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Revolting Cocks › Linger ficken' good

cd • 10 titres • 65:10 min

  • 1Gila copter
  • 2Creep
  • 3Mr lucky
  • 4Crackin'up
  • 5Sergio
  • 6Da ya think i'm sexy ?
  • 7The rockabye
  • 8Butcher flower's woman
  • 9Dirt
  • 10Linger ficken good

informations

Chicago, Illinois, USA

line up

Paul Barker (basse), Chris Connelly (voix, programmation de batterie), Al Jourgensen (MC, programmation, production, guitare), Bill Rieflin (batterie, orgue), Luc Van Acker

Musiciens additionnels : Duane Denison (guitare ; Revolting Cocks), Timothy Leary (spoken word ; Revolting Cocks), Mike Scaccia (guitare ; Revolting Cocks), Louis Svitek (guitare ; Revolting Cocks), Roland Barker (claviers, saxophone ; Revolting Cocks), Duane Buford (claviers, spoken word ; Revolting Cocks), Patty Jourgensen (spoken word ; Revolting Pussies), Kim Assaley (spoken word ; Revolting Pussies)

chronique

Wesh ma poule. Ce Revolting Cocks ? Une grosse galoche, ou un disque monolithiquement casse-burnes selon le taux d'alcoolémie ou la constipation, mais nettement supérieur à tout ce qu'à fait KMFDM à mes esgourdes, un truc qui a sauvé un coin un peu délaissé de mes rayons une fois que j'en ai eu marre de White Zombie. Et puis, si celui-ci avec sa contrepèterie sur le slogan KFC et sa pochette d'excellent goût n'est pas culte, d'entre tous les RevCo, lequel est culte ? Bon, ça reste l'avis du merdeux tardif hein... Demande plutôt à ceux qui ont découvert à l'époque, sûr qu'ils devaient prendre leur pied comme sur de l'eurodance sans perdre le confort du snobisme underground. RevCo c'est bien pour joindre le monde de la grosse teuf à celui très anti-sexe des musiques dites industrielles. C'est surtout de la dance par Jourgensen en fait, de la dance masculine et obscène. Avec la basse de Barker qui ajoute de l'épaisseur à ce son viril et ce reptilien, c'est indéniable. Pour saisir l'idéologie ou la matière de la chose : pense à des chaussettes sous des sandales. Mieux : pense à des sandales sous des chaussettes. L'art et l'outrage, c'est aussi ça Jourgensen. "On a repris Olivia Newton-John et c'était pas mal, mais arrêtons la demi-mesure bande d'industriels constipés : on reprend Rod Stewart, z'en dites quoi les gars ? On reprend Rod Stewart. Mais on va faire comme si c'était nous qu'on avions fait ce tube pour la première fois. Et tiens, appellez Tim Leary aussi, ça fera plus classe *burps*, on est trop des vrais drogués". V'là un peu le genre de brainstormings dans lesquels Alain et ses sbires belges devaient se plonger, j'imagine... genre "bières tièdes et humour de gros con américain" mais fait par des pas-américains, si tu vois c'que je veux dire, des cubains et des européens qui jouent aux texans en parlant gras et salace. Et ça commence comme une grosse boum, forcément : "Gila Copter" et vlan! - le Maître de Céméronie déploie son vice par un monologue bien senti, le dancefloor devient sa petite chatte docile. Là c'est un peu comme si Snap percutait Nine Inch Nails dans un monde sous domination nazie. Un truc de Papa. Jouissivement inutile comme tout ce qu'à fait et fera RevCo, mais odieusement dominateur. Beers Steers & Queers était raide et constipé à côté, là RevCo devient un peu ce groupe ultime de stade dans une dimension où les drogués et les corbeaux domineraient le monde. Les beats jadis justes raides comme la juste sèche de justin se mettent à tanguer du boule : rien que "Creep" c'est l'assurance d'un priapisme tendance pine de brontosaure, tellement c'est du tube qui fesse méchamment à peu près tous les tubes de Ministry (et rien à voir avec le single pseudo-grunge du même nom sorti par ce groupe sophistiqué pour femmes et invertis indie, ça va de soi). "Creep", bordel ! Et tant qu'on y est : tout le reste ("Crackin' Up" !) jusqu'à ce final muzak bien méprisant. RevCo qu'est-ce que ça délivre comme message ? Eh bien ça te dit simplement : "on fait le même truc pendant cinq minutes quand une seule suffit amplement, et on t'emmerde". Voilà, c'est pas compliqué, même un enfant mort comprendrait. Linger Ficken' Good c'est un album qui, quand je suis d'humeur, me donne l'impression que toutes les femmes sont des sosies de Mathilde Seigner. Des femmes qui donnent un sens équestre à l'attraction sexuelle, si tu préfères. Et en l'occurrence, puisqu'il faut faire corps avec son sujet : les meilleurs passages donneraient à n'importe qui une furieuse envie d'honorer Mathilde dans une étable tapissée de bon foin frais en lui fessant vigoureusement la croupe et en criant YEEE-HAAAWWW!!! en cadence. (RevCo valident cette vision).

note       Publiée le samedi 31 mai 2014

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Terriblement addictif celui là. Il ne m'a pas convaincu aux premières écoutes, mais son gout de reviens-y a fini par me faire succomber, il revient souvent dans la bagnole.

    Note donnée au disque :       
    Bernard Envoyez un message privé àBernard

    Un poil de cul en-deçà du précédent, mais un bon gros délire super bien maitrisé. Remember le clip totalement cintré de 'Da Ya Think I'm Sexy?', avec apparition éclair de Scott Ian, entre autres.

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    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Le côté ministryesque du début des 90s de la basse est bien présent ici. Un p'tit coté bien hypnotique, assez flagrant sur Sergio.

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    Aaltra Envoyez un message privé àAaltra

    Je kiffe la reprise de Rod Stewart, souvent entendue en soirée dans un millénaire révolu, mais je me souviens pas du reste de l'album, faudra que je tire ça au clair, tiens.

    vincenzo Envoyez un message privé àvincenzo

    A la première écoute je m'étais dit "c'est quoi c'est daube" et puis, petit à petit, c'est devenu addictif. Certains titres terriblement hypnotiques, un son gras, original.

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