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Formula 3 › La grande casa

6 titres - 30:38 min

  • 1/ Rapsodia di Radius (5:21)
  • 2/ La Ciliegia non e' di Plastica (4:33)
  • 3/ Liberta' per Quest'Uomo (5:33)
  • 4/ La Grande Casa (5:27)
  • 5/ Cara Giovanna (4:58)
  • 6/ Bambina Sbagliata (4:44)

informations

Studio Fonorama, Milan, Italie, 1973

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Tony Cicco (batterie, percussions, choeurs), Gabriele Lorenzi (claviers, basse, chant), Alberto Radius (guitare, basse, chant)

chronique

Le dernier Formula Tre devait en toute logique ne ressembler à aucun de ses prédécesseurs. En fait, il ne garde que quelques timides éléments progressifs, à commencer par le clavier pourtant utilisé ici avec la plus grande des parcimonies. Il revient aussi et surtout à une formule chanson plus passe-partout sans pour autant renouer avec l'écriture post beat de leur second disque. "La Grande Casa" n'offre aucune composition collective, mais bien des collaborations de chacun des membres avec le parolier Giulio Rapetti, autrement connu sous le pseudo de Mogol, désormais orphelins de Battisti. En l'absence de ce dernier, c'est à Mogol que revient la responsabilité de producteur. Sans conséquences négatives comme positives. L'orgue crépusculaire de "Dies Irae" avait peu à peu cédé sa place au profit des synthétiseurs mais ici, à part quelques parties instrumentales un tout petit peu plus relevées et des nappes de piano électrique en soutien mélodique, c'est le parti pris acoustique qui remporte tous les suffrages. Le piano, bien sûr, mais surtout, la guitare acoustique. Ce sont dans des conditions à peu près similaires que Premiata Forneria Marconi réalisa ses deux premiers albums. Mais rien de vraiment champêtre à l'actif de Formula Tre. Tout simplement, une collection de chansons et de ballades, de temps en temps soutenues par des parties électriques, se souvenant plus rarement de son passé encore tout frais. Un peu à la manière de ces milliers de groupes néo prog actuels qui enrobent leur écriture ultraconventionnelle de quelques tics qui nous font dire que là, incontestablement, dans ce petit pont instrumental en toute fin ("Bambina Sbagliata"), il y a encore un résidu de progressif (je viens d'inventer une nouvelle insulte). L'album n'est pas mauvais. C'est juste qu'il ne correspond pas à nos critères. Et qui se ferait chier à encore écouter aujourd'hui le Cabrel des "Chemins de Traverses" ? Qui plus est en italien... Formula Tre arrêtera officiellement d'exister après la publication de ce disque. Il continuera cependant à tourner comme backing band de Lucio Battisti, avant qu'Alberto Radius et Gabriele Lorenzi ne forment le groupe proto jazz Il Volo.

note       Publiée le mercredi 11 mai 2005

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    Logosman Envoyez un message privé àLogosman
    Je m'interesse en ce moment même a ce groupe Formula 3, après être tombé sur les critiques de Progmonster qui m'ont donné envie d'en savoir un peu plus sur ce groupe méconnu. Je dois dire que leurs albums sont étonnants, et en ce moment, je suis tombé sur l'écoute de cette "Grande Maison", qui je dois avouer, me plaît beaucoup pour l'instant. Un aspect un peu progressif par instants, qui sert surtout des morceaux pop rock très enlevés, avec un sens inné de la mélodie (un poil neuneu et naïf comme les Italiens nous en offrent par moments) mais une expérience franchement sympathique, car elle ressemble à un drôle de digest entre les styles des 70's (ME, rock...). Merci à ta chronique Prog, car j'avoue que ce genre de groupe un peu mystérieux et sorti de nulle part, c'est toujours sympa de les découvrir