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Inca Babies › Plutonium 83/87

cd • 15 titres

  • 1Devil in my room
  • 2Big jugular (Peel session)
  • 3Correction stack
  • 4Thirst
  • 5The diseased stranger's waltz
  • 6Burning town
  • 7The judge
  • 8Grunt Cadillac Hotel (Peel session)
  • 9Daniella
  • 10Plenty more mutants
  • 11Big cypress
  • 12Opium den
  • 13She mercenary
  • 14The lung knives
  • 15The interior

informations

line up

Harry Stafford (guitare, chant), Bill Marten (basse), Alan Brown (batterie), Julian Worapay (chant), Pete Bogg (batterie), Mike Keeble (chant), Darren Bullows (guitare), John Scarles (batterie), Tony Clarke (batterie)

chronique

Comment définir les Inca Babies ? Une version anglaise de Birthday Party ? Des bâtards du Gun Club égarés en la perfide Albion ? Des orphelins des Cramps ? Ou peut-être simplement des âmes meurtries engluées dans un spleen urbain glauque et torturé nourri au post-punk et puisant ses racines dans les aspects les plus noirs du blues garage...Toujours est-il qu'autour du duo Bill Marten (basse) et Harry Stafford (guitare, puis chant) se succédèrent, l'espace de quatre ans, soit trois albums, des tournées un peu partout en Europe, pas moins de quatre batteurs et deux chanteurs...jusqu'au split total. Ce parcours chaotique, Cherry Red (mais que ferait-on sans eux ?) nous en propose un résumé autour de cette très bonne compilation, véritable plongée au coeur d'un post punk dépressif et tranchant qui balance ses guitares écorchées, ses basses de plomb, sa batterie roulante, le long du bitume des rues de Manchester (encore que ce sont plutôt les USA qu'évoquent les sons). On a souvent accusé les Inca Babies d'être des clônes de Birthday Party; il est vrai qu'on y retrouve le même type d'énergie ultime, sentiment renforcé par la similitude de timbre entre leur premier chanteur et celui du jeune Nick Cave (écoutez donc le désespoir hurlé du superbe 'Big Jugular' ou 'The judge'), encore que parfois c'est vers les Cramps que se tourneraient les regards ('Burning town'). Qu'importe, selon moi, les Inca Babies sont avant tout et surtout un groupe aux mélodies imparables, qui à l'instar des formations précitées a eu ce talent d'injecter dans la noirceur post punk une dose de blues torturé pour jouer avec nos nerfs, caresser les plaies à vif...a 'chemical cabaret' ?

note       Publiée le jeudi 30 novembre 2006

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    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost

    J'ai que Rumble pour le moment, et si la ressemblance avec Birthday Party est clairement accablante, ce groupe a quand même un truc qui fait que j'y reviens régulièrement avec joie, probablement qu'il y a là-dedans une pêche et une efficacité là ou Birthday Party privilégie la folie et la créativité... Le ep de la même période a l'air d'avoir un son particulièrement lourd, faudra que je checke ça plus avant...

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan  Shelleyan est en ligne !
    avatar

    Il paraît qu'un nouvel album serait prévu, en hommage à Bill Marten décédé depuis...

    Note donnée au disque :       
    Solvant Envoyez un message privé àSolvant
    C'est une courte mais bonne compil'. Pour ceux qui veulent continuer au delà de la trilogie "Rumble", "This train" et "Evil hour" écoutez donc la suite zombie avec Hound God.
    Note donnée au disque :