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Trey Gunn › Raw power : surfacings 1

12 titres - 52:19 min

  • 1/ Hard Winds (3:04)
  • 2/ The Shimmering (2:21)
  • 3/ Puttin' on the White Shirt (8:01)
  • 4/ Anastasis (2:00)
  • 5/ Kukuriku (3:22)
  • 6/ Laguna Morena (2:33)
  • 7/ Heavenly Groove (3:51)
  • 8/ Hawaii 2 0h (3:02)
  • 9/ Megrez (4:23)
  • 10/ Indira Opening (4:47)
  • 11/ August 1997 (4:15)
  • 12/ One thousand years: second traverse (10:40)

informations

Subliminal Studios, Dangerous Music Studios (NYC) et SubTone Studio (NM), USA, 1990-1996

line up

Dave Douglas (trompette), Trey Gunn (Warr guitar, Chapman Stick), Pat Mastelotto (batterie), Serpentine (voix), Bob Muller (batterie, tabla)

chronique

De tous les enregistrements solo de Trey Gunn, "Raw Power" est le plus difficile à se procurer. Et honnêtement, ça ne valait pas le coup de se donner tant de mal pour pouvoir y jeter une oreille... Bill Rieflin, ex-Ministry, vient de lancer son propre label, First World Records, et histoire d'alimenter son catalogue d'autres titres bien en vue aux côtés de son "Birth of a Giant" réalisé en compagnie de l'intéressé mais aussi de l'obscur "The Repercussions of Angelic Behavior" du trio Rieflin/Fripp/Gunn qui pousserait tous les amateurs de "The ConstruKction of Light" à implorer, toutes affaires cessantes, mon pardon, "Raw Power : Surfacings 1" est un petit cadeau bonus qu'il ne pouvait pas refuser. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est empoisonné, mais comme le suggère son intitulé, il s'agit ni plus ni moins de chutes studio qui attendaient leur heure pour enfin pointer le bout de leur nez dehors. Aussi, mis à part une production plutôt sommaire et assez distante, on retrouvera dans ce disque beaucoup de choses que l'on connaissait déjà. Concrètement, une version deux fois plus longue de la plage qui donnait son titre à l'album "One Thousand Years" (alors que le livret nous apprend que l'enregistrement complet fait en réalité vingt deux minutes !) et un "Megrez" déjà présent sur le premier album du projet de l'ex-Cynic, Sean Malone, Gordian Knot. Sinon, on retrouve Pat Mastellotto et Serpentine dans leurs exercices de style respectifs, des passages aux teintes dark ambient ("Anastasis") ainsi que des influences indiennes de plus en plus marquées, annonçant "The Joy of Molybendum", toujours prodiguées par le fidèle Bob Muller qui donne le change - et c'est bien le seul intérêt du disque - au trompettiste Dave Douglas, qu'on ne présente plus ("Puttin' The White Shirt" et "Hawaii 2 0h"). C'est l'occasion aussi pour l'oreille avertie d'entendre le subtil changement qui s'est opéré quand Gunn a abandonné le Chapman Stick au profit de la Touch Guitar. Autant dire, un disque pour les acharnés les plus convaincus.

note       Publiée le mercredi 9 novembre 2005

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