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The Jesus And Mary Chain › Darklands

cd • 10 titres

  • 1Darklands
  • 2Deep one perfect morning
  • 3Happy when it rains
  • 4Down on me
  • 5Nine million rainy days
  • 6April skies
  • 7Fall
  • 8Cherry came too
  • 9On the wall
  • 10About you

extraits vidéo

informations

Wessex Studios, Southern Studios, Living Studios, Angleterre.

line up

Douglas Hart (basse), Jim Reid (chant, guitare), William Reid (guitare, chant)

chronique

  • dark rock wave désenchanté

Le Yin et le Yang ? Non pas vraiment. Il n'empêche qu'après le terrorisme sonore génial de 'Psychocandy', véritable pierre d'angle de ce qui deviendrait la noisy-pop, 'Darklands' apparaît moins saturé. Les frères Reid cèdent sans pudeur à leur amour du Velvet Underground en nous livrant des 'ballades' grises comme 'Darklands', 'Nine million rainy days' ou 'Deep one perfect morning' (hommage à 'Perfect day' ?) sur lesquelles plane l'ombre de Lou Reed et de ses comparses. Il n'ont pas pour autant renié leurs racines punkoïdes, leur désenchantement brumeux et leur mollesse dandy, d'où quelques titres électriques comme 'Happy when it rains', 'April skies' ou 'Fall' aux tempi cotonneux et aux guitares sales, survolés par cette voix désincarnée et fantomatique qui hante l'arrière-fond des compos. Si cet album met en lumière la touche plus mélodique des Jesus and Mary chain, il porte bien leur griffe par cette économie dans l'écriture ; jamais un accord de trop, une batterie assez binaire, surtout pas d'émotion superflue, l'efficacité dans le minimalisme... et ça marche ! S'il est moins saturé que 'Psychocandy', 'Darklands' reste son indispensable complément jumeau. 4,5/6

note       Publiée le dimanche 23 octobre 2005

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Note moyenne        15 votes

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allobroge Envoyez un message privé àallobroge

Bon Shelleyan, poses toi tranquille et enquille toi l’album en entier 2 fois, une petite prière en même temps et ça devrait le faire^^.

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Pour moi, les Jesus, c'est mort depuis 'Munki'... Quel ennui, mon Dieu. Je reconnais ne pas avoir encore écouté l'entier du dernier mais les 3 ou 4 sur lesquels j'ai jeté une oreille, pffff

Sam Hall Envoyez un message privé àSam Hall

c'est vrai qu'il n'est pas dégeu le nouveau, je suis tombé dessus un peu par hasard alors que je ne comptais pas vraiment l'écouter. bonne surprise.

allobroge Envoyez un message privé àallobroge

Les Jésus ressuscitent à Pâques avec un album superbe qui réveille les morts du côté de Glasgow, avec en sus 1 ou 2 pépites new wave délicieuses qu’on jureraient signées des Cure.

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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"Tu-tu-du tu-tu-tuuu"... Excellent album qui joue d'une apparente inconséquence ou du moins d'une légèreté de surface mais dont on saisit en vrai tout de suite la mélancolie, l'espèce de fatigue contemplative (alanguissement physique plutôt qu'ususre nerveuse ou psy ou quoi... rien de dépressif pour moi là-dedans, quoi) derrière lesdits fredonnements façon lalala. 1987, c'est aussi l'année où sort le premier House of Love, entre autres, et je ne trouve pas ça sans rapport - ça fait pas mal le joint, je trouve, entre tout ça, cette scène eighties qui focalisait sur certaines sixties (le Velvet en effet - bien sûr ! Les Byrds, aussi ?!) pour en faire un truc néanmoins bien personnel et singulier, cette autre scène "contingent" mais surgie quelques années à peine plus tard (vers la fin 80, donc) qui sur les mêmes bases se mettait à produire une musique en quelque sorte plus "civilisée" (qui sentait moins le trip, peut-être bien, ou moins obsessivement axée là-dessus)... Le shoegaze aussi, bien entendu, tout ce qui gravitait autour de ce terme flou, et puis... Curieusement, sur ce Darklands en particulier, un truc qui va taper en plein dans de drôles de fifities fantasmatiques et séquelles, entre une vision très "Twin Peaks" de l'époque, la version Chris Isaak de la même (très loin d'être incompatible avec celle de Lynch, de toute), par moments un truc pas si loin des Cramps, ce qui finalement surprendra peut-être davantage - mais avec un accent, une couleur bien plus britanniques, je ne dis pas, qui font que ça ne sonne finalement pas vraiment incongru...

Bref, il y a une vie après Psycho Candy, ouais. (Comme il y a une vie après Sound of Confusion mais ça c'est le pallier des voisins, pas loin mais pas la même sonnette, faut pas confondre, justement).

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