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Bubbi + Dimma › Minnismerki

cd • 19 titres

  • 1Mescalin
  • 2Við Trúðum Blint
  • 3Tungan
  • 4Sætir Strákar
  • 5Sieg heil
  • 6Minnismerki
  • 7Dauðakynslóðin
  • 8Blýhöfuð
  • 9Breyttir Tímar
  • 10Í Hjarta Mér
  • 11Vægan Fékk Hann Dóm
  • 12Fallegi Lúserinn Minn
  • 13Guðs Útvalda Þjóð
  • 14Í Spegli Helgu
  • 15Ráð Til Vinkonu
  • 16Stórir Strákar Fá Raflost
  • 17Breyttir Tímar
  • 18Móðir
  • 19Fjöllin Hafa Vakað

informations

Enregistré live au University Hall, Harpa, Reykjavik, Islande, 2015.

Existe en version cd + DVD du concert.

line up

Bubbi Morthens (chant), Stefán Jakobsson (guitare, choeurs), Silli Geirdal (basse, choeurs), Ingó Geirdal (guitare, choeurs), Birgir Jónsson (batterie, percussions)

chronique

J’imagine qu’il y en a dans pas mal de pays, Stephan Eicher en Suisse, Arno en Belgique, Daniel Darc en France, pour citer ceux que je connais, je veux parler de ces artistes ayant démarré grâce au punk ou au post punk et qui parviendront à une reconnaissance grand public sans jamais perdre pourtant une petite étincelle les plaçant à part. Pour l’Islande, c’est Bubbi. Pour une raison dont j’ignore tout, l’homme s’est allié en 2015 avec ses compatriotes rock metal de Dimma pour quelques concerts dans lesquels il s’en sert comme backing band pour revisiter ses morceaux avec Egó. En langage scientifique, cela consiste à transformer un rock influencé post punk en rock metal après avoir soumis les partitions à une série de phénomènes électriques commandés par des guitares. L’idée n’est pas si conne, Bubbi a toujours chanté trop bien pour réellement incarner un parangon punk ou cold wave donc se présenter dans un environnement hard rock non écrit comme du hard rock pouvait donner quelque chose. Est-ce que ce nouveau look apporte réellement quelque chose aux compositions ? Non. L’exercice était-il nécessaire ? Non. C’est pourri ? Non. Ce moment live partagé sur disque est plaisant, servi par un son de bonne qualité et pour cause, c’est enregistré dans une une des salles du Harpa, cette salle de concerts et de conférences dont Reykjavik est si fière (un peu à raison d’ailleurs), tant pour son aspect culturel qu’architectural (façade de verre en alvéoles reflétant les lumières naturelles et les couleurs; allez visiter, c’est gratuit). Bubbi est excellent dans sa prestation vocale dynamique mais sobre. Si je n’apprécie clairement pas l’entier de son oeuvre, quand sa voix me touche, elle me touche profondément. Ce mec te fait ressentir au fond des tripes la beauté de la langue de son pays. Idem pour les musiciens, interprétation électrique, énergique mais sans mauvais goût. Nulle lourdeur pour se la jouer, nulle surenchère de jeu pour dégager des effets racoleurs. Dimma jouent leur rôle de backing band et c’est très bien ainsi. La musique de Egó est bien trop mélodieuse pour sonner metal malgré les arrangements, il eût été vain de tenter de prouver le contraire. Au lieu de cela, les morceaux s’ouvrent à un public moins marqué par le punk sans renier leurs racines. Et puis quand même, cet empafé de Bubbi chante bien, il te glisse l’air de rien cette petite pincée de tristesse dans les refrains qui renforce l’impact des mélodies (‘Í Hjarta Mér’, le sombre et poignant ‘Breyttir Tímar’). Ça rattrape les moments purement rock (‘Vægan Fékk Hann Dóm’) que je goûte un peu moins. Je regrette évidemment qu’il ait omis de sa playlist mon ‘6. Október’ chouchou mais on ne peut pas gagner à tous les coups, j’aurais adoré être présent dans la salle malgré tout. Exercice totalement pas nécessaire mais fort agréable.

note       Publiée le mardi 21 février 2023

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