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Death of a Dryad › Death of a Dryad

cd • 11 titres

  • 1Intro
  • 2Oblivion thorns
  • 3Ys
  • 4Ashes on a burial ground
  • 5When all is gone
  • 6Minnesang
  • 7Lacrimosa
  • 8Shadows of the forest
  • 9Dark fairy
  • 10Death of a dryad
  • 11Putro

informations

Tidalwave Studio, mai 2013

www.deathofadryad.com

line up

Nogh (chant, guitares, lute, claviers, programmation), Carol (basse, flûte, chant)

chronique

N'y allons pas par quatre chemins, si Death of a Dryad se définit comme un duo neofolk, il offre bien plus et ça, ça me plaît, ça diversifie le propos, ça le dynamise. D'ailleurs, on usera de l'étiquette juste par commodité lexicale car en matière de folk et donc d'acoustique, hormis le violon et le lute, pas grand chose...Et on s'en fout. Les Français rétablissent la touche apocalyptique, limite industrielle qui commençait à faire défaut dans le genre. Est-ce le bagage metal des musiciens (membres de Obnoxious, Necroblaspheme et My Imperium pour les connaisseurs) qui joue son rôle ? Toujours est-il que plusieurs passages s'éloignent clairement de la simple sphère neofolk avec de lourds accords électriques, des percussions tribales. Le groupe ne s'en cache nullement et assume cette dualité entre instants nostalgiques et aspirations modernistes. La démarche m'évoque parfois celle des Suisses de Mordor qui flirtaient impunément avec l'aspect le plus industriel permis par le black metal et une mélancolie travaillée et tragique. Toujours est-il qu'à mon sens, ce mélange assez bien maîtrisé, permet d'insuffler une bonne pêche dans une démarche devenue parfois mollassonne. Du coup, le public purement neofolk risque de moins apprécier certains riffs purement metal de 'Ashes on a burial ground', 'Shadows of the forest' ou 'When all is gone' tandis qu'au contraire, métaleux en quête de diversité, voir même goths, trouveront dans la lourdeur funèbre et la tristesse des moments apaisés caractérisant les compositions de quoi nourrir leurs aspirations. Pour ma part, je goûte cette sphère d'influences cuisinées dans le même chaudron permettant au duo de ne pas se sentir trop à l'étroit dans un concept cohérent mais non étriqué et surtout au rendu sombre, presque inquiétant, pas uniquement limité à une mélancolie devenue trop habituelle. L'intro d'une pièce comme 'Lacrimosa', certes un brin synthétique, pourrait même servir de bande-son pour un film. Petit bémol, malgré une diversité certaine, la technique de composition finit par se ressembler, avec intro méditative et triste suivie d'accords électriques, de percussions guerrières. Dommage que Death of a Dryad n'ait pas osé plus d'acoustique et d'intimité mais ceci ne ruine ne rien l'impact de la musique qui, après tout, n'est pas là pour caresser dans le sens du poil. Un premier essai intéressant plutôt réservé au public metal qu'au purs aficionados neofolk.

note       Publiée le dimanche 30 mars 2014

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