Sinamore › A new day

Après écoute de cette promo de Sinamore, je me sens solidaire de mes camardes chroniqueurs obligés de se farcir des montagnes de démo métal toutes plus inintéréssantes les unes que les autres. Ajoutez à mon tourment que le mot 'gothic' aujourd'hui ne veut plus rien dire et qu'il est galvaudé par des formations merdiques genre HIM, Evanescence, Tapping the vein, les médias peu cultivés qui leur associent cette étiquette ainsi que par les légions de jeunes cons se prétendant gothiques en écrivant Korn, Slipknot et HIM (pour les filles) sur leur cartables. Je me sens également navré pour Katatonia, groupe de qualité devenu malgré lui la référence incontournable de tout ce qui ne sonne pas assez métal pour être heavy, trop mélancolique pour être rock'n'roll...D'ailleurs, devinez comment Sinamore aime à se définir...'Katatonia meets HIM'...et voilà ! Alors pour ma part, Sinamore ne sont qu'une version plus musclée de The Rasmus et HIM, leurs gros riffs vaguement tristounets et mille fois entendus me lassent fortement et puent tellement les 2000 qu'il ne passeront pas le cap des dix ans. La voix claire et vaguement mélancolique, pas désagréable tout le temps, est bien trop gentille pour présenter le moindre intérêt (et devient carrément grotesque quand elle essaie de se faire plus grognante comme sur 'Drama for two'), quant au mélodies, elles ne sont pas assez accrocheuses pour rattraper l'ennui profond de tout cela. Alors, les gars, je ne dirai qu'une chose, il ne suffit pas de coller des statues qui pleurent sur vos pochettes pour jouer du gothique. Evidemment, ils sont 'nouveau talent du mois' dans le magazine trop top gothique de chez goth, Orkus, et c'est Twilight qui n'a rien compris, probablement. Twilight vous dit 'bran !' et ne vous salue pas...rideau!