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Conrad Schnitzler › Conviction

18 titres - 60:06 min

  • 1 Stealth Passage (7:54) - 2 Moving By Standing (2:08) - 3 City Blur (1:44) - 4 Eerie Station (3:56) - 5 Across The DDR (3:47) - 6 Old Bike... Passing By (3:13) - 7 Zolljagdhund (3:30) - 8 Silent Siren (3:10) - 9 I Believe Part 1 (3:33) - 10 Steam Snow (3:21) - 11 Hundred Eleven Semphores (3:46) - 12 New Stranger (3:05) - 13 Gleis 13 (1:52) - 14 Close By Berlin (2:21) - 15 Torque19 (2:16) - 16 Imperial Gate (2:27) - 17 I Believe Part 2 (3:35) - 18 Conviction (4:32)

informations

Pour en connaître plus sur Conrad Schnitzer, visitez le site http://www.conrad-schnitzler.de/

line up

Conrad Schnitzler (synthé et FX)

chronique

Nous voilà aux portes de l’art contemporain. Aux portes d’une musique extrême où la mélodie n’a pas de prise sur le charme, encore moins sur l’accessibilité. Conviction est un opus lourd où la cristallisation sonore laisse des empreintes indélébiles sur des tympans pourtant bien accoutumée à n’importe quelle invasion sonore.
C’est avec une lourdeur de mécanique industrielle que s’ouvre Conviction. Une lourde réverbération truffée de piaffements d’oiseux métalliques accompagnent un martèlement bigorné dans un panorama sonore strident. Mi bête mi robot, Stealth Passage avance à coup d’enclumes sur un rythme croissant où le métal fait la cour à une étrange harmonie androïde, sur des rythmes aussi incongrus que dynamiques. De la techno stridente où la frénésie robotique perce le mur des rythmes d’une façon copulatoire, sans verser dans l’inceste phraseur. Comme une épine métallique stigmatisée de mille et une sonorités et d’autant de coups de gourdin, Conviction épouse une structure aux rythmes juxtaposés qui peut trouver de brefs moments de quiétude, entrecoupé d’une folie iconoclaste qui est la panacée de Conrad Schnitzer.
Métal sur métal, ça frotte, ça déchire, comme si l’instinct musical était un prétexte à un bourrage sonore insipide. Pourtant, tout se tient. Au travers ce dédale cacophonique, on constate la progression de Conviction sur des éléments d’une douceur jazzée, mais rarement éthérée. La violence sonore reprend toujours de la vigueur pour assommer l’auditeur par l’ardeur métallique qui enveloppe cette structure abstraite. Même les moments ‘’ambiants’’, sont teintés d’une violence retenue qui enlève toute proportion sentimentale à cette œuvre extrêmement magnétisée de Schnitzer.
Pour ceux que le métal tordu, sur des rythmes aux antipodes harmonieux, n’effraie pas, Conviction vous est tout désigné. Pour les autres, vous aurez compris que cet énième album de Mr Schnitzer passe par une énorme compréhension de l’art musical abstrait.

note       Publiée le samedi 9 mai 2009

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    ShaSha Envoyez un message privé àShaSha

    Le problème de Captain Trip, c'est que leurs rééditions coûtent cher (18 euros par cd quand même). Ils ont eu la très bonne idée de rééditer la série colorisée en gardant l'artwork original, mais ont limité le tout à 800. Je ne suis pas trop fana de ce genre de pratique. J'ai pourtant réussi à dégoter Schwarz, Rot, Blau et Gelb, que je devrais recevoir dans les prochaines semaines. J'ai hâte !

    sunship Envoyez un message privé àsunship

    J'ai oublié Gelb de 1974. Punaise celui là il vaut le coup! Par contre ne prend pas Context, je le trouve un peu trop minimaliste justement.

    Note donnée au disque :       
    sunship Envoyez un message privé àsunship

    Ahhh mais les années 80 sont géniales avec Conrad. Captain trip, un label japonais a réédité les albums de cette période. Con3 est pourtant génial. Consequenz est dans le même genre, les vocaux en moins. @ macaroni: Control par exemple est très bon (pochette magnifique!!!). Je pense que c'est en partie de la musique concrète. Convex est très sombre, minimaliste aussi. Il y a Concert qui est un de ses fameux "con-cert". Art gallery ne me plait pas trop. Les éditions étant "au rabais" d'après moi. Captain trip en revanche c'est la top qualité.

    Note donnée au disque :       
    Macaroni tout garni Envoyez un message privé àMacaroni tout garni

    Merci infiniment pour toutes ses précisions!

    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    De ceux que je connais je te conseillerai de commencer par "Rot" de 1972 et "Blau" de 1974, mais aussi ceux sortis sur le label Art Gallery (fondé par celui qui avait créé le label Badland sur lequel est sorti "Constellations") à commencer par "Charred machinery" et "Electronegativity" mais je ne suis as sûr qu'ils soient encore disponibles le label ayant visiblement fondu les plombs, il y a aussi le très bon et plus facile à trouver "Ballet statique" chez Spalax qui est une réédition de son album "Con" de 1978 assorti de bonus tracks, il y a aussi ses disques de piano comme "Con repetizione" qui sont très intéressants, par contre je te déconseille ses disques de la fin des années 70 début 80 style "Con 3", de la synthpop pas très réussie il faut dire.