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Nick Grey And The Random Orchestra › Regal Daylight

cd • 11 titres • 48:55 min

  • 1Thievesamongus01:08
  • 2Look like Moses04:40
  • 3Song for Wyatt04:38
  • 4Intruders (upon the family grief)06:12
  • 5The zealot04:47
  • 6Weeping chipset, workshop mess01:18
  • 7(You can't spell) parachute drops04:17
  • 8Structure and faith03:38
  • 9November fadeline04:58
  • 10Obedient fathers09:13
  • 11Hiding in seaweed04:00

extraits audio

informations

Enregistré, arrangé et mixé par Nick Grey - 2003-2004

line up

Nick Grey (chant, samples et orinateur portable) The Random Orchestra : Chuck Thrill (guitares), Shaman Doria (clarinette), Jasmine Pinkerton (piano, chant), Favelito (trompette), Peter 'Bongo' Makonnen (congas, basse, digeridoo), Vasile Moldoveanu (chant lyrique), Alina M. (violon), P.G. Sylvester (batterie)

chronique

Noir : les lumières s'éteignent lentement, le rideau s'ouvre, les respirations s'intensifient une dernière fois avant de se contenir. Bleep électroniques, cuivres, un chant lyrique puissant et l'entrée en matière de Nick Grey et de son Orchestre Aléatoire se fait dans une 'cacophonie' maîtrisée, bien vite supplantée par le langoureux et délicat 'Look like Moses', ambiance post-rock pour cabaret triste. Première sortie officielle de Sensitive Records (cf chronique du sampler), Nick Grey frappe fort avec ce 'Regal daylight', intimiste et poignant, et surtout cosmopolite dans son approche de la musique. Electronique, instruments à vent, chant lyrique assuré par l'impressionnant ténor Vasile Moldoveanu, tout s'assemble en un harmonieux cocktail de post-rock électro ('Look like Mooses', 'Structure and faith') ou trip-hop (le superbe 'Intruders'), de ballades tristes surréalistes et mélancolique ('Obedient fathers', très solennel et noir, 'Hiding in seaweed' et son chant féminin limite 'heavenly'). Comme si Davit Tibet (Current 93), David Bowie et Nick Cave avaient fait corps pour accoucher d'un univers intimidant mais fascinant. Ces 'influences', distillées au compte-gouttes, se marient à merveille au point de donner lieu à des moments humbles et touchants sur les non moins superbes 'The zealot' (où une session échappée du 'Soft black stars' de Current 93) et 'Parachute drops'. Mais limiter le projet aux dites influences serait une grave erreur de jugement tant l'homogénéité de l'univers de Nick Grey est personnelle et que la capacité des musiciens à rebondir d'un effet à l'autre se mesure à chaque note de 'Regal daylight'. Ajoutons que la grande force de ce disque est de brouiller les pistes : on ne sait jamais de quel bois sera fait le morceau suivant. Laissez-vous guider, oubliez toutes vos définitions et vos préjugés, telle Alice de l'autre côté du miroir. Pas de lapin blanc en vu, juste une ampoule dépassant du mur à l'incandescence hésitante. Le spectacle va commencer, merci de prendre place sans déranger ceux qui vous ont précédés...Superbe.

note       Publiée le mercredi 26 mai 2004

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar
    Acheté suite à cette chronique, reçu hier...peu écouté encore mais impression positive, une sorte de cabaret original et personnel...
    Slugbait Envoyez un message privé àSlugbait
    On m'a donné ce disque aujourdhui, est je le trouve assez magnifique. Assez d'accord pour la comparaison de Marco avec Tibet, Nick Cave & David Bowie, avec une touche électronique. Tres original, des juxtapositions sont assez étonnantes et surtout excellement réussies. Une tres bonne découverte que ce disque, sorti sur le tout jeune label monégasque Sensitive, a suivre de pres.
    Kiev Envoyez un message privé àKiev
    Je n'ai écouté que "The Zealot", qui m'a fait fort bon effet. Voyons-voir la suite des choses.
    ptit_boy Envoyez un message privé àptit_boy
    J'ai eu du mal avec cet album : c'est bien joué, c'est planant, intimiste, tout ce qu'on veut, mais surtout ça a ni queue ni tête. C'est pas désagréable mais ça deviendra pas un classique de ma discothèque.
    Note donnée au disque :