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The Sisters Of Mercy › Screw shareholder value
- 1997 • Label inconnu Somua 97 • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Nice
- 2Shut the fuck up
- 3Two in the nose
- 4Bad vultee
- 5Gone
- 6Drugstar
- 7Highschool
- 8Feel no pain
- 9Go figure
- 10Knife, paper, stone and guns
informations
line up
Andrew Eldritch (chuchotements, musique)
chronique
Chronique d'une bouse annoncée qui ne se voulait rien d'autre qu'une bouse et même pire... Voilà qui requiert un minimum d'explications. Finalement présenté pompeusement en version pirate comme 'The unreleased album from 97' des Sisters of Mercy, il avait été en réalité annoncé en 1997 comme le projet de SSV-NSMABAAOTWMODAACOTIATW, soit l'abréviation de 'Screw shareholder value-not so much a band as another opportunity to waste money on drugs and ammunition courtesy of the idiots at Time Warner'... Tout un programme. Commençons donc par le début, Andrew Eldritch, sous contrat chez East West et qui n'a rien branlé depuis près de sept ans, date de l'ultime production des Sisters of Mercy, va réussir le tour de force de faire accepter l'idée de sortir (au lieu des deux albums du groupe encore dûs par contrat) un disque n'ayant aucun point commun avec ses travaux précédents sous un patronyme différent. La maison de disque s'engage en plus à ne pas écouter l'enregistrement en avance, en échange de quoi Eldritch renonce à une somme de 75000 livres qui lui était encore due mais que la compagnie refusait de lui verser. Notre filou veut également s'assurer que ses chefs vont casquer pour ce disque bien plus qu'il n'en vaudra jamais. Selon les rumeurs, les enregistrements prendront deux jours pour être finalisés entièrement et à l'écoute, on comprend vite pourquoi. Oubliez donc toute référence aux Sisters of Mercy, 'Screw shareholder value' consiste en dix plages interminables de mauvaise techno ambient aux variations ultra limitées, sans beat ni chant (exception faite de vagues grommellements en arrière-fond, lesquels, après quelques recherches, glorifieraient le fait de tirer sur les gens et de vendre de la drogue aux gamins)... Je pourrais bien sûr m'amuser à décortiquer tout ça mais ça n'aurait justement rien d'amusant. Ce disque est un gigantesque doigt d'honneur à l'intention de l'industrie du disque, une merde enregistrée pour sonner comme une merde et dont les percussions seront retirées pour être certain que le marché techno (pas toujours regardant) ne s'en empare pas. Objet culte pour les fans hardcore qui existe par les conditions de sa gestation plus que son contenu musical... Ils ont dû en bouffer leurs contrats, les pigeons de East West ! 1,5/6
note Publiée le mardi 3 août 2010
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Tu parles du concert de 1998 ? J'y étais ^^
- The Gloth › Envoyez un message privé àThe Gloth
Moi j'ai eu droit à la version "live" au Festival de Dour, teinture blonde et lumières oranges comprises, et c'était effectivement de la merde.
C'est d'ailleurs curieux comme à Dour, au fil des années, j'ai vu un certain nombre de concerts-foutages de gueule, cette année c'était Todd (et aussi Monotonix, mais là ça fait un peu partie du concept).
- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
"une merde enregistrée pour sonner comme une merde et dont les percussions seront retirées pour être certain que le marché techno (pas toujours regardant) ne s'en empare pas" LOL