associe avec le bassiste Kasper T.Toeplitz. Qui est donc Kasper T.Toeplitz ? On a vu le français évoluer au sein du groupe de Dror Feiler, et plus récemment encore, aux côtés de Art Zoyd. Si vos poils ne se retroussent pas à l'instant où vous lisez ceci, soit vous êtes parfaitement insensible à l'idée d'une association aussi radicalement orientée, soit vous êtes une femme - tout sexisme mis à part - auquel cas j'espère que cette perspective vous séduise malgré tout. Parce qu'il y a de quoi. La basse de Toeplitz est vraiment énorme. Une sonorité ample et envahissante. Je ne vois que Guy Segers (Univers Zero) en terme de comparaison possible. Sauf qu'ici l'effet fuzz semble comme sorti d'une enceinte dont la puissance se mésure en gigawatts. Pendant que Furudate nous assassine les tympans, le jeu à l'économie du bassiste se contente d'ériger les fondements d'une expérience musicale unique, tel un drapé en acier inoxydable se contorsionnant de douleur sous l'effet des changements extrêmes et abrupts de température auquel on le soumet... Symphonie sidérurgique pour les temps à venir. Car j'ai bien peur que l'avenir de l'homme se fera sans lui.
note Publiée le vendredi 26 août 2005
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Neon green" en ce moment.
tags
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Neon green".
notes
Note moyenne 3 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Neon green".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Neon green".
- cyberghost › Envoyez un message privé àcyberghost
Oui effectivement, maintenant que tu le dis ça s'appelait bien ainsi ; Toeplitz jouait sur une basse au design assez zarb, ça m'avait bien marqué
- Note donnée au disque :
- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
cyberghost > KTT + saxophoniste (antoine chesseix) = Dark matter
- cyberghost › Envoyez un message privé àcyberghost
- Vu Toeplitz hier en première partie de Thrones, avec un saxophoniste dont j'ai oublié le nom... Ca envoyait sec dans le genre gros noise qui sent le bitume... A part ça, ce disque est une délicieuse immondice
- Note donnée au disque :
- cimetiere › Envoyez un message privé àcimetiere
- ...
- Note donnée au disque :