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Accept › Russian roulette

cd • 10 titres • 43:17 min

  • 1T.V. war03:29
  • 2Monsterman03:26
  • 3Russian roulette05:22
  • 4It's hard to find a way04:19
  • 5Aiming high04:24
  • 6Heaven is hell07:12
  • 7Another second to be03:19
  • 8Walking in the shadow04:27
  • 9Man enough to cry03:14
  • 10Stand tight04:05

informations

Enregistré d'octobre 1985 à janvier 1986 aux Dierks-Studios

line up

Udo Dirkschneider (chant), Wolf Hoffmann (guitares, chant), Jörg Fischer (guitares, chant), Peter Baltes (basse, chant), Stefan Kaufmann (batterie)

chronique

  • traditionnel

On ne le sait pas encore à sa sortie, mais "Russian roulette" sera le dernier album du groupe avant un virage à 180° et un changement de style improbable. Parce que sur les années 80, Accept continue inlassablement son ascension vers les sommets du heavy metal traditionnel. On peut même dire qu'Accept est au metal ce qu'AC/DC est au rock n' roll, une machine à riff et un style qui varie assez peu. "Metal heart" possédait une production légèrement plus soft que sur "Balls to the wall". Là, "Russian roulette" revient à un son un peu plus dur, mais avec des compositions toujours aussi directes et moins sombres que sur "Restless and wild". Udo Dirkschneider ne change pas son chant, toujours très rocailleux et metal jusqu'au bout des ongles. La production est plutôt froide et mécanique, tout à fait conforme à l'imagerie des allemands. En fait, "Russian roulette" possède les défauts de ses qualités (et inversement). Il s'agit d'un album facile d'accès, dans la lignée de ce que le groupe fait depuis le début de la décennie, sans véritable changement de style ou d'évolution. On retrouve les parties ultra-mélodiques qui font le succès du groupe, les solos de Wolf Hoffmann toujours aussi inspirés, les parties à faire chanter le public pendant les concerts. Bref, Accept propose un album convenu. Et donc, forcément, cet album n'apporte pas grand chose de nouveau et même s'il s'écoute facilement et s'il possède de très bons titres (le morceau qui donne son nom à l'album, "Russian roulette", "T.V. war", "Another second to be", l'excellent "Heaven is hell" ou encore "Man enough to cry" - très Deep Purple période David Coverdale celui-là), il reste un ton en dessous des précédentes réalisations du groupe. Aussi, même si on ne s'imagine pas le changement qui va s'opérer quelques années plus tard, on peut sentir un léger passage vers un style beaucoup plus soft, plus moderne et, oserais-je dire, plus commercial, avec un "It's hard to find a way" pas loin de la guimauve. N'empêche, "Russian roulette" reste une valeur sûre dans la discographie du groupe allemand. La suite immédiate de la carrière du groupe sera pour le moins surprenante et aura pour conséquence le départ, provisoire heureusement, du chanteur Udo.

note       Publiée le samedi 17 janvier 2015

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    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    Le genre de chro qui me rappelle que j'avais une belle collection de "Enfer Magazine" et "Metal Attack" à l'époque, avec les chros de l'époque. Enfer avait interviewé les mecs d'Accept peu avant la sortie de celui-ci, où immédiatement à sa sortie. Le propos de chaque chanson était indiqué et un peu détaillé. J'aimerais avoir encore ces mags.... Sinon, l'album m'avait frappé par sa production très propre et le caractère très mélodieux de certains titres.

    Note donnée au disque :       
    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

    Bon, maintenant on attend tous "Eat The Heat" !