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Jivaros Quartet › Goodbye Vincent

cd • 10 titres

  • 1Round Glasses Man
  • 2Loneliness Pours Out Of Our Heads
  • 3Life Is A Ghost
  • 4The Motel Song
  • 5My Dysneyworld Girl
  • 6Implosion
  • 7Thunderbolt
  • 8Parallel Worlds
  • 9Little Fear
  • 10Backseat Driver

informations

chronique

Un groupe, c'est parfois une bande de copains, voir même d'amis. Un groupe, c'est une entité ballotée par la vie et ses turpitudes, lesquelles imposent des choix auxquels on aurait préféré ne pas devoir réfléchir. Un groupe, c'est aussi une histoire de séparation sans qu'on n'y puisse rien...Vincent Schneider s'en est allé, à l'amiable, et ses potes ont voulu lui rendre hommage, lui faire comprendre à quel point ce bout de chemin accompli avait compté avec ce titre et la première chanson ('Round glasses man')...Qu'il est gris, ce disque. Pas d'un gris funèbre, non, plutôt de celui de ces dimanches de pluie lorsque l'on observe le monde de derrière la vitre; noir éventuellement, de celui d'une nuit claire où l'on observe depuis une colline les lumières de la ville qui s'agite au loin avec une petite boule dans la gorge. Les Jivaros Quartet pratiquent un rock sec, tellement qu'il pourrait être de la cold wave mais n'en est pas, c'est comme ça. Des guitares cristallines, un peu froides, une batterie dépouillée dans ses sonorités, un chant paresseux comme celui d'un Lou Reed surgi du brouillard. Un disque aux ambiances un peu floues, pas vraiment molles mais jamais totalement électriques même sur les compositions les plus pêchues ('Thunderbolt', 'My Disneyworld girl' très Smiths dans ses inspirations). C'est sa qualité, on s'y immerge comme dans un bon fauteuil moelleux après avoir bu deux ou trois verres de whisky fort et que la tête tourne légèrement, juste assez pour ne plus réfléchir et se laisser porter par l'effet hypnotique de chant désincarné et de cette musique froide, presque fantomatique par instant. C'est son défaut, si on n'est pas dans l'ambiance, aussi agréable soit-il, on peut s'y ennuyer car il manque de mélodies fortes, de titres électriques qui pourraient secouer cette torpeur dont on n'a pas forcément envie de s'extraire. Il y a des jours comme ça...Des nuits aussi. 3,5/6

note       Publiée le lundi 29 avril 2013

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    Harry Dickson Envoyez un message privé àHarry Dickson

    Avec plaisir Mister Twilight. Je n'ai plus jamais vu un disque de ce groupe après ce maxi en effet. Très peu de souvenirs d'ailleurs, si ce n'est que c'était plutôt rock et contre toute attente assez éloigné des Y. Gods. Mais je peux me tromper. Je vois d'ailleurs que c'est vous qui signez la totalité des chros consacrées au trio. Je vais lorgner ça ! Ce groupe a tellement compté pour moi. Vus plusieurs fois en live, comme vous j'imagine, mais celui du Hot Point tient une place particulière. Non parceque c'était le premier mais par son intensité, son volume et sa mise en scène devant un public rock trans-genres complètement atomisé.

    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
    avatar

    J'étais à ce concert des Young Gods, mon premier d'eux d'ailleurs...Irrtum Boys n'ont sorti qu'un maxi. Votre commentaire m'a donné envie de le commander, ça faisait des siècles que je n'y avais plus pensé...Merci de la piqûre de rappel.

    Harry Dickson Envoyez un message privé àHarry Dickson

    Curieux groupe oublié, mais pas par vous ! Trop discret ? Trop fin ? Trop gris effectivement ? D'accord : une fausse Cold-Wave dans un rock Velvetien (qu'on redécouvre en force mid-eighties). Vus au Hot Point festival de Lausanne en 88 ou 89, qu'ils ouvraient, juste avant Kat Onoma. Plus tard dans la soirée, le choc frontal : The Young Gods venus servir leur "Eau Rouge" ! Souvenirs de la Suisse quoi... Et justement, quid de ce groupe météore nommé The Irrtum Boys ?!