Crematory › Act seven

Nouveau guitariste pour CREMATORY et, comme à chaque album (celui-ci est le septième, c'est marqué d'ssus), nouveau virage après un regard vers le gothique old-school. Pourtant ce virage n'apparaît pas tout de suite. En effet, après une intro un peu grandiloquente et pompeuse ("shinning"), le groupe ouvre avec "I never die" simple morceau de death atmosphérique mélodique comme CREMATORY en a composé on ne sait combien. A noter que les morceaux "the holy one", the game" et "wainting" sont du même acabit. Seul y est remarquable le chant clair du nouveau guitariste, Mathias. Le virage apparaît clairement avec les morceaux "Moonlight" et "Fly" qui montrent que CREMATORY flirte désormais avec... l'electro. Certes, CREMATORY ne sera pas le nouvel HOCICO ou le nouveau SUICIDE COMMANDO. Mais on voit que le groupe a fait un effort de composition pour explorer des terrains un peu inconnus et ces deux morceaux sauve l'album de la monotonie. Car, pour le reste, on retrouve les ingrédients classiques d'un album de Felix le teuton et sa bande de joyeux drilles : un death mélodique et atmosphérique de bonne facture, un morceau dont le titre et celui de l'album précédent, et un goût prononcé pour des ambiances soignées. "Act moi-même" (joke, comprenne qui pourra) reste un bon album d'un groupe qui finit tout de même par donner le tournis. CREMATORY, éclectisme ou dispersion ?